Outre le très bon score de la liste d'Etienne Butzbach à Belfort, des élus MRC ont mené leurs listes à la victoire dès le premier tour des élections municipales.
Au Kremlin Bicêtre, la liste menée par Jean-Luc Laurent est élue au premier tour avec 57% des voix (voir les résultats complets sur le site du Ministère de l'Intérieur)
A Saint-Pol sur Mer, la liste menée par Christian Hutin qui était seule en lice est élue au premier tour (82% des voix), avec une participation remarquable pour une élection avec une seule liste (48%). A noter : Christian Hutin, député-maire MRC de Saint Pol sur Mer, est invité dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'a pas tout dit" sur France 2 à 18h50 ce lundi 10 mars.
Rédigé par Chevenement.fr le 10 Mars 2008 à 12:20
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Dépêche AFP, lundi 10 mars 2008, 01h38.
Le maire sortant MRC Etienne Butzbach a devancé dimanche de peu l'UMP Damien Meslot au premier tour de l'élection municipale à Belfort, attestant de l'ancrage du parti de Jean-Pierre Chevènement dans le département tandis que la droite gagnait du terrain aux cantonales.
Belfort, aux mains de Jean-Pierre Chevènement depuis 1983, confirme son attachement au MRC, en plaçant légèrement en tête Etienne Butzbach avec 33,04% des suffrages. Il est suivi de près par le député UMP Damien Meslot (32,34%). Le socialiste Bruno Kern, qui s'est présenté aux municipales à Belfort malgré l'avis défavorable de la direction nationale du PS, ne recueille que 13,20% des voix, ne réussissant pas à capter l'électorat du "Che". De son côté, le Modem Christophe Grudler obtient 16,91% des suffrages. Après sa lourde défaite aux législatives de juin, Jean-Pierre Chevènement avait démissionné de son mandat, laissant la place à son adjoint Etienne Butzbach et relançant ainsi une lutte fratricide entre le MRC et le PS. Aux cantonales, la droite est bien placée pour conserver le canton de Beaucourt et se trouve en ballottage favorable dans trois autres cantons acquis à la gauche. La gauche conserve le canton de Delle grâce à la réélection dès le premier tour du socialiste Pierre Oser et pourrait en garder deux autres au second tour, dont celui d'Anne-Marie Forcinal, suppléante de Jean-Pierre Chevènement aux législatives de juin. ActualitésLa liste menée par Etienne Butzbach (Mouvement Républicain et Citoyen) arrive en tête au premier tour.
Les résultats (source : AFP, 9 mars 2008, 21h14) :
Inscrits : 27 017 / Votants : 16 160 / Exprimés : 15 551 / Abstention : 40,19% Liste Butzbach (MRC) 5 138 voix - 33,04% Ballottage Liste Meslot (UMP) 5 029 voix - 32,34% Ballottage Liste Grudler (MoDem) 2 629 voix - 16,91% Ballottage Liste Kern (PS) 2 053 voix - 13,20% Ballottage Liste Clerc (EXG) 702 voix - 4,51% Voir aussi les résultats sur le site du Ministère de l'Intérieur. Rappel : le site et le blog de campagne d'Etienne Butzbach Les actes du colloque du 14 janvier sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Jean-Pierre Chevènement a déclaré le lundi 3 mars, à Hyères, où il était venu soutenir une liste de l’union de la gauche conduite par Alain Jaubert, MRC :
« Les Français croyaient avoir élu un Président de la République et il s’aperçoivent qu’ils ont élu un acteur de cinéma télévisé. C’est tous les jours Dallas à l’Elysée. Et quel talent Nicolas Sarkozy ne manifeste-t-il pas dans le rôle de J.R. ! Un rôle qu’il est de plus en plus souvent contraint d’interpréter, coincé qu’il est entre le volontarisme excessif de son programme présidentiel et les contraintes européennes auxquelles il s’est résigné à travers un traité de Lisbonne bâclé.
Les Français payent les pots cassés : euro cher, stagnation, chômage, délocalisations, etc. N’importe, Nicolas Sarkozy est très bon dans le rôle du méchant et, si il avait été candidat à Hollywood, il aurait sûrement remporté l’Oscar, à la place de Marion Cotillard. » Dépêche AFP, lundi 3 mars 2008, 17h52.
Jean-Pierre Chevènement a affirmé lundi que le candidat "dissident" PS à Belfort, qui se présente contre le maire sortant MRC, a pris le "risque" de casser la dynamique à gauche et a appelé à "un rassemblement" au second tour pour éviter que la ville bascule à droite.
Le socialiste Bruno Kern s'est présenté aux municipales à Belfort- malgré l'avis défavorable de la direction nationale du PS- contre Etienne Butzbach, successeur de M. Chevènement. Après sa lourde défaite aux législatives de juin, l'ancien ministre, maire de Belfort depuis 1983, avait démissionné de son mandat, laissant la place à son adjoint. "C'est un risque que les socialistes locaux ont pris, le risque que la dynamique ne soit pas au rendez-vous", a affirmé à l'AFP le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Se disant toutefois "optimiste" sur les chances de son successeur, M. Chevènement propose "un rassemblement des deux listes de gauche au second tour, autour de M. Butzbach, pour battre Damien Meslot", député et tête de liste UMP. Deux conseillers sortants PS et une vice-présidente socialiste de la communauté d'agglomération ont rejoint la liste que conduit M. Butzbach (qui comprend le PCF, des écologistes indépendants et Lutte ouvrière). Bruno Le Roux, responsable national PS aux élections, a déclaré lundi à l'AFP que "ce n'est pas la ville où on pouvait se permettre la division". Les derniers scrutins dans le territoire de Belfort étaient favorables à la droite: à la présidentielle Nicolas Sarkozy était arrivé en tête avec 54,84%, contre 45,16% pour Ségolène Royal. Aux législatives, l'UMP a conservé ses deux sièges: Damien Meslot (58,6% des voix) et Michel Zumkeller qui avec 54,4%, avait battu pour la seconde fois M. Chevènement. M. Kern (à la tête d'une liste qui comprend outre des socialistes, des Verts et le PRG) a souligné lundi auprès de l'AFP que au PS national, on le lui avait "pas demandé" de se retirer. Le PS soutient officiellement le maire sortant, mais n'a pas exclu son challenger pour dissidence. M. Kern qui a reçu le soutien du député socialiste du Doubs Pierre Moscovici, assure: "de toute façon, il y aura fusion des listes au second tour, ce n'est pas la peine d'entrer dans une sanction". Dans une lettre adressée mi-février à M. Chevènement, le Premier secrétaire du PS François Hollande s'était dit "prêt à venir à Belfort entre les deux tours pour permettre le rassemblement de la gauche". A droite aussi, deux listes sont en présence: celle de Damien Meslot et une autre conduite par Christophe Grudler (divers-droite) soutenue par le MoDem. Dépêche AFP, jeudi 28 février 2008, 17h43.
Le président d'honneur du MRC Jean-Pierre Chevènement a qualifié jeudi de "menace tout à fait inacceptable" la recommandation d'indépendantistes corses "aux Français" inscrits sur les listes électorales locales de ne pas se rendre aux urnes aux municipales.
"C'est une menace tout à fait inacceptable. Le FLNC est fidèle à lui-même, c'est-à-dire à l'ethnicisme qui est, je dirais, sa définition même. C'est le refus de la République et ce sont des pressions inadmissibles exercées sur nos concitoyens", a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin, interrogé par l'AFP. Le FLNC-Union des combattants, l'une des principales organisations indépendantistes clandestines en Corse, a lancé mercredi un avertissement aux "Français étrangers aux intérêts vitaux de notre terre de ne pas se rendre aux urnes", dans un communiqué à France 3 Corse. En outre, M. Chevènement "s'étonne de l'absence de réaction des autorités qui, trop souvent, négocient en sous-main avec les indépendantistes corses et cultivent une ambiguïté regrettable". Aucun commentaire n'a été fait par l'exécutif après la publication du communiqué indépendantiste. Par Jean-Pierre Chevènement ancien ministre, président d’honneur du MRC, tribune parue dans Libération, jeudi 28 février 2008
Un malentendu historique originel pèse sur l’actuelle politique économique de la zone euro. La France a cru s’approprier avec l’euro la puissance du mark allemand, mais, en fait, c’est l’Allemagne - en l’occurrence Helmut Kohl et le président de la Bundesbank de 1988 à 1991, Karl Otto Pöhl - qui a imposé ses conditions à la France : indépendance de la Banque centrale, critères de convergence astreignants, prolongés par le pacte de stabilité conclu à Amsterdam en 1997.
Le modèle allemand - lutte exclusive contre l’inflation, indifférence au taux de change - a mis la croissance européenne en berne depuis 1991 et a fait de l’Europe le spectateur impuissant de son déclin économique. Certes l’Allemagne peut aujourd’hui se targuer d’un excédent commercial de 200 milliards d’euros en 2007, mais celui-ci est la contrepartie d’une compression des coûts salariaux et de la demande interne depuis sept ans, qui entraîne chez elle une croissance encore plus faible que chez ses partenaires de la zone euro. La politique économique allemande n’offre pas seulement l’exemple d’une stratégie non coopérative en Europe. Elle constitue pour l’Allemagne même un choix malthusien, privilégiant les intérêts des rentiers et du capital financier sur ceux du monde du travail et sur la croissance. |
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