Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité des 4 Vérités sur France 2, lundi 16 janvier 2012. Il répondait aux questions de Gilles Bornstein.
Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 16 Janvier 2012 à 12:32
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Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Si les taux d'intérêt auxquels la France emprunte doivent s'élever ne serait-ce que d'un point, la France ne pourra plus contribuer à un niveau significatif au Fonds européen de stabilité financière. Le maintien de la monnaie unique tendra donc inutilement les relations franco-allemandes.
Le passage de l'euro de monnaie unique à une monnaie commune devient un scénario de plus en plus réaliste. Ce sera l'objet d'un débat ouvert à la presse auquel j'ai convié des économistes (Jean-Paul Fitoussi, Jean-Luc Gréau, Philippe Murer et Jean-Claude Werrebrouck) ce lundi 16 janvier à 18h.
La perte du triple A par la France illustre la toute-puissance des marchés financiers et le fait que notre politique se fait désormais à la corbeille, contrairement aux assertions du Président de la république. Elle sanctionne surtout la cécité de nos élites, dont la monnaie unique a été depuis des décennies le projet commun.
La perte du triple A va fragiliser la zone euro. Il n'est pas sûr que la France puisse contribuer encore longtemps au Fonds européen de stabilité financière. L'Allemagne ne pourra pas demeurer le seul contributeur d'une zone euro transformée en tonneau des Danaïdes. Ou bien elle acceptera que la BCE puisse recourir à la création monétaire, ou bien il sera temps alors d'organiser la mutation de l'euro, de monnaie unique en monnaie commune. Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était invité, avec Jacques Attali, des "Débats de la presidentielle" sur France Inter et Public Sénat, vendredi 13 janvier 2012. Ils répondaient aux questions de Matthieu Aron et Mathieu Sarda.
Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité de la matinale de Radio Nova, jeudi 12 janvier 2012.
Radio Nova- l'invité de la matinale (10.88 Mo)
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Dépêche AFP, mercredi 11 janvier 2012, 16h21.
Jean-Pierre Chevènement, candidat MRC à l'élection présidentielle, a déploré mercredi l'impuissance du ministère de l'Industrie, lors d'une visite sur le site Arkema de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), voué à être cédé au fonds d'investissement Klesch.
"Autrefois, il y avait une direction de la chimie au ministère de l'Industrie, avec des gens très capables. Aujourd'hui, le ministère est réduit à peau de chagrin et rattaché à Bercy, ce qui montre la prépondérance des financiers", a déclaré celui qui fut ministre de l'Industrie en 1982-1983. "Il faut reconstituer le ministère de l'Industrie et avoir une vraie politique industrielle", a-t-il ajouté. Le candidat à la présidentielle, qui dit avoir "près de 350 signatures", a rencontré l'intersyndicale d'Arkema et Nicolas de Warren, directeur des relations institutionnelles du groupe. Celui-ci compte céder à Klesch, pour "zéro euro", ses activités vinyliques (PVC, soude, chlore, etc.) principalement basées en France, autour de Marseille et de Lyon, avec 1.780 salariés et 850 à l'étranger. Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité d'Elysée 2012 sur I-télé, mardi 10 janvier 2012. Il répondait aux questions de Léa Salamé et Marc Fauvelle
Dépêche AFP, mardi 10 janvier 2011, 20h.
Jean-Pierre Chevènement, candidat du MRC à la présidentielle, a salué mardi "le bon sens" de François Hollande qui a proposé de moduler le quotient familial, jugeant normal de "plafonner ses effets pour les couches les plus aisées".
Interrogé sur i-Télé, le sénateur de Belfort a commencé par déplorer une "campagne molle et violente faite de coups de communication" entre la taxe sur les transactions financières, la TVA sociale, le quotient familial ou les chiffres de l'immigration ("un coup électoraliste, ça se joue ente le FN et l'UMP!"). "On oublie donc le problème au coeur du défi devant nous : la crise de la monnaie unique", a-t-il dénoncé. Sur le quotient familial, M. Chevènement a souligné que "le système marche", prévenant : "il faut faire très attention, si on veut le toucher, aux effets pervers". Dire comme le fait François Hollande qu'il ne faut pas supprimer le quotient familial mais l'amender, "c'est le bon sens", a dit l'ancien ministre, trouvant "pas normal qu'il ne soit pas plafonné pour les revenus supérieurs, les 20% de gens qui gagnent le plus". Pour le candidat MRC, il faut "conserver le quotient familial en plafonnant ses effets pour les couches les plus aisées et en donnant une allocation familiale supplémentaire aux couches les moins favorisées pour introduire plus de justice dans le système". |
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