Faut-il rappeler que depuis la privatisation d'Aérospatiale et la mise sur pied de la Sogeade, structure mixte détenue initialement à parité par l'Etat et Lagardère, le premier ne peut rien refuser au second ?
Non seulement parce que l'Etat français s'est engagé vis-à-vis de ses partenaires allemands d'une part à ne pas intervenir dans la gestion d'EADS, et de l'autre à ne pas augmenter sa participation au capital. Aussi bien, dans une démocratie d'opinion comme la nôtre, quel gouvernement peut refuser quelque chose à M. Lagardère ? Pour la bonne raison qu'il s'appelle «lion», et que, dit-il, il a un frère à l'Elysée.
Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 9 Octobre 2007 à 15:15
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Délit d'initiés à EADS : au lieu qu'on poursuive les responsables incriminés par l'Autorité des marchés financiers, au premier rang desquels M. Manfred Bishoff, président de Daimler et M. Arnaud Lagardère, président de Lagardère Group, on s'oriente vers la mise en cause du président de la Caisse des dépôts, M. Augustin de Romanet, dont le principal défaut est d'être chiraquien.
Voilà ce qui s'appelle «nettoyer les écuries d'Augias» ! Dépêche AFP, lundi 8 octobre 2007, 19h24
PARIS, 8 oct 2007 (AFP) - Jean-Pierre Chevènement a déclaré lundi sur France Info avoir "confiance" dans la capacité de la gauche à "se reprendre" après sa défaite électorale du printemps.
M. Chevènement a rencontré lundi le premier secrétaire du PS François Hollande, avec chacun une délégation, pour parler "d'abord d'un nouveau départ" de la gauche, selon le président d'honneur du MRC. Selon un communiqué du PS, les deux parties ont discuté de la refondation de la gauche et des élections municipales et cantonales. PS et MRC "sont convenus de travailler ensemble, dans un esprit de large rassemblement, à la création d'une structure de liaison", qui "réunirait les partis de gauche qui coopèrent dans les collectivités et au Parlement". Par ailleurs, toujours selon le PS, "les deux partis sont convenus de rechercher un accord politique et électoral pour les échéances à venir". "Il faut que la gauche se reprenne, mais j'ai confiance, nous sommes dans un moment de passage à vide, je pense que les gens qui ont des convictions solides, qui sont des républicains, ne se laissent pas impressionner" par le début du quinquennat présidentiel et la politique d'ouverture, a affirmé M. Chevènement sur France-Info. Selon lui, l'ouverture concerne "des gens qui penchaient déjà dans ce sens, ils tombent là ou ils devaient tomber". "L'ouverture témoigne d'une certaine démoralisation et d'un abaissement intellectuel et moral caractéristique de notre époque, c'est le triomphe de l'argent-roi", a affirmé l'ex-maire de Belfort. "On ne voit plus à l'horizon comment la gauche pourrait changer les choses" mais l'ouverture, "ce n'est qu'un moment, cela n'a pas de signification politique profonde", a ajouté M. Chevènement. Dans le cadre de "l'élaboration d'une refondation", M. Chevènement s'est dit favorable à la tenue rapide d'assises de la gauche. Les axes de cette refondation devraient être, selon lui, "comment changer la mondialisation, quel contenu pour l'Europe" et les principes de "la République". Communiqué de presse commun - rencontre PS-MRC, lundi 8 octobre 2007.
Une rencontre entre délégations du Parti Socialiste (François Hollande, Daniel Vaillant. et Bruno Le Roux) et du MRC (Jean-Pierre Chevènement, Georges Sarre et Jean-Luc Laurent) a eu lieu cet après-midi. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de deux sujets essentiels : la refondation de la gauche et les élections municipales et cantonales à venir.
D’une part, les deux partis sont convenus de travailler ensemble, dans un esprit de large rassemblement, à la création d’une structure permanente de liaison. Cette structure réunirait les partis de gauche qui coopèrent dans les collectivités et au Parlement. D’autre part, les deux partis sont convenus de rechercher un accord politique et électoral pour les échéances à venir. Voir le communiqué sur le site du PS L'émission dure 7 minutes et est podcastée ci-dessous.Agenda et médiasEntretien au Point, 4 octobre 2007.
Le Point : BHL consacre un chapitre entier à votre personne, dans lequel il vous accuse d'avoir, avec d'autres, « fourgué leur camelote à la candidate » : l'ordre juste, les jurys populaires...
Jean-Pierre Chevènement : J'ai cherché à aider Ségolène Royal de mon mieux, mais elle est restée maîtresse de son expression. C'est tout ce que j'ai à dire. Je ne souhaite pas polémiquer avec une personne que je ne considère pas de mon niveau. En 1999, M. Lévy écrivait dans Le Monde : « Chassez le Chevènement qui est dans votre tête. » Visiblement, il n'est pas parvenu à le faire pour son propre compte. Mais il a aussi des allusions très critiques, notamment sur votre supposée proximité avec la pensée de Charles Maurras. C'est un univers paranoïde, un tissu de contre-vérités. Mon appartenance à Patrie et Progrès, dit-il ? C'était juste un mémoire de Sciences po, noté 18 et cité élogieusement par Alfred Grosser, membre du jury. BHL en fait la preuve de mon maurrassisme foncier ; c'est grotesque. Donnerez-vous des suites à ce livre ? Il ne le mérite pas. En 1981, Raymond Aron a écrit, à propos de Bernard-Henri Lévy : « Un auteur qui emploie volontiers les mots "infâme" et "obscène" pour qualifier les hommes et les idées invite le critique à lui rendre la pareille. Je résisterai autant que possible à la tentation. » Je m'inspire de Raymond Aron ! Propos recueillis par Michel Revol Agenda et médiasLe thème de l'émission "Parlons-en" est consacré aux Renseignements généraux. Autres invités : Charles Pasqua, ancien ministre de l'Intérieur et Yves Bertrand (Directeur central des RG de 1992 à 2003).
Le débat est mené par Frédéric Haziza pour LCP et Florence Muracciole du Journal du Dimanche.
Voir l'émission sur le site de LCP. Agenda et médiasL'émission présentée par Frantz-Olivier Giesbert a pour thème l'école. Sont également invités Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale, Jean-Robert Pitte, président de l'Université Paris-IV-Sorbonne et Iman Bassalah, essayiste (Profs Academy, éditions de la Martinière, 2007). |
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