Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Sonia Mabrouk sur Europe 1, dans l'émission "L'Invité d'Europe soir", le jeudi 7 décembre.
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Rédigé par Chevenement.fr le 8 Décembre 2018 à 09:34
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Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité de Zemmour & Naulleau sur Paris Première, mercredi 5 décembre 2018.
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(Jean-Pierre Chevènement s'exprime à partir de 1h06 d'émission.)
Carnet de Jean-Pierre ChevènementIntervention de Jean-Pierre Chevènement, représentant spécial de la France pour la Russie, lors de la rencontre franco-russe "Innovation et intégration" (Dialogue de Trianon), devant les anciens élèves du MGIMO (Institut d’État des Relations internationales) et de Sciences Po Alumni, mercredi 28 novembre.
Je suis particulièrement heureux de m'exprimer devant les anciens élèves du MGIMO où j'ai donné deux conférences en 2006 et 2013, en présence de son président M. Torkunov et devant les anciens de Sciences Po dont j'ai suivi les enseignements de 1957 à 1960, à une époque où les promotions ne comptaient que trois cents élèves. Mon intervention concernera le rapport à l'Histoire chez les Russes et chez les Français.
Entre l’innovation qui regarde vers l’avenir et les religions auxquelles s'adossent consciemment ou non nos civilisations, il y a l’Histoire telle que nous nous la racontons, le récit que nous nous faisons de ce qui unit le passé, le présent et l’avenir. Un pays ne peut être pensé sans son histoire. Fernand Braudel a écrit : « L’identité d’un peuple, c’est son histoire, toute son histoire, en gardant à l'esprit qu'il reste une route vers l'avenir ». Comme l’a déclaré Mezouev, un philosophe russe : « Si le passé ne contient rien de positif, alors il n’y a pas d’avenir. Il ne reste plus qu’à se laisser aller et à sombrer dans le sommeil ». La Russie comme la France ont besoin de comprendre leur passé pour forger leur avenir. Agenda et médiasEntretien de Jean-Pierre Chevènement pour l'hebdomadaire Marianne, propos recueillis par Hadrien Mathoux, 29 novembre 2018.
L'Allemagne ne cesse, ces derniers mois, de remettre sur la table l'idée que la France partage avec ses partenaires européens son siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. Pour "Marianne", l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement analyse les implications d'une telle idée et ses conséquences potentielles.
Que pensez-vous de l’idée consistant à partager avec l’Union européenne le siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU ? Cette idée est contraire à la charte des Nations unies de 1945, qui confère à la France le rôle de membre permanent du Conseil de sécurité, avec droit de veto. Elle est de surcroît impraticable. Comment vingt-sept pays pourraient-ils s’entendre pour l’exercice du droit de veto ? Ce serait réduire l’Europe à l’impuissance. Au contraire, la France saura, d’une voix claire, faire valoir les intérêts européens. L’Allemagne doit nous faire confiance. Comment interpréter cette nouvelle prise de position des Allemands ? Quelle est leur stratégie ? Le « forcing » allemand qui s’exprime par la bouche du vice-chancelier s’inscrit dans une longue suite d’initiatives unilatérales prises sans concertation préalable avec la France, comme la sortie du nucléaire en 2011, la règle d’or en matière budgétaire en 2009-2012, la menace de jeter la Grèce en dehors de la zone euro, l’ouverture de l’Union européenne à l’afflux des réfugiés en 2015, etc… L’Allemagne avait déjà imposé, en 2008, la reprise dans le texte du traité de Lisbonne de la « substance » du projet de traité constitutionnel européen rejeté à 55% par le peuple français. Les actes du colloque du 24 septembre 2018 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Communiqué de Jean-Pierre Chevènement
Au moment où le gouvernement s’apprête à publier la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), il faut rappeler que la transition énergétique engagée par l’Allemagne, selon des modalités qui lui sont propres, entraînent un doublement de la facture d’électricité payée par les ménages allemands par rapport à celle acquittée par les ménages en France.
Évitons de nous tirer une balle dans le pied en programmant la fermeture de nos centrales nucléaires. Celles-ci sont déjà largement amorties, et elles peuvent être prolongées à moindres frais dans des conditions qui préservent la sécurité. N’abandonnons pas cet atout majeur de notre pays dans la compétition internationale que constitue la maîtrise du cycle complet de l’énergie nucléaire. L’écologie punitive, ça suffit ! Il est temps que le gouvernement intègre les considérations de coût dans un dispositif qui a été mis en place, il faut le rappeler, lors du quinquennat précédent par le gouvernement socialiste, au lendemain de la décision unilatérale de l’Allemagne de "sortir du nucléaire", ruinant ainsi la perspective d’une politique européenne de l’énergie cohérente. La France n’a pas à s’aligner sur un modèle allemand plus que problématique, eu égard à l’explosion des émissions de gaz à effet de serre engendrée par le recours au charbon rendu nécessaire par le caractère intermittent du solaire et de l’éolien. Jean-Pierre Chevènement était l'invité du Grand Face-à-face sur France Inter, une émission animée par Ali Baddou, avec la participation de Natacha Polony et Raphaël Glucksmann, le samedi 17 novembre.
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Entretien de Jean-Pierre Chevènement pour La Nouvelle République, propos recueillis par Eric Joux, 10 novembre 2018.
Faire connaître l’islam pour mieux le faire accepter est l’une des missions de la Fondation de l’Islam de France, dont l’ancien ministre a pris la présidence il y a deux ans. La tâche reste immense.
A 80 ans, Jean-Pierre Chevènement reste un homme pressé. La diction est posée, réfléchie, mais l’emploi du temps serré. Dans son bureau de la rue de Bourgogne à Paris, celui de sa Fondation Res Publica qui phosphore, depuis 2005, pour « proposer des choix de politiques publiques », l’ancien ministre est prêt à parler de tout. De la Russie, de l’Europe, de la défense ou de l’un de ces nombreux thèmes que sa longue expérience publique lui a permis de maîtriser. Nous attendions l’islam, ce sera l’islam. |
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