Ce colloque est organisé par la Fondation Charles de Gaulle au Sénat, salle Monnerville, les 26 et 27 novembre 2007. Jean-Pierre Chevènement intervient mardi 27 novembre dans la matinée.


Jean-Pierre Chevènement invité du colloque «Le général de Gaulle et les élites»
Je replacerai mon témoignage sur De Gaulle, le gaullisme et les élites, dans un contexte plus vaste, si vous le voulez bien, à la fois chronologiquement et dans le champ d’extension des sujets traités.

Dans l’analyse qu’il fait des causes de la défaite de 1940, le général de Gaulle voit surtout les effets :
- de la sclérose de la pensée militaire ;
- de l’incapacité du régime à dépasser l’horizon du court terme.

Il fait l’impasse sur les tropismes sociaux, politiques et diplomatiques des élites d’avant-guerre : hostilité au Front Populaire et à l’URSS, refus de la guerre avec l’Allemagne hitlérienne qu’il convient de détourner par une politique d’apaisement contre l’URSS. Soit qu’il ne veuille pas se laisser entraîner politiquement sur un terrain controversé, soit qu’il préfère s’avancer à couvert dans un souci d’efficacité, le général de Gaulle s’est refusé à anticiper sur les analyses que fera longtemps plus tard Annie Lacroix-Riz « Le choix de la défaite, les élites françaises dans les années 1930 », où l’auteur montre le rôle du Comité des Forges, de la haute banque et de la Banque de France elle-même, de l’Etat-major, d’une presse vénale, et d’une Haute administration gangrenée par l’idéologie profasciste voire noyautée par les organisations d’extrême droite (Synarchie et Cagoule), bref, De Gaulle ne s’étend pas sur la défaillance des élites autres que politiques et militaires : élites sociales, économiques, intellectuelles, etc.
Mots-clés : général de gaulle

Rédigé par Chevenement.fr le 26 Novembre 2007 à 18:34 | Permalien

Dépêche AFP, vendredi 23 novembre 2007, 16h12.


Meeting commun de Chevènement et Dupont-Aignan contre le traité européen
Jean-Pierre Chevènement et le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan tiendront un meeting commun dimanche 2 décembre à Paris pour demander un référendum sur le nouveau traité européen, ont-ils annoncé vendredi.
Parmi les personnalités annoncées à cette réunion, figurent également la députée européenne PS Marie-Noëlle Lienemann, l'internaute Etienne Chouard, vedette de la campagne du "Non" à la Constitution européenne sur internet en 2005, ou Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du général de Gaulle et figure des milieux souverainistes.
Le président du groupe Indépendance et démocratie au Parlement européen, Jens-Peter Bonde, est également annoncé.
Le meeting est co-organisé par le Mouvement républicain et citoyen, le parti de Jean-Pierre Chevènement, et Debout la République, le petit parti de Nicolas Dupont-Aignan qui a désormais rompu tout lien avec l'UMP.
Dans un communiqué annonçant l'événement, M. Dupont-Aignan invite les "républicains des deux rives" (gauche et droite) à se manifester pour demander un référendum, reprenant ainsi une expression popularisée par Jean-Pierre Chevènement dans sa campagne présidentielle de 2002.
"Il ne s'agit pas de fusionner", mais "quand l'essentiel est en jeu, il faut travailler ensemble", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Puisque la gauche caviar travaille avec la droite libérale" en faveur du traité, "je ne vois pas pourquoi les gaullistes ne travailleraient pas avec les républicains de gauche", a-t-il ajouté.

Rédigé par Chevenement.fr le 23 Novembre 2007 à 16:21 | Permalien

Tribune de Jean-Pierre Chevènement parue dans Valeurs actuelles, vendredi 23 novembre 2007.
En reprenant la substance de la Constitution rejetée, ce traité nourit la désaffection populaire à l'égard de l'Europe.


Contre le traité de Lisbonne
M. Sarkozy prétend avoir couvert par son élection le rejet par 55 % des Français du « projet de Constitution européenne », le 29 mai 2005. Rien n’est moins vrai : M. Sarkozy, pendant sa campagne, avait évoqué un « mini traité », un « traité simplifié » qui pourrait être adopté par la voie parlementaire. Mais le traité de Lisbonne est tout le contraire : il reprend sur 256 pages la « substance » de la Constitution européenne. M. Giscard d’Estaing le reconnaît, même s’il déplore que son enfant ait été saucissonné en articles modificatifs, ce qui le rend le particulièrement illisible, même pour des parlementaires chevronnés. Le subterfuge est manifeste ! La tromperie est énorme ! M. Sarkozy s’asseoit sur la volonté populaire. Il pourra certes répondre que les socialistes – ou du moins leur direction – en font autant et même davantage, puisque c’est au mépris de leur propre engagement de procéder à un nouveau référendum qu’ils viennent de dire « oui » au traité de Lisbonne. C’est vraiment le seul succès dont M. Sarkozy puisse se targuer, car le nouveau traité ne respecte aucune des promesses qu’il avait multipliées pendant sa campagne de redresser la construction européenne, en instaurant un gouvernement économique de la zone euro, en luttant contre l’euro cher, en instaurant enfin une préférence communautaire aux frontières de l’Union européenne.

Rien de tout cela n’apparaît dans le nouveau traité : M. Sarkozy n’a obtenu aucune contrepartie à toutes les concessions qu’il a faites à Angela Merkel. Il y a un abîme entre les résultats que prétend avoir obtenus M. Sarkozy, dans son discours de Strasbourg du 2 juillet 2007, et la réalité des textes.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 23 Novembre 2007 à 10:10 | Permalien

Pour faire campagne en faveur d'un référendum concernant le traité de Lisbonne, le CNR met à disposition des citoyens et militants cette affiche.


Commandez l'affiche du Comité National pour un Référendum
Pour commander l'affiche, cliquer ici.

Rédigé par Chevenement.fr le 22 Novembre 2007 à 23:58 | Permalien

Jean-Pierre Chevènement a signé cet appel pour un référendum sur le traité de Lisbonne. Il vous invite à le signer vous aussi.


Appel du Comité national pour un référendum
Un nouveau traité –dit traité de Lisbonne- vient d'être approuvé par les dirigeants européens suite au rejet du projet de traité constitutionnel refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005.

C'est donc à nouveau le suffrage universel qui doit trancher par référendum.

Sur un sujet qui a tant d'influence sur la vie de chacun et l'avenir de la France, l'organisation d'un nouveau référendum est une exigence démocratique majeure pour notre pays. C'est aussi une nécessité pour la construction européenne qui doit être fondée sur l'adhésion des peuples et la souveraineté populaire.

Le président de la République doit organiser ce référendum. Il y sera contraint s'il n'obtient pas, début 2008, 3/5 des suffrages exprimés des parlementaires pour la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ainsi les députés et les sénateurs ont le pouvoir d'imposer le référendum, en votant contre cette révision de notre Constitution.

Seule une mobilisation sans précédent des citoyens pourra nous permettre de prendre la parole sur ce nouveau traité. C'est pourquoi des personnalités diverses, les signataires de différents appels déjà lancés sur ce sujet, ont décidé de rassembler leurs efforts au sein d'un Comité National pour un Référendum.

Nous appelons en urgence toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une Europe fondée sur l'adhésion des peuples, qu'ils soient pour ou contre ce nouveau traité, à nous rejoindre pour empêcher un déni de démocratie et exiger la tenue d'un référendum.

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Pour signer ce texte, avec vos noms, qualités, département, allez sur le site dédié www.nousvoulonsunreferendum.eu.
La liste des premiers signataires figure ci-après.

Rédigé par Chevenement.fr le 22 Novembre 2007 à 16:22 | Permalien

Le colloque s'est tenu mercredi 21 novembre devant un auditoire de 80 personnes aux salons de l'Hôtel Lutétia.
Voici ci-dessous une série de photos prises lors de ce colloque.


Les photos du colloque de la Fondation Res Publica : L'Asie du Sud-Est entre ses géants
Toutes les photos de ce colloque sont disponibles dans la galerie dédiée.
Mots-clés : fondation res publica

Rédigé par Chevenement.fr le 22 Novembre 2007 à 10:20 | Permalien

Poursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica mercredi 21 novembre 2007 à 18h aux salons de l’Hôtel Lutétia (45, boulevard Raspail – 75006 - Paris) avec une réflexion sur la géopolitique de l'Asie du Sud-Est. En voici le programme ci-dessous.


Colloque de la Fondation Res Publica : L'Asie du Sud-Est entre ses géants
Les invités :
  • Thierry Dana, directeur de TD Conseil, ancien conseiller du Président de la République
  • Jean-Luc Domenach, professeur à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et Directeur au CERI
  • Loïc Hennekinne, ambassadeur de France
  • Michel Monnier, directeur à l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale
  • François Raillon, directeur d’études au CNRS
  • Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

    Inscrivez-vous à l'adresse électronique res-publica@wanadoo.fr (Merci de préciser vos nom et coordonnées complètes). Pour consulter les travaux de la Fondation Res Publica, fondation reconnue d'utilité publique par décret du 30 décembre 2005, une seule adresse : www.fondation-res-publica.org.

Rédigé par Chevenement.fr le 19 Novembre 2007 à 08:00 | Permalien

Dans ce podcast réalisé par le célèbre blogueur Nicolas Voisin (Politic'Show, Nuesblog), Jean-Pierre Chevènement explicite longuement les raisons de son opposition au traité de Lisbonne, en particulier sur les questions touchant à la politique étrangère.



Rédigé par Chevenement.fr le 15 Novembre 2007 à 16:08 | Permalien
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