Le président du MRC Jean-Pierre Chevènement a assuré jeudi, en réponse à Eric Besson, avoir toujours respecté, quand il était ministre de l'Intérieur, la règle interdisant qu'on reconduise des immigrés dans leur pays si leur vie pouvait y "être mise en danger".
Le ministre de l'Immigration avait souligné mercredi que le gouvernement de Lionel Jospin, dont M. Chevènement a été ministre, avait reconduit de force dans leur pays des Afghans en situation irrégulière alors que "les talibans étaient au pouvoir".
"Il y a eu des reconduites, bien entendu", mais "c'était la paix, c'était avant le 11 septembre 2001" (la force militaire internationale contre les talibans est entrée en fonction en décembre 2001, ndlr), a déclaré M. Chevènement sur France Info.
Le ministre de l'Immigration avait souligné mercredi que le gouvernement de Lionel Jospin, dont M. Chevènement a été ministre, avait reconduit de force dans leur pays des Afghans en situation irrégulière alors que "les talibans étaient au pouvoir".
"Il y a eu des reconduites, bien entendu", mais "c'était la paix, c'était avant le 11 septembre 2001" (la force militaire internationale contre les talibans est entrée en fonction en décembre 2001, ndlr), a déclaré M. Chevènement sur France Info.
Sous le gouvernement Jospin, "naturellement, les reconduites se faisaient quelquefois dans des pays qui ne satisfaisaient pas à tous les canons de la démocratie", a admis l'ancien ministre, "mais j'ai toujours fait intervenir des considérations d'humanité et une des règles que j'avais fixées était qu'on ne reconduisait pas dans leur pays où leur vie pouvait être mise en danger des étrangers en situation irrégulière".
"C'est le cas aujourd'hui en Afghanistan" et "je pense qu'il eût été opportun que M. Besson suspende ce type de reconduites, surtout s'il s'y était engagé auprès de députés de la majorité, comme il le semble", a jugé le sénateur du Territoire de Belfort.
Interrogé sur les positions de la gauche en matière d'immigration, il a estimé qu'"elle se laisse trop facilement mettre à la remorque d'associations comme le Réseau éducation sans frontière (RESF) qui prône une régularisation générale".
Selon lui, les régularisations doivent toujours se faire "sur critères".
"C'est le cas aujourd'hui en Afghanistan" et "je pense qu'il eût été opportun que M. Besson suspende ce type de reconduites, surtout s'il s'y était engagé auprès de députés de la majorité, comme il le semble", a jugé le sénateur du Territoire de Belfort.
Interrogé sur les positions de la gauche en matière d'immigration, il a estimé qu'"elle se laisse trop facilement mettre à la remorque d'associations comme le Réseau éducation sans frontière (RESF) qui prône une régularisation générale".
Selon lui, les régularisations doivent toujours se faire "sur critères".