Poursuite du programme de colloques de la Fondation Res Publica lundi 18 octobre 2010 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
Avec la participation de :
Rédigé par Chevenement.fr le 13 Octobre 2010 à 12:36
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Agenda et médiasIl répondait aux questions d'Emmanuel Kessler (Public Sénat) et Aude Moracchini (LCP-An).par Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de la Défense, Saint-Louis des Invalides, 5 octobre 2010
Je veux rendre au général Pierre-Marie Gallois qui nous a quitté le 23 août 2010, l’hommage dû à ce grand patriote, stratège éminent auquel la France doit, pour une grande part, d’avoir pu se doter des moyens d’une défense indépendante. Ce fut pour lui une grande épreuve que la vie presque centenaire du général Gallois ait coïncidé avec la crise nationale de longue durée dans laquelle la France est entrée depuis les années 1930.
Le général Pierre-Marie Gallois a vingt-neuf ans quand le foudroie, à Alger, le désastre de juin 1940. Pour le jeune officier de l’armée de l’Air, moderniste et déjà imbu des idées sur le bombardement stratégique du général italien Douhet, le patriotisme va désormais s’énoncer simplement : « Plus jamais ça ! Plus jamais juin 1940 ! » Exécrant les responsables de la capitulation, il rejoint, en 1943, les Forces Aériennes de la France Libre puis le Bomber Command britannique au sein du groupe « Guyenne ». Engagé sur le front de l’Orne en juillet 1944, il effectuera 27 missions de bombardement lourd sur l’Allemagne et cinq missions de ravitaillement en essence d’Arnhem en Hollande. De ces missions dangereuses, plus de la moitié des équipages engagés ne revinrent pas, soit le taux de pertes le plus élevé de l’aviation française pendant toute la durée de la guerre. Le général Gallois est cité à l’ordre de l’armée aérienne en 1945 ; il reçoit la Croix de guerre et est fait chevalier de la Légion d’Honneur.
Rédigé par Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de la Défense le 5 Octobre 2010 à 13:30
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Intervention du sénateur Jean-Pierre Chevènement lors du débat sur le projet de loi sur la régulation bancaire et financière, Sénat, jeudi 30 septembre 2010.
I – Rappelons-nous c’était il y a deux ans tout juste : le 15 septembre 2008, la crise des subprimes entrainait la faillite d’une banque qui comptait à Wall Street, au nombre des plus grandes : Salomon Brothers. Le capitalisme financier, dans son entier, en était ébranlé. Il se révélait comme un système d’avidité, prisonnier du court terme. Les dogmes sur lesquels le néolibéralisme avait prospéré - efficience des marchés, capacité à s’autoréguler - apparaissaient soudain comme des mythes. Or, ce sont ces mythes qui avaient conduit à une déréglementation généralisée dans le monde anglo-saxon depuis l’élection de Mme Thatcher et M. Reagan et en Europe même, avec l’Acte unique de 1987 et ses 300 directives d’application. La crise de 2008-2009 fut le temps des grandes proclamations : il était temps, nous dit le Président de la République, le 28 septembre 2008 à Toulon, de moraliser le capitalisme financier, d’en finir avec la spéculation, les bonus, les paradis fiscaux, etc. On entendit même M. Sarkozy dire qu’il voulait tordre le cou au capitalisme financier pour sauver le capitalisme, celui des entrepreneurs, acteurs de l’économie réelle. Il oubliait simplement de pointer la responsabilité des politiques qui avaient rendu possible ce système d’avidité, en déréglementant à tout va l’économie, et particulièrement la sphère financière.
On loua la réactivité du Président de la République qui, après le discours de Toulon, s’envola pour Washington afin de convaincre le Président Bush de créer et de réunir un G20. Des plans de refinancement de l’économie puis, face à la récession, des plans de relance massifs ont été mis en œuvre. Le contribuable, appelé à la rescousse, n’a pas rechigné. C’était le grand retour des Etats. Le Parlement a approuvé. Et c’est un fait que la liquidité bancaire a pu être préservée et la récession surmontée. Ce coup d’arrêt a un prix : une dette publique impressionnante s’est substituée à la dette privée. La Commission européenne a dû s’asseoir sur tous les dogmes libéraux proclamés par les traités européens. Elle a aussi approuvé, comme le rappelle notre rapporteur, M. Marini, des régimes d’aide au secteur financier à hauteur de 4 131 milliards d’euros. Adieu Maastricht ! A l’heure du sauve-qui-peut, l’urgence commandait. Rappelez-vous : c’était l’année dernière. Les actes du séminaire du 14 juin 2010 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Avec :
Intervention de Jean-Pierre Chevènement (introduction au débat avec François Hollande) lors de l'université d’été du MRC, Valence, le 5 septembre 2010. Le discours est découpé en trois séquences vidéos ci-dessous.Dépêche AFP, mercredi 22 septembre 2010, 17h46.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu mercerdi à Alger le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et sénateur français Jean-Pierre Chevènement, en visite depuis dimanche en Algérie, a indiqué l'agence de presse APS.
"Je pense que l'entretien que j'ai eu avec le président Abdelaziz Bouteflika contribue à maintenir et à fortifier le lien qui existe entre l'Algérie et la France et qui est tellement important", a déclaré M. Chevènement à la presse à l'issue de cette rencontre. "Il faut veiller sur cette plante (lien, ndlr) précieuse, en créant tant que l'on peut des contacts amicaux", a-t-il ajouté. Il a indiqué avoir évoqué avec le président Bouteflika les problèmes internationaux et la vie politique en général. M. Chevènement a précisé qu'il entretenait une "relation personnelle ancienne" avec le président algérien. Durant son séjour, M. Chevènement a donné deux conférences à Oran et à Alger sur le thème "République, laïcité et religion". Contrairement aux informations publiées dans la presse, je tiens à préciser que la rencontre entre une délégation du MRC et Martine Aubry, prévue de longue date pour le 15 septembre a été annulée deux heures avant l’heure fixée, à la demande du Parti Socialiste.
Il est regrettable qu’une discussion de fond ne puisse pas s’engager sur l’analyse de la crise, notamment sur la crise de l’euro, et sur le redressement, au service de la croissance et de l’emploi, d’une construction européenne qui s’est faite jusqu’ici sans les nations, voire contre elles.
De cette révision de fond dépend pourtant une vraie réussite de la gauche après 2012. |
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