Europe, nation, banlieues...Entre tradition et modernité, il répondra à toutes vos questions dans le prochain numéro de "10 minutes avec..." d'Ipol.
Pour poser votre question avant mardi 4 décembre au soir, laissez un commentaire sur le site d'Ipol.
Il s'exprimait dans l'émission de Guillaume Durand lundi 26 novembre à 18h30.
Le podcast peut être écouté ci-dessous.
20071126-europe1.mp3 (2.65 Mo)
Ce colloque est organisé par la Fondation Charles de Gaulle au Sénat, salle Monnerville, les 26 et 27 novembre 2007. Jean-Pierre Chevènement intervient mardi 27 novembre dans la matinée.
Je replacerai mon témoignage sur De Gaulle, le gaullisme et les élites, dans un contexte plus vaste, si vous le voulez bien, à la fois chronologiquement et dans le champ d’extension des sujets traités.
Dans l’analyse qu’il fait des causes de la défaite de 1940, le général de Gaulle voit surtout les effets : - de la sclérose de la pensée militaire ; - de l’incapacité du régime à dépasser l’horizon du court terme. Il fait l’impasse sur les tropismes sociaux, politiques et diplomatiques des élites d’avant-guerre : hostilité au Front Populaire et à l’URSS, refus de la guerre avec l’Allemagne hitlérienne qu’il convient de détourner par une politique d’apaisement contre l’URSS. Soit qu’il ne veuille pas se laisser entraîner politiquement sur un terrain controversé, soit qu’il préfère s’avancer à couvert dans un souci d’efficacité, le général de Gaulle s’est refusé à anticiper sur les analyses que fera longtemps plus tard Annie Lacroix-Riz « Le choix de la défaite, les élites françaises dans les années 1930 », où l’auteur montre le rôle du Comité des Forges, de la haute banque et de la Banque de France elle-même, de l’Etat-major, d’une presse vénale, et d’une Haute administration gangrenée par l’idéologie profasciste voire noyautée par les organisations d’extrême droite (Synarchie et Cagoule), bref, De Gaulle ne s’étend pas sur la défaillance des élites autres que politiques et militaires : élites sociales, économiques, intellectuelles, etc. Dépêche AFP, vendredi 23 novembre 2007, 16h12.
Jean-Pierre Chevènement et le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan tiendront un meeting commun dimanche 2 décembre à Paris pour demander un référendum sur le nouveau traité européen, ont-ils annoncé vendredi.
Parmi les personnalités annoncées à cette réunion, figurent également la députée européenne PS Marie-Noëlle Lienemann, l'internaute Etienne Chouard, vedette de la campagne du "Non" à la Constitution européenne sur internet en 2005, ou Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du général de Gaulle et figure des milieux souverainistes. Le président du groupe Indépendance et démocratie au Parlement européen, Jens-Peter Bonde, est également annoncé. Le meeting est co-organisé par le Mouvement républicain et citoyen, le parti de Jean-Pierre Chevènement, et Debout la République, le petit parti de Nicolas Dupont-Aignan qui a désormais rompu tout lien avec l'UMP. Dans un communiqué annonçant l'événement, M. Dupont-Aignan invite les "républicains des deux rives" (gauche et droite) à se manifester pour demander un référendum, reprenant ainsi une expression popularisée par Jean-Pierre Chevènement dans sa campagne présidentielle de 2002. "Il ne s'agit pas de fusionner", mais "quand l'essentiel est en jeu, il faut travailler ensemble", a-t-il déclaré à l'AFP. "Puisque la gauche caviar travaille avec la droite libérale" en faveur du traité, "je ne vois pas pourquoi les gaullistes ne travailleraient pas avec les républicains de gauche", a-t-il ajouté.
Tribune de Jean-Pierre Chevènement parue dans Valeurs actuelles, vendredi 23 novembre 2007.
|
Derniers tweets
Abonnez-vous à la newsletter
Dernières notes
Appel aux dons de la Fondation Res Publica
07/11/2024
Hommage à Jean-Paul Escande
19/10/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Laïcité : défis internes, défis externes"
09/09/2024
Hommage à Gérard Cureau
02/09/2024
Hommage à Louis Mermaz
19/08/2024
Derniers commentaires
Mots-clés des 30 derniers jours
|