PARIS, 8 oct 2007 (AFP) - Jean-Pierre Chevènement a déclaré lundi sur France Info avoir "confiance" dans la capacité de la gauche à "se reprendre" après sa défaite électorale du printemps.
M. Chevènement a rencontré lundi le premier secrétaire du PS François Hollande, avec chacun une délégation, pour parler "d'abord d'un nouveau départ" de la gauche, selon le président d'honneur du MRC.
Selon un communiqué du PS, les deux parties ont discuté de la refondation de la gauche et des élections municipales et cantonales.
PS et MRC "sont convenus de travailler ensemble, dans un esprit de large rassemblement, à la création d'une structure de liaison", qui "réunirait les partis de gauche qui coopèrent dans les collectivités et au Parlement".
Par ailleurs, toujours selon le PS, "les deux partis sont convenus de rechercher un accord politique et électoral pour les échéances à venir".
"Il faut que la gauche se reprenne, mais j'ai confiance, nous sommes dans un moment de passage à vide, je pense que les gens qui ont des convictions solides, qui sont des républicains, ne se laissent pas impressionner" par le début du quinquennat présidentiel et la politique d'ouverture, a affirmé M. Chevènement sur France-Info.
Selon lui, l'ouverture concerne "des gens qui penchaient déjà dans ce sens, ils tombent là ou ils devaient tomber". "L'ouverture témoigne d'une certaine démoralisation et d'un abaissement intellectuel et moral caractéristique de notre époque, c'est le triomphe de l'argent-roi", a affirmé l'ex-maire de Belfort.
"On ne voit plus à l'horizon comment la gauche pourrait changer les choses" mais l'ouverture, "ce n'est qu'un moment, cela n'a pas de signification politique profonde", a ajouté M. Chevènement.
Dans le cadre de "l'élaboration d'une refondation", M. Chevènement s'est dit favorable à la tenue rapide d'assises de la gauche.
Les axes de cette refondation devraient être, selon lui, "comment changer la mondialisation, quel contenu pour l'Europe" et les principes de "la République".
M. Chevènement a rencontré lundi le premier secrétaire du PS François Hollande, avec chacun une délégation, pour parler "d'abord d'un nouveau départ" de la gauche, selon le président d'honneur du MRC.
Selon un communiqué du PS, les deux parties ont discuté de la refondation de la gauche et des élections municipales et cantonales.
PS et MRC "sont convenus de travailler ensemble, dans un esprit de large rassemblement, à la création d'une structure de liaison", qui "réunirait les partis de gauche qui coopèrent dans les collectivités et au Parlement".
Par ailleurs, toujours selon le PS, "les deux partis sont convenus de rechercher un accord politique et électoral pour les échéances à venir".
"Il faut que la gauche se reprenne, mais j'ai confiance, nous sommes dans un moment de passage à vide, je pense que les gens qui ont des convictions solides, qui sont des républicains, ne se laissent pas impressionner" par le début du quinquennat présidentiel et la politique d'ouverture, a affirmé M. Chevènement sur France-Info.
Selon lui, l'ouverture concerne "des gens qui penchaient déjà dans ce sens, ils tombent là ou ils devaient tomber". "L'ouverture témoigne d'une certaine démoralisation et d'un abaissement intellectuel et moral caractéristique de notre époque, c'est le triomphe de l'argent-roi", a affirmé l'ex-maire de Belfort.
"On ne voit plus à l'horizon comment la gauche pourrait changer les choses" mais l'ouverture, "ce n'est qu'un moment, cela n'a pas de signification politique profonde", a ajouté M. Chevènement.
Dans le cadre de "l'élaboration d'une refondation", M. Chevènement s'est dit favorable à la tenue rapide d'assises de la gauche.
Les axes de cette refondation devraient être, selon lui, "comment changer la mondialisation, quel contenu pour l'Europe" et les principes de "la République".