Il est l'invité de l'émission "C'est demain la veille" présentée par Pierre Weill entre 18h10 et 19h.


Jean-Pierre Chevènement invité de "C'est demain la veille" sur France Inter dimanche 18 octobre à 18h10
Les autres invités seront : Eric Raoult, Noël Mamère et Eric Le Boucher.
L'émission sera podcastée sur le blog.

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Edito de Jean-Pierre Chevènement à Citoyens Militants, le bulletin d'informations du Mouvement Républicain et Citoyen, octobre 2009.


Seule la lutte politique ouvrira un nouveau chemin
La crise du capitalisme financier mondialisé ne sera pas réglée par les décisions timorées prises au sommet de Pittsburgh. Les déséquilibres économiques majeurs au niveau de l’épargne ou du commerce extérieur n’ont pas été corrigés, mais accrus par les plans de relance, notamment américains.

Le système monétaire international fondé sur la prééminence du dollar ne subsiste qu’avec l’aval de la Chine. Les boniments sur la « moralisation » du capitalisme ont fait long feu. Ce qu’on appelle « la crise » manifeste la contradiction entre le capital financier et les intérêts généraux de l’Humanité. Tant que le capital financier régnera en maître, nous ne serons pas tirés d’affaire !

Des réformes profondes s’imposeront dans les années venir :
- pour réformer la fiscalité et relancer l’idée d’une « politique des revenus » ;
- pour mettre en œuvre des politiques industrielles cohérentes ;
- pour relancer les économies sur la base d’un nouveau modèle de croissance à l’échelle mondiale ;
- pour réformer le système monétaire international ;
- pour créer les conditions d’une concurrence équitable dans le commerce international.

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au quotidien L'Alsace, propos recueillis par Céline Mazeau, 3 octobre 2009.


Clearstream : «Je pense que Monsieur Gergorin est le manipulateur en chef »
Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, ancien ministre et président du Mouvement républicain et citoyen fait partie des « faux listés » dans l’affaire Clearstream. Il s’est constitué partie civile. Interview.

L'Alsace : Qu’attendez-vous du procès Clearstream ?
Jean-Pierre Chevènement :
La vérité d’abord, la sanction ensuite et puis la réparation du préjudice grave que j’ai subi, parmi beaucoup d’autres, en voyant mon nom jeté en pâture à l’opinion publique. Je tiens à ma réputation d’intégrité, c’est le seul capital dont dispose un homme politique. Rien n’avait pu l’entamer, en ce qui me concerne, jusqu’à cette affaire Clearstream où l’introduction de mon nom dans des listings falsifiés a pu laisser croire pendant plus d’un an que je pouvais être impliqué dans des affaires douteuses. Je n’ai pas de compte en Suisse comme il a été allégué, ni d’ailleurs dans aucun pays étranger.

Pourquoi, selon vous, votre nom a-t-il été ajouté ?
Il faut rappeler qu’au départ cette affaire est une affaire industrielle. Ce qui était en jeu, c’était la succession de Jean-Luc Lagardère à la tête d’EADS. Il y avait deux candidats : Noël Forgeard dont Jean-Louis Gergorin était l’un des vice-présidents et Philippe Camus. L’opération visait à discréditer le couple Camus-Delmas. Une affaire sordide. On a ajouté, pour épicer le plat, le nom de quatre hommes politiques, deux de droite, Monsieur Sarkozy qui avait été ministre du Budget et Monsieur Madelin qui avait été ministre de l’Economie et des Finances et deux de gauche, il est vrai d’inspiration différente, Monsieur Strauss-Kahn, ancien ministre de l’Economie et des Finances et moi-même, qui avais été ministre de la Défense.
Mots-clés : clearstream eads

Rédigé par Chevenement.fr le 4 Octobre 2009 à 09:07 | Permalien | Commentaires (7)

J’ai participé du 22 septembre au 1er octobre 2009 à une mission d’information et d’évaluation de la situation en Afghanistan et dans son environnement proche (Inde, Pakistan).


Cette mission était conduite par Josselin de Rohan, Président de la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces Armées, et de deux de ses Vice-présidents, Didier Boulaud, sénateur de la Nièvre, et moi-même.

Je suis revenu préoccupé par la dégradation des relations indo-pakistanaises après les attentats de Bombay.

Préoccupé aussi après l’entretien que nous a accordé le Général Stanley McCristal, commandant l’ISAF (International Security Assistance Force), les forces de l’Otan, par l’absence de définition claire de ce que j’appellerais les « buts de guerre ».

L’état de contre-insurrection qui sous-tend la stratégie américaine vaut, à mon sens, quand les combattants sont des autochtones et pas des forces étrangères dont la présence dans le pays ne peut durer éternellement.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 3 Octobre 2009 à 11:21 | Permalien | Commentaires (2)

Poursuite du programme de colloques de la Fondation Res Publica lundi 19 octobre 2009 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.


Colloque de la Fondation Res Publica : Quel système monétaire international pour un monde multipolaire ?
Avec la participation de :
  • Michel Aglietta, Conseiller scientifique au CEPII, professeur à l’Université de Paris X
  • Patrick Artus, Directeur des études à Natixis, professeur à l’Ecole polytechnique
  • Jean-Pierre Fourcade, Sénateur, ancien ministre des Finances et négociateur des accords de la Jamaïque
  • Dominique Garabiol, Directeur à la Caisse nationale des Caisses d’épargne
  • Jean-Luc Gréau, Economiste, auteur de « La trahison des économistes »
    et
  • Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

    Inscrivez-vous à l'adresse électronique res-publica@wanadoo.fr (Merci de préciser vos nom et coordonnées complètes). Pour consulter les travaux de la Fondation Res Publica, fondation reconnue d'utilité publique par décret du 30 décembre 2005, une seule adresse : www.fondation-res-publica.org.

Rédigé par Chevenement.fr le 28 Septembre 2009 à 17:15 | Permalien | Commentaires (5)

Dépêche AFP, vendredi 25 septembre 2009, 18h30.


Chevènement favorable au "parlement de l'alternance" de Bayrou
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), se dit favorable au "parlement de l'alternance" proposé par François Bayrou (MoDem) qu'il a rencontré récemment, jugeant "important" de "sortir la gauche du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée".

François Bayrou, qui "mène un combat courageux", "a déclaré vouloir tendre la main à la gauche et il a demandé à me voir. Il n’y a pas de raison de refuser de débattre sur le fond avec le président d’une formation qui est alliée au PS dans nombre de régions et de municipalités", déclare M. Chevènement dans une interview à l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi.

Selon le sénateur du Territoire de Belfort, "un refus de dialogue dans ces conditions démontrerait un sectarisme qui est la plaie de notre vie politique".

"Il y a deux ans, le MRC avait proposé des assises de la gauche pour la refondation républicaine d’un parti de toute la gauche", rappelle-t-il.

"Il faut débattre du fond, et cela sans sectarisme: pourquoi donc ne pas réunir, à cet effet, un "parlement de l’alternance", y compris avec François Bayrou? L’important, c’est de sortir la gauche du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée, faute d’avoir su tirer les leçons de ses échecs depuis 1993", fait-il valoir.

Rédigé par Chevenement.fr le 25 Septembre 2009 à 19:42 | Permalien | Commentaires (7)

Entretien paru dans Marianne le 26 septembre 2009, propos recueillis par Renaud Dély et Nicolas Domenach.
Un désaccord philosophique fondamental avec les Verts. Au lieu de courir après des alliances improbables, la gauche doit travailler sur ses fondamentaux.


Entretien de Jean-Pierre Chevènement à l'hebdomadaire Marianne
Marianne : Vous avez rencontré en tête à tête François Bayrou, que la direction du PS persiste à tenir à distance…
Jean-Pierre Chevenement :
François Bayrou a déclaré vouloir tendre la main à la gauche et il a demandé à me voir. Il n’y a pas de raison de refuser de débattre sur le fond avec le président d’une formation qui est alliée au PS dans nombre de régions et de municipalités ! Un refus de dialogue dans ces conditions démontrerait un sectarisme qui est la plaie de notre vie politique.

Vous ne lui demandez donc pas, comme Martine Aubry, de donner de nouvelles preuves d’évolution à gauche ?
Son évolution, qui l’éloigne de la droite, obéit à une logique politique. François Bayrou mène un combat courageux. Il est ostracisé par la droite. Il demande à débattre du fond. Ayons confiance en la force de nos idées : allons-y !

Vous participeriez donc au « Parlement de l’alternance » proposé par Bayrou ?
Il y a deux ans, le MRC avait proposé des assises de la gauche pour la refondation républicaine d’un parti de toute la gauche. Il faut débattre du fond, et cela sans sectarisme : pourquoi donc ne pas réunir, à cet effet, un « parlement de l’alternance », y compris avec François Bayrou? L’important, c’est de sortir la gauche du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée, faute d’avoir su tirer les leçons de ses échecs depuis 1993. Et pour ce faire, il est plus efficace de travailler sur le fond que d’attendre une quelconque repentance de ceux qui ont cédé aux sirènes du néolibéralisme.

Les actes du colloque du 22 juin 2009 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du colloque de la Fondation Res Publica : Où va le Pakistan ?
  • Une société fragmentée, par Mariam Abou Zahab, chercheur au CERI et chargée de cours à l’INALCO au colloque du 22 juin 2009, Où va la Pakistan ?

Rédigé par Chevenement.fr le 20 Septembre 2009 à 13:46 | Permalien | Commentaires (0)
1 ... « 167 168 169 170 171 172 173 » ... 268


Derniers tweets

Abonnez-vous à la newsletter








Mots-clés des 30 derniers jours