Vous pouvez accéder aux derniers articles sur l'élection de Jean-Pierre Chevènement au Sénat en cliquant sur les deux liens ci-dessous qui agrègent des centaines de sources de presse.
Rédigé par Chevenement.fr le 21 Septembre 2008 à 20:54
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Dépêche Associated Press, 21 septembre 2008, 18h34.
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a été élu dimanche sénateur du Territoire-de-Belfort, selon les résultats officiels.
Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a obtenu 149 voix de grands électeurs au second tour de scrutin contre 127 pour Yves Ackermann (PS) et 79 pour l'UMP Robert Creel. Voir aussi les résultats sur le site du Sénat. Dépêche AFP, 21 septembre 2008, 13h47.
Jean-Pierre Chevènement, président du MRC, est arrivé dimanche en tête du premier tour des sénatoriales dans le Territoire-de-Belfort avec 127 voix contre 111 pour son adversaire socialiste, le sénateur sortant Yves Ackermann.
"J'attends un désistement républicain et je considère qu'il est normal qu'il y ait un désistement de la gauche républicaine", a déclaré M. Chevènement après le dépouillement. Le secrétaire national du PS aux élections, Bruno Le Roux, avait assuré début septembre M. Chevènement du soutien du parti s'il arrivait en tête au premier tour. Mais M. Ackermann a déclaré à l'issue du premier tour qu'il se maintenait. Les actes de la table-ronde du 26 mai sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
L'émission "En toute franchise" dure 10 minutes et est podcastée sur le blog ci-dessous.
France Culture peut être écoutée sur 93.5 FM en région parisienne. Toutes les autres fréquences ici.
Dépêche AFP, dimanche 7 septembre 2008, 14h39.
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et l'eurodéputée Marie-Noëlle Lienemann ont appelé à une refondation de la gauche dimanche lors de la deuxième université d'été du MRC, en réclamant un grand parti "solide" et "uni".
L'ancien ministre de l'Intérieur qui est en lice pour les sénatoriales du 21 septembre a estimé que "si la gauche n'est pas capable de concevoir un sursaut civique et démocratique salvateur, elle ne reviendra pas au pouvoir en 2012". Selon lui, la gauche est frappée d'un "malaise intellectuel" responsable d'une absence de projet. Il considère que "la gauche a besoin d'un projet solide s'inscrivant dans une vision d'avenir" et de "s'affranchir du capitalisme financier". M. Chevènement a appelé de ses voeux une fédération à gauche pour 2012 tout en se disant partisan de larges primaires. Auparavant, Marie-Noëlle Lienemann a rappelé que "jamais la gauche n'est arrivée au pouvoir si elle n'était pas unie". "Il faut engager une nouvelle étape vers l'unité de la gauche vers une alliance globale", a-t-elle déclaré. Henri Emmanuelli a fustigé de son côté le PS qui fait face à un "tabou total" en ce qui concerne la question du libre-échange. Il s'est dit "ouvert" à un grand parti à condition d'une "représentation proportionnelle" des sensibilités. L'université d'été du MRC, la deuxième depuis 2003 a réuni quelque 250 participants nationaux et une centaine de locaux et avait pour thème la mondialisation et la nation républicaine. Projet d’intervention de Jean-Pierre Chevènement lors de l'université d'été du MRC, Belfort, dimanche 7 septembre 2008 (seul le prononcé fait foi). Le discours intégral est disponible en format audio à la fin de l'article.
I – Le ralliement à contretemps de la gauche au libéralisme.
La crise de la gauche en France et en Europe tient pour l’essentiel, à mon sens, au fait qu’elle s’est progressivement résignée à accepter comme une fatalité la domination du capital financier, la dictature de l’actionnariat et la loi des multinationales qui, au nom de la globalisation, mettent en concurrence les territoires et les mains-d’œuvre. La mondialisation est une stratégie. Les « armées de réserve industrielle » des pays à bas coûts de production pèsent sur les salaires et la protection sociale en France et en Europe occidentale, mais les pays émergents comme la Chine ne sont pas les premiers responsables de cette régression. Le capitalisme financier qui les domine, eux aussi, n’a pas attendu l’émergence de ces pays pour opérer, dès les années quatre-vingt, le grand renversement du partage de la valeur ajoutée entre le travail et le capital au profit de ce dernier. C’est ce capital financier qui met en œuvre la stratégie de la globalisation. Le chômage a été le principal moyen utilisé pour opérer une véritable déflation salariale, ainsi en France à partir de 1983. La dérégulation qui a suivi s’insérait dans un dessein libéral néo-conservateur, né dans le monde anglo-saxon et mis en œuvre à partir de la victoire électorale en Grande-Bretagne de Mme Thatcher en 1979 et de M. Reagan aux Etats-Unis, l’année suivante. Cette volonté de déréglementation généralisée théorisée au départ par des économistes comme Friedrich Hayek et Milton Friedman, a correspondu à la volonté des Etats-Unis d’ouvrir les marchés aux produits de leurs multinationales et à leurs investissements, en cassant l’intervention des Etats dans l’économie et en faisant reculer partout, y compris à domicile, l’Etat providence. Cette politique a été mise en œuvre, au niveau mondial, par le GATT, devenu OMC en 1994, et par les politiques d’ajustement structurel du FMI. Elle a été relayée par l’Europe libérale à travers l’Acte Unique de 1987 et le traité de Maastricht de 1992. Elle a enfin été parachevée politiquement par le rapprochement entre les Etats-Unis et la Chine, et l’ouverture de celle-ci aux multinationales dans les années 78-80, et surtout par l’implosion du communisme en 1989-91, suivie de l’application de thérapies de choc libérales aux ex « pays socialistes ». Pour la première fois depuis 1914, l’économie de marché coïncidait à nouveau avec les limites de la planète. C’est ce capitalisme financier qui n’a pu se développer et ne peut se survivre qu’avec le soutien de l’Hyperpuissance américaine qui se débat aujourd’hui dans d’insolubles contradictions.
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Article écrit par Eric Haquemand, Le Parisien, samedi 6 septembre 2008.
«Etiam mortuus redeo… » : « Même mort, je reviens… » Jean-Pierre Chevènement le dit avec érudition mais conviction : à 69 ans, l’heure de la retraite n’a pas sonné. Pour la première fois dans sa (très) longue carrière, l’ancien ministre de François Mitterrand est candidat aux élections sénatoriales du 21 septembre dans le Territoire de Belfort.
Lire la suite de l'article sur le site du Parisien. |
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