Agenda et médiasL'émission, présentée par Valérie Trierweiler, dure 52 minutes. Elle peut être visionnée ci-dessous en 4 parties. Voici la première partie :
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Rédigé par Chevenement.fr le 23 Avril 2008 à 13:10
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Communiqué de presse de Jean-Pierre Chevènement, vendredi 18 avril 2008.
Avec Aimé Césaire, une grande voix, libre et fraternelle, vient de s’éteindre. Celle d’un poète enraciné dans sa terre et fidèle à son peuple, défrichant les chemins de l’avenir. Celle d’un homme incarnant l’idéal d’égalité contre tous les asservissements.
Aimé Césaire était le symbole de la fierté et la dignité d’un combat émancipateur qu’il a mené par la plume et par l’action. Nul n’oubliera qu’il fut, à la Libération, l’avocat de la création des départements d’outre-mer. Il a donné aux lettres françaises un éclat magnifique et à l’engagement politique sa valeur exemplaire. La France vient de perdre un de ses plus grands fils.
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Il est interrogé par Frédéric Rivière pendant 15 minutes.
L'émission peut être écoutée sur le site de Radio France International en direct ou sur votre radio (89 FM à Paris). Elle est podcastée ci-dessous.
Entretien de Jean-Pierre Chevènement avec Pierre Lelouche, propos recueillis par Patrice de Méritens, Le Figaro Magazine, samedi 12 avril 2008.
« C'est l'arrêt de l'antiaméricanisme comme carte de visite de la France », observe Pierre Lellouche. « Mais il faut d'abord être indépendant pour se faire respecter », lui répond Jean-Pierre Chevènement.
Le Figaro Magazine - La présence renforcée de la France en Afghanistan ne constitue-t-elle pas un signal fort pour un retour accéléré au sein de l'Otan en 2009 ? Pierre Lellouche - Si de Gaulle nous a fait sortir en 1966 du commandement intégré, c'était pour éviter de voir la France entraînée dans des situations d'escalade de guerre nucléaire que nous n'aurions pas pu contrôler, ou de conflits - comme le Vietnam, par exemple - que nous n'aurions pas souhaités. Cela dit, la France est toujours demeurée membre de l'Alliance. Depuis, le monde a changé, le mur de Berlin est tombé, et l'Alliance est désormais le plus souvent utilisée comme bras armé de l'ONU, des Balkans à l'Afghanistan. Nous réintégrons donc une autre alliance dans une configuration stratégique différente. Le premier sens à donner à ce geste est symbolique : l'arrêt de l'antiaméricanisme comme carte de visite de la France. Mais au-delà, l'ambition du président de la République est d'imaginer une alliance équilibrée entre deux pôles, l'un américano-canadien, l'autre le pôle européen de la défense. Or, l'Histoire du demi-siècle écoulé montre que nous ne réussirons pas, nous Français, à impulser une défense européenne digne de ce nom contre les Etats-Unis. Elle ne peut se faire qu'en complémentarité. La nouveauté de Bucarest a été de l'affirmer tant du côté français et européen qu'américain. A Nicolas Sarkozy d'impulser cette dynamique lors de sa présidence de l'Europe. Si les deux conditions sont réunies : défense européenne d'un côté, signal fort des Américains de la part du successeur de George Bush, alors le donnant-donnant se réalisera au prochain sommet de l'Alliance, en 2009. Les intentions sont là. Cela étant, je le dis avec prudence... Jean-Pierre Chevènement - Et vous faites bien car, compte tenu du texte du traité de Lisbonne, on se demande ce qui peut rester de la défense européenne étroitement asservie à l'Otan : une alouette, un cheval ! A la limite, l'Otan voudra bien sous-traiter à une pseudo-défense européenne quelques obscures missions de maintien de la paix en Iturie, au nord-est de la République démocratique du Congo, ou bien encore au Kosovo, tandis qu'on nous demandera de renforcer nos effectifs en Afghanistan pour soulager les Américains concentrés ailleurs, sur l'Irak aujourd'hui, sur l'Iran demain. Enlisement garanti. Dépêche AFP, jeudi 10 avril 2008, 16h52.
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a affirmé jeudi qu'il excluait un "retour" au PS mais souhaitait la création d'"un grand parti de toute la gauche" avant 2010, pour "gagner" la présidentielle de 2012.
"J'exclus le retour au Parti socialiste, mais je n'exclus pas la participation du MRC dans un grand Congrès de refondation de toute la gauche avec ceux qui voudront venir", a dit l'ancien ministre sur France 24. Il a invité notamment les communistes à se joindre à cette démarche, estimant qu'ils pourront "mieux employer leur énergie dans un grand parti de toute la gauche que dans un parti devenu à certains égards résiduels". Dépêche AFP, jeudi 10 avri 2008, 16h17.
Jean-Pierre Chevènement a estimé jeudi que la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait commis une "erreur" en remettant en cause la "cohésion gouvernementale".
"Cet incident est plutôt amusant, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet l'a ouverte", a plaisanté sur France 24 l'ancien ministre, dans une allusion à sa célèbre formule "un ministre, ça ferme sa gueule et si ça veut l'ouvrir ça démissionne". Il s'était appliqué à lui-même sa doctrine en démissionnant trois fois de ses postes ministériels. Selon lui, le fait que la secrétaire d'Etat ait "traité de lâche, y compris M. (Jean-Louis) Borloo, qui est le ministre auquel elle est rattachée" et "Jean-François Copé", chef de file des députés UMP, "traduit un certain état d'esprit à l'intérieur gouvernement et de la majorité. Ca fait désordre". Jean-Pierre Chevènement est invité de France 24 pour 25 minutes de débats.
L'entretien peut être regardé sur le site de France 24.
Dépêche AFP, lundi 7 avril, 16h35.
Le PS s'est déclaré lundi d'accord pour une "accélération du travail commun à gauche", au lendemain de la prise de position du MRC de Jean-Pierre Chevènement en faveur de "la constitution d'un grand parti de la gauche".
"Nous partageons avec lui la préoccupation que la gauche se réunisse et se mette au travail autour de ses comités de liaison ou de structures fédératrices dès que cela sera possible", a affirmé le secrétaire national Bruno Le Roux lors du point de presse hebdomadaire du parti. "Nous partageons cette nécessité d'accélération du travail commun à gauche. Nous prendrons avec lui et avec d'autres les initiatives permettant d'accélérer ce travail commun à gauche", a ajouté le responsable PS. Réuni dimanche, le conseil national du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a exprimé "la volonté du MRC de s'inscrire dans un processus de refondation républicaine par la création d'un grand parti de toute la gauche", en soulignant que "cette refondation ne saurait en aucun cas être confondue avec une adhésion au PS". Président d'honneur du MRC, M. Chevènement avait pris position en ce sens au lendemain du second tour de l'élection présidentielle de 2007. |
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