Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, 23 mars 2010.


Désarmement, non-prolifération nucléaires et sécurité de la France
Un an avant la Conférence d’examen du Traité de non prolifération nucléaire qui se tiendra du 3 au 28 mai prochain à New-York, la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat m’a demandé, sur proposition de son Président, de dresser un état des lieux et de faire des propositions qui pourraient inspirer l’action de la France, à l’occasion de cette Conférence. Tel est l’objet du rapport que j’ai l’honneur de vous présenter aujourd’hui et dont les conclusions ont été approuvées par la Commission.

La conférence d’examen du TNP se tient, je le rappelle, tous les cinq ans. Elle réunit l’ensemble des Etats signataires, c'est-à-dire la totalité des Etats, sauf trois : l’Inde, le Pakistan et Israël, qui n’ont pas signé le TNP, et un, la Corée du Nord, qui s’en est retiré, en 2003. La Conférence se prononce par consensus. La dernière, celle de 2005 a été un échec, à la différence des précédentes et notamment celle de 1995, qui s’était prononcée pour une prorogation du TNP, initialement conclu pour vingt-cinq ans, pour une durée indéfinie.

Dépêche AFP, mercredi 17 mars 2010, 17h49.


Désarmement: Chevènement prône une "zone de basse pression nucléaire"
Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de la Défense de François Mitterrand, propose de faire la création d'une "zone de basse pression nucléaire" pour accélérer le rythme du désarmement, dans un "rapport d'information" du Sénat publié mercredi.

"La création de cette zone de basse pression nucléaire doit commencer par la réduction des arsenaux américain et russe", souligne le sénateur de Belfort, alors que Moscou et Washington négocient depuis de longs mois un nouveau traité de désarmement pour succéder à START 1, arrivé à expiration le 5 décembre 2009.

M. Chevènement fixe deux autres conditions: "la ratification du traité d'interdiction complète des essais nucléaires" par les Etats-Unis et la Chine mais aussi l'Inde, le Pakistan, l'Indonésie, Israël et l'Egypte ainsi que "l'ouverture à bref délai (...) d'une négociation sur un traité d'interdiction de la production de matières fissiles à usage militaire".

Qualifiant, dans une interview à l'AFP, ses propositions d'"approche réaliste", M. Chevènement affirme que "l'une des originalités" de son rapport est d'établir un lien entre le désarmement nucléaire et "la solution de problèmes politiques concrets au proche et au Moyen-Orient, entre l'Inde et le Pakistan ou en Asie de l'Est".

"On ne peut pas dissocier une zone exempte d'armes nucléaires au Proche-Orient de la reconnaissance d'un Etat palestinien viable et d'Israël par les pays arabes et l'Iran", fait-il valoir.

Rapport d'information de M. Jean-Pierre Chevènement, fait au nom de la commission des affaires étrangères du Sénat.


Désarmement, non-prolifération nucléaires et sécurité de la France
A l'approche de la conférence quinquennale d'examen du traité de non-prolifération nucléaire, qui aura lieu aux Nations unies à New York au mois de mai 2010, le débat international sur le désarmement et la non-prolifération nucléaires s'amplifie.

Alors que les crises iranienne et nord-coréenne ne sont pas résolues et que la communauté internationale s'interroge sur sa capacité à enrayer la prolifération nucléaire, les prises de position du président Obama et la perspective d'un nouveau traité de réduction des armes stratégiques entre les Etats-Unis et la Russie ont créé de nouvelles attentes en matière de désarmement nucléaire. Par ailleurs, l'intérêt d'un nombre croissant d'Etats pour le nucléaire civil donne une actualité nouvelle à la mise en oeuvre du troisième « pilier » du TNP, sur les accès aux usages pacifiques de l'énergie nucléaire.

A travers ce rapport d'information, la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat a souhaité éclairer les principaux enjeux de ce débat et leurs implications pour la France.

Ce rapport souhaite répondre aux questions suivantes:

- à quelles conditions peut-on se diriger vers des progrès significatifs en matière de désarmement nucléaire tout en renforçant la stabilité et la sécurité internationales ?

- comment lutter plus efficacement contre la prolifération nucléaire tout en répondant aux attentes des pays désireux d'accéder aux bénéfices de l'énergie nucléaire civile ?

Le rapport se prononce sur les positions que la France devrait adopter au regard de ces objectifs, mais également de sa sécurité et de celle de l'Europe.

Dépêche AFP, mardi 16 mars, 00h20.


Accords passés pour les régionales : Chevènement (MRC) met en garde le PS
Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a mis en garde le Parti socialiste lundi soir "contre la tentation de revenir" sur les accords passés avant le premier tour des régionales.
"Ces accords stipulent que nos candidats bénéficient sur les listes conduites par le PS de places qui ne peuvent être modifiées entre le premier et le second tour", a expliqué M. Chevènement à l'AFP.
"Je mets en garde la direction du PS contre la tentation de revenir sur les accords passés avec nous. De l'application correcte de ces accords nous nous réservons de tirer toutes les conséquences", a prévenu l'ancien ministre.
Le président du MRC a fait cette mise au point alors que le PS a entamé des négociations avec Europe Ecologie et le Front de gauche en vue de fusionner les listes régionales pour le second tour. Les listes doivent être bouclées avant mardi 18H00.

Rédigé par Chevenement.fr le 16 Mars 2010 à 07:55 | Permalien | Commentaires (18)

Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement Républicain et Citoyen.


Les élections régionales sont un succès pour la stratégie de rassemblement PS-PRG-MRC, un succès de la gauche républicaine. Celle-ci fait un score qui permet de relativiser le résultat des élections européennes. C’est un succès pour une gauche de responsabilité.

Les listes d’Europe-Ecologie sont nettement distancées. L’écart est marqué avec les listes de l’UMP. Le désaveu est net pour celle-ci. Une partie de l’électorat de Nicolas Sarkozy s’est reportée sur l’extrême droite. Avec une désertion massive, c’est le signe d’une démocratie et d’une société profondément malades.

La crise sociale est devant nous. Au deuxième tour, au-delà du nécessaire rassemblement de la gauche, il faut mobiliser les abstentionnistes, trop nombreux dans les couches populaires, en leur offrant l’horizon d’un projet républicain et social solide.

Rédigé par Jean-Pierre Chevenement le 15 Mars 2010 à 19:14 | Permalien | Commentaires (4)

L'émission, présentée par Arnaud Ardoin, dure une heure et portait sur le thème "Faut-il supprimer la bourse ?"


Invités:
- Louis Giscard d'Estaing, Député
- Martine Orange, Médiapart
- Frédéric Bonnevay, Institut Montaigne
- Jean-Pierre Chevènement, Sénateur

Voir la présentation de l'émission sur le site de La Chaîne Parlementaire.
Attention : cette émission est d'abord diffusée sur LCP 24/24 à 18h45, puis à minuit sur LCP.

Rédigé par Chevenement.fr le 11 Mars 2010 à 10:11 | Permalien | Commentaires (4)

Edito de Jean-Pierre Chevènement à Citoyens Militants, le bulletin du Mouvement Républicain et Citoyen, mars 2010.


De beaux combats en perspective
La crise du capitalisme financier a franchi en Europe une nouvelle étape. Après que les Etats ont renfloué les banques privées défaillantes, il est apparu bien vite qu’ils ne pourraient pas recommencer une deuxième fois. Le gonflement de la dette publique est devenu tel que la solvabilité des Etats est mise en question par les marchés financiers. Ceux-ci ont commencé une danse du scalp frénétique autour des émissions de dette publique par les Etats considérés comme étant les plus endettés. Ces derniers ne peuvent déjà plus emprunter qu’à des taux doubles (6 % au lieu de 3 %) de ceux des bons allemands à dix ans (l’Allemagne étant toujours considérée comme la référence, car, avec sa politique de déflation salariale et budgétaire, elle a réussi à dégager un fort excédent commercial (138 Milliards d’euros encore en 2009) et même de contenir son déficit budgétaire (cinq points du PIB au lieu de 8 % pour la France, 12 % pour la Grèce ... et les Etats-Unis).

Evidemment ce jeu est absurde : les marchés financiers spéculent comme c’est leur nature, mais leur spéculation vise à encourager la tribu des « doctrinaires vertueux » qui appellent de partout à lutter contre les déficits, à stopper le gonflement de la dette, etc. pour, enfin, « rentrer dans les clous de Maastricht ».

Il était l'invité de l'émission "Le 18h" de Public Sénat mercredi 24 février 2010.


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