Jean-Pierre Chevènement a affirmé lundi que le candidat "dissident" PS à Belfort, qui se présente contre le maire sortant MRC, a pris le "risque" de casser la dynamique à gauche et a appelé à "un rassemblement" au second tour pour éviter que la ville bascule à droite.
Le socialiste Bruno Kern s'est présenté aux municipales à Belfort- malgré l'avis défavorable de la direction nationale du PS- contre Etienne Butzbach, successeur de M. Chevènement. Après sa lourde défaite aux législatives de juin, l'ancien ministre, maire de Belfort depuis 1983, avait démissionné de son mandat, laissant la place à son adjoint.
"C'est un risque que les socialistes locaux ont pris, le risque que la dynamique ne soit pas au rendez-vous", a affirmé à l'AFP le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Se disant toutefois "optimiste" sur les chances de son successeur, M. Chevènement propose "un rassemblement des deux listes de gauche au second tour, autour de M. Butzbach, pour battre Damien Meslot", député et tête de liste UMP.
Deux conseillers sortants PS et une vice-présidente socialiste de la communauté d'agglomération ont rejoint la liste que conduit M. Butzbach (qui comprend le PCF, des écologistes indépendants et Lutte ouvrière).
Bruno Le Roux, responsable national PS aux élections, a déclaré lundi à l'AFP que "ce n'est pas la ville où on pouvait se permettre la division".
Les derniers scrutins dans le territoire de Belfort étaient favorables à la droite: à la présidentielle Nicolas Sarkozy était arrivé en tête avec 54,84%, contre 45,16% pour Ségolène Royal. Aux législatives, l'UMP a conservé ses deux sièges: Damien Meslot (58,6% des voix) et Michel Zumkeller qui avec 54,4%, avait battu pour la seconde fois M. Chevènement.
M. Kern (à la tête d'une liste qui comprend outre des socialistes, des Verts et le PRG) a souligné lundi auprès de l'AFP que au PS national, on le lui avait "pas demandé" de se retirer. Le PS soutient officiellement le maire sortant, mais n'a pas exclu son challenger pour dissidence.
M. Kern qui a reçu le soutien du député socialiste du Doubs Pierre Moscovici, assure: "de toute façon, il y aura fusion des listes au second tour, ce n'est pas la peine d'entrer dans une sanction".
Dans une lettre adressée mi-février à M. Chevènement, le Premier secrétaire du PS François Hollande s'était dit "prêt à venir à Belfort entre les deux tours pour permettre le rassemblement de la gauche".
A droite aussi, deux listes sont en présence: celle de Damien Meslot et une autre conduite par Christophe Grudler (divers-droite) soutenue par le MoDem.
Le socialiste Bruno Kern s'est présenté aux municipales à Belfort- malgré l'avis défavorable de la direction nationale du PS- contre Etienne Butzbach, successeur de M. Chevènement. Après sa lourde défaite aux législatives de juin, l'ancien ministre, maire de Belfort depuis 1983, avait démissionné de son mandat, laissant la place à son adjoint.
"C'est un risque que les socialistes locaux ont pris, le risque que la dynamique ne soit pas au rendez-vous", a affirmé à l'AFP le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Se disant toutefois "optimiste" sur les chances de son successeur, M. Chevènement propose "un rassemblement des deux listes de gauche au second tour, autour de M. Butzbach, pour battre Damien Meslot", député et tête de liste UMP.
Deux conseillers sortants PS et une vice-présidente socialiste de la communauté d'agglomération ont rejoint la liste que conduit M. Butzbach (qui comprend le PCF, des écologistes indépendants et Lutte ouvrière).
Bruno Le Roux, responsable national PS aux élections, a déclaré lundi à l'AFP que "ce n'est pas la ville où on pouvait se permettre la division".
Les derniers scrutins dans le territoire de Belfort étaient favorables à la droite: à la présidentielle Nicolas Sarkozy était arrivé en tête avec 54,84%, contre 45,16% pour Ségolène Royal. Aux législatives, l'UMP a conservé ses deux sièges: Damien Meslot (58,6% des voix) et Michel Zumkeller qui avec 54,4%, avait battu pour la seconde fois M. Chevènement.
M. Kern (à la tête d'une liste qui comprend outre des socialistes, des Verts et le PRG) a souligné lundi auprès de l'AFP que au PS national, on le lui avait "pas demandé" de se retirer. Le PS soutient officiellement le maire sortant, mais n'a pas exclu son challenger pour dissidence.
M. Kern qui a reçu le soutien du député socialiste du Doubs Pierre Moscovici, assure: "de toute façon, il y aura fusion des listes au second tour, ce n'est pas la peine d'entrer dans une sanction".
Dans une lettre adressée mi-février à M. Chevènement, le Premier secrétaire du PS François Hollande s'était dit "prêt à venir à Belfort entre les deux tours pour permettre le rassemblement de la gauche".
A droite aussi, deux listes sont en présence: celle de Damien Meslot et une autre conduite par Christophe Grudler (divers-droite) soutenue par le MoDem.