Il s'exprimera notamment sur le débat sur l'"identité nationale", le conseil européen, la question du secret défense et l'actualité politique générale.
Vous pouvez poser vos questions directement sur le site du Figaro.
L'émission sera mise en ligne vendredi dans la soirée sur le site du Figaro, et la vidéo podcastée sur ce blog. Le Figaro en publiera un résumé dans son édition papier.
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Rédigé par Chevenement.fr le 29 Octobre 2009 à 11:07
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Jean-Pierre Chevènement était l'invité de "Questions cribles au Sénat" sur France 3, mardi 27 octobre 2009 à 23h50.Voici la vidéo du débat en séance au Sénat sur l'immigration, le mardi 27 octobre 2009. Le sénateur Jean-Pierre Chevènement y interpelle le Ministre de l'immigration et de l'identité nationale, Eric Besson.
Extrait de la dépêche AFP :
"Je constate, a déclaré Jean-Pierre Chevènement (RDSE), ancien ministre socialiste à l'adresse d'Eric Besson, que votre politique est une politique de surenchère sur le Front national". "Cela ne peut qu'aiguiser les faux débats entre la gauche et la droite en favorisant tous les extrêmes, d'un côté la xénophobie, et de l'autre, le sans-papiérisme aveugle", a-t-il ajouté, opposant une fin de non-recevoir à la proposition de débat du ministre de l'Immigration. Le sénateur du territoire de Belfort a estimé qu'il n'y avait "pas lieu de revenir constamment sur cette définition" de l'identité nationale, "surtout à l'occasion des problèmes posés par l'immigration, sauf à vouloir rouvrir le débat sur les deux conceptions de la nation, tranché par Ernest Renan, sur une conception citoyenne ou une conception ethnique" de l'identité nationale. Intervention de Jean-Pierre Chevènement lors du débat au Sénat sur le « Conseil européen des 29 et 30 octobre 2009 », 27 octobre 2009.
Il me paraît tout à fait prématuré d’évoquer pour 2011 des stratégies de sortie de crise permettant de mettre un terme au financement public de la relance. Les recommandations du Conseil des ministres de l’Economie et des Finances (ECOFIN) du 20 octobre – suppression des incitations budgétaires, assainissement des finances publiques en 2011 au plus tard, coordination des politiques dans le cadre d’une mise en œuvre cohérente du pacte de stabilité et de croissance, accent mis sur les réformes structurelles, transmission à la Commission de programmes de stabilité et de convergence avant la fin de janvier 2010 – sont prématurées et de nature à freiner une reprise qui n’est qu’à peine amorcée.
Chassez le naturel, il revient au galop : nos élites libérales n’ont décidément rien appris et rien oublié. On ne peut pas, en effet, à la fois se féliciter de la réactivité dont les pouvoirs publics ont fait preuve depuis un an, préconiser comme l’a fait le G20 « des plans agressifs pour doper une reprise durable du marché de l’emploi » et appuyer sur la pédale du frein comme le fait M. Joaquim Almunia, Commissaire européen à l’économie, et tous ceux qui proposent un retour rapide à l’application stricte des critères de Maastricht. Le retour de M. Monti appelé par M. Barroso pour faire rapport sur le fonctionnement du marché intérieur est de très mauvais augure : on n’a pas perdu en France le souvenir de l’ancien Commissaire à la Concurrence qui a mis tant d’obstacles au sauvetage d’Alstom, jusqu’à vouloir fermer le site de Belfort ! Intervention de Jean-Pierre Chevènement lors du débat au Sénat sur le « Conseil européen des 29 et 30 octobre 2009 », 27 octobre 2009.
« Les « non » français et hollandais ont été contournés par un vote au Parlement faisant bon marché de la volonté populaire et frappant le traité de Lisbonne d’un soupçon d’illégitimité qui le suivra toujours comme un défaut de naissance. Rien n’a été négligé enfin pour convaincre les Irlandais de retourner leur vote. La démocratie européenne est comme le crocodile : cet animal marche, mais en avant seulement. La marche arrière lui est inconnue.
Le traité de Lisbonne entrant vaille que vaille en vigueur, c’est maintenant donc que les difficultés vont commencer, et d’abord avec la mise en place d’un service diplomatique commun sous l’autorité d’un Haut Représentant qui n’a pas encore été désigné, pas plus que le futur « Président stable » du Conseil européen. D’ores et déjà on discerne les conflits de compétences à venir entre ces deux personnalités d’abord, avec le Président de la Commission ensuite. Ce dernier entend préserver ses compétences acquises, comme le commerce, la politique de voisinage, l’élargissement. Quant au « Président stable », il devra conquérir ses pouvoirs que les textes ne lui donnent pas. Comment le le Président de la République entend-il accommoder « ce mille-feuilles » ? Comment pourrait-il imposer une « présidence forte », dès lors que ni l’Allemagne ni la Grande-Bretagne n’en veulent ? Plutôt qu’un homme politique de second ordre, un grand intellectuel comme Umberto Eco ou un homme mondialement connu comme Zinedine Zidane ferait mieux l’affaire. Dépêche AFP, jeudi 22 octobre 2009, 12h12.
Le président du MRC Jean-Pierre Chevènement a assuré jeudi, en réponse à Eric Besson, avoir toujours respecté, quand il était ministre de l'Intérieur, la règle interdisant qu'on reconduise des immigrés dans leur pays si leur vie pouvait y "être mise en danger".
Le ministre de l'Immigration avait souligné mercredi que le gouvernement de Lionel Jospin, dont M. Chevènement a été ministre, avait reconduit de force dans leur pays des Afghans en situation irrégulière alors que "les talibans étaient au pouvoir". "Il y a eu des reconduites, bien entendu", mais "c'était la paix, c'était avant le 11 septembre 2001" (la force militaire internationale contre les talibans est entrée en fonction en décembre 2001, ndlr), a déclaré M. Chevènement sur France Info. Il répondait pendant 10 minutes aux questions de Jean Leymarie.
L'entretien est également podcasté ci-dessous.
France Info 22102009 (1.05 Mo)
Intervention du sénateur Jean-Pierre Chevènement lors du débat du 21 octobre au Sénat sur la « réforme du lycée ».
C’est un fait nouveau que le Président de la République s’exprime lui-même sur le lycée et c’est un fait heureux tant il est vrai que les 2 200 000 lycéens sont une partie importante de l’avenir de la France.
La réforme du lycée, dont le Président de la République a tracé les grandes lignes est ce qui reste du projet de lycée modulaire imaginé par votre prédécesseur, c’est-à-dire entre nous pas grand-chose. Je souhaite qu’à travers la concertation dont vous êtes chargé, vous puissiez donner à cette réforme la substance qui lui manque. 1. Je m’étonne tout d’abord que les besoins du pays ne soient pas évoqués dans l’intervention du Président de la République sinon au détour et comme par raccroc, à propos de la réforme de la section du bac technologique « sciences et techniques pour l’industrie » (STI). Il y aurait pourtant beaucoup à dire sur la baisse constante du nombre d’étudiants inscrits dans les filières scientifiques de nos universités. Quand j’ai fixé, en 1984-85, à l’Ecole publique de nouveaux objectifs – porter 80 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat, et non pas au bac comme l’a dit Mme Morin-Desailly, créé le baccalauréat professionnel et régionalisé la construction des lycées, je l’ai fait sur la base d’une étude prévisionnelle sur les besoins du pays à l’horizon 2000, l’évolution des catégories socioprofessionnelles, étude commandée à la filiale d’études économiques de la CDC. |
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