Entretien au Journal de Saône et Loire, dimanche 22 août 2010.
Le président du Mouvement Républicain et Citoyen est aujourd’hui en Saône-et-Loire. Il est l’invité d’honneur de la Fête de la rose.
Vous êtes le premier élu non-socialiste invité d’honneur à la fête de Frangy. C’est un symbole important pour vous ? Oui, je pense qu’il faut que la gauche dialogue, que l’on essaye de se mettre tous ensemble à la hauteur des enjeux. La tache est difficile, nous sommes dans une crise profonde, celle du néolibéralisme. Et le Parti socialiste n’est pas toujours bien armé pour y faire face, ne serait que parce qu’il a contribué à sa mise en place dans les années 80-90. Cela dit, il faut parler du fond, même si quelquefois le fond nous oppose. Arnaud Montebourg organise les primaires de la gauche. Votre mouvement a déjà annoncé qu’il n’y prendrait pas part. Pourquoi ? Dans l’état actuel des choses, où les principaux candidats socialistes ont déjà fait connaître qu’ils ne se présenteraient pas les uns contre les autres, je ne sais plus très bien ce qu’est la signification réelle de ces primaires. D’autre part, pour qu’il puisse y avoir un concours loyal, il faut quand même que nous soyons d’accord sur le fond, sinon c’est un mécanisme de désistement presque défini à l’avance. Vous craignez que le PS étouffe dans ces primaires les petits partis de gauche et notamment du MRC ? Le MRC c’est une ligne ; c’est la ligne d’un programme de salut public qui vise à armer la France pour qu’elle sorte vivante de cette crise qui nous écrase à l’échelle mondiale, mais aussi au niveau européen. Serez-vous le candidat du MRC en 2012 ? Le MRC s’est prononcé pour le soutien à un candidat républicain, pour ce qui me concerne je n’ai pas encore décidé d’être candidat, mais j’ai dit clairement que je n’excluais rien.
Rédigé par Chevenement.fr le 22 Août 2010 à 11:13
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Entretien au Parisien, propos recueillis par Philippe Martinat, vendredi 20 août 2010. Ancien ministre de l’Intérieur, le président d’honneur du MRC critique la politique sécuritaire du gouvernement. Et il applaudit celle d’Obama en Irak.
Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, sera dimanche à Frangy (Saône-et-Loire) pour la Fête de la rose organisée par Arnaud Montebourg. Le président d’honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) commente l’actualité.
Quel jugement portez-vous sur le discours sécuritaire du gouvernement? Jean-Pierre Chevènement : C’est un choix essentiellement électoraliste et une stratégie dangereuse car elle peut nourrir l’extrême droite. Je ne crois pas que ce sera une stratégie payante si l’opposition prend garde à ne pas tomber les deux pieds joints dans le panneau. Quel est le piège? Ce serait que la future campagne présidentielle tourne essentiellement sur la sécurité, sur laquelle beaucoup de gens n’ont pas les idées très claires, alors que les véritables questions portent sur la crise économique et une éventuelle sortie de crise. Cet été, les responsables de la majorité ont souvent vanté votre bilan comme ministre de l’Intérieur pour l’opposer à celui de Lionel Jospin et du PS. Comment avez-vous reçu cet « hommage »? Je trouve choquante cette tentative d’instrumentation. C’est M. Sarkozy qui a mis fin à la police de proximité que j’avais créée et expérimentée en 1999. En 2003, M. Sarkozy a révoqué à Toulouse, pratiquement devant les caméras de télévision, mon ancien conseiller, le commissaire Jean-Pierre Havrin (que j’avais nommé directeur de la sécurité publique en Haute-Garonne), en déclarant : « Les policiers ne sont pas là pour organiser des parties de foot avec les jeunes des quartiers. » Dépêche AFP, jeudi 19 août 2010, 20h48.
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement Républicain et citoyen (MRC), a dénoncé la "politique de l'esbroufe" de Nicolas Sarkozy en matière de délinquance dans une interview vendredi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Alors que le chef de l'Etat voudrait déchoir de la nationalité française certains délinquants, M. Chevènement se dit "assez surpris" car "M. Sarkozy avait supprimé en 2002 les peines complémentaires -la double peine- c'est à dire la reconduite d'un certain nombre de délinquants étrangers à leur sortie de prison". "Il prévoit maintenant la déchéance de la nationalité française pour les délinquants graves: M.Sarkozy est dans la communication. Cette politique est une politique de l'esbroufe", a assuré l'ancien ministre de l'Intérieur. M. Chevènement juge que le discours sécuritaire du gouvernement est "un choix essentiellement électoraliste et une stratégie dangereuse car elle peut nourrir l'extrême droite". Il ne croit pas que "ce sera une stratégie payante si l'opposition prend garde à ne pas tomber les deux pieds joints dans le panneau". Pour lui, le piège serait que "la future campagne présidentielle tourne essentiellement sur la sécurité où beaucoup de gens qui n'ont pas les idées très claires, alors que les véritables questions portent sur la crise économique et une éventuelle sortie de crise". Déplorant par ailleurs que M. Sarkozy ait "mis fin à la police de proximité" qu'il avait "créée et expérimentée en 1999", l'ancien ministre juge que "depuis son démantèlement, les violences aux personnes ont augmenté" et les agressions contre les policiers "sont aujourd'hui beaucoup plus répandues". "La politique du chiffre de Nicolas Sarkozy a été malheureusement un échec", a-t-il estimé. La Fondation Res Publica, fondation de recherche reconnue d'utilité publique depuis décembre 2005, présidée par Jean-Pierre Chevènement, voit son site rénové et redessiné.
Sur www.fondation-res-publica.org, il est désormais plus facile de :
-consulter les actes des colloques -comprendre ce qu'est la Fondation -s'abonner à sa newsletter ou suivre la Fondation sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) -soutenir financièrement la Fondation -acheter les cahiers des colloques en ligne -consulter en un coup d'oeil l'agenda de la Fondation Une page "mentions légales" a fait son apparition ; les pages Facebook et Twitter ont été renovées ; le tableau de bord de think tank (qui a un certain succès) a été toiletté (http://www.netvibes.com/thinktank). Les pages de présentation de la Fondation en anglais, allemand et espagnol sont également beaucoup plus visibles pour notre public étranger. Sur les 12 derniers mois, 80 000 visiteurs uniques ont consulté le site de la Fondation Res Publica. L'objectif de ce nouveau site est d'augmenter encore la notoriété de la Fondation et la publicité de ses travaux. N'hésitez pas à faire connaître le site à vos amis et correspondants grâce au bouton "partager" que vous trouverez dans la colonne de droite du site.
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Dépêche AFP, samedi 17 juillet 2010, 16h07.
Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, sera le premier non-socialiste à être l'invité d'honneur de la Fête de la Rose pour sa 38e édition le 22 août à Frangy-en-Bresse, a annoncé samedi le député PS de la région Arnaud Montebourg.
L'ex-socialiste et ancien ministre de la Défense a déclaré début juillet qu'il envisageait d'être candidat à l'élection présidentielle de 2012. "C'est un homme d'Etat, fondateur du PS d'Epinay avec Mitterrand, qui a une vision de la reconstruction du système économique dans la perspective de 2012", a estimé M. Montebourg pour expliquer ce "geste d'ouverture vers un partenaire traditionnel du PS". "Il a une vision dont on a besoin dans la reconstruction de la gauche actuelle", a-t-il ajouté. La Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse (Saône et Loire), imaginée par Pierre Joxe, marque traditionnellement la rentrée politique du Parti socialiste quelques jours avant l'université d'été de la Rochelle qui se tient fin août. Agenda et médiasEntretien de Jean-Pierre Chevènement à Paris Match (édition belge), propos recueillis par Frédéric Loore, jeudi 8 juillet 2010.
Extrait de Paris Match
Paris Match: Qu’est-ce qui vous a poussé à réagir par voie de communiqué à la victoire électorale de la N-VA et de Bart De Wever ?
Jean-Pierre Chevènement: J’ai fait un communiqué parce que, bien évidemment, la poussée de cette formation séparatiste pose beaucoup de questions quant au devenir de la Belgique. Des questions auxquelles les Français ne sont pas indifférents même s’ils ne désirent pas s’ingérer dans les affaires belges. J’ai simplement souligné le fait que les Wallons, et les Francophones plus généralement, ne sont pas contraints de négocier le dos au mur. Par conséquent, j’ai rappelé que si la Flandre voulait devenir indépendante et si, comme l’a dit Bart De Wever, il s’agissait de faire s’évaporer la Belgique, les francophones doivent savoir qu’une majorité de Français - 66 % d’après les sondages -, seraient près à les accueillir au sein de la République française. Mais seulement s’ils en exprimaient le souhait dès lors que cela ne pourrait se faire que sur base de l’autodétermination et, bien entendu, si l’hypothèse de l’évaporation de la Belgique devait se concrétiser. Voici la vidéo du discours de clôture de Jean-Pierre Chevènement au Congrès du Mouvement Républicain et Citoyen, Paris, dimanche 27 juin 2010.
Le texte de cette intervention est disponible ici.
Vous pouvez également retrouver cette vidéo chapitrée en six parties sur YouTube, Dailymotion et Facebook.
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Dépêche AFP, vendredi 2 juillet 2010, 05h00.
L'ancien ministre de la Défense et Président du Mouvement Républicain et Citoyens (MRC) Jean-Pierre Chevènement a affirmé qu'il envisageait d'être candidat aux élections présidentielles de 2012, dans un entretien publié par France-Soir.
"Si j'envisage d'être candidat, c'est parce que les circonstances sont gravissimes et qu'il faut faire 'bouger les lignes'. La France va mal", a estimé le sénateur du territoire de Belfort. "C'est bien beau de dire qu'on va retarder l'âge de départ à la retraite mais s'il n'y a plus de travail, si les entreprises veulent se débarrasser de leurs sexagénaires, comment faire?", a ajouté M. Chevènement. "C'est injuste pour les ouvriers. La retraite à 60 ans c'était une grande conquête pour la classe ouvrière", a-t-il poursuivi. Evoquant des rumeurs sur une éventuelle candidature à la présidence du Sénat en 2011, il répond: "je me suis uniquement déclaré disponible pour l'élection présidentielle de 2012". |
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