Agenda et médias



Le 15 août 2008, l'émission "Grandes traversées" proposait, dans une série intitulée "Un autre De Gaulle", un dialogue entre Régis Debray et Max Gallo, entrecoupé d'interventions de Jean-Pierre Chevènement.


Un autre De Gaulle
Voir la présentation de l'émission sur le site de France Culture :
"Que ce soit lors de la montée des périls entre les deux guerres, le 18 juin 1940, puis au moment de la guerre d’Algérie, le Général a prouvé qu’il était doté d’un flair et d’un sens de l’Histoire qui ont fait de lui un visionnaire sans pareil ; il sentait les gens, les choses et les situations, quitte à avoir raison trop tôt. Ce qui entraîne souvent une popularité inconfortable et une marginalité douloureuse. Des désagréments somme toute sans importance à qui entend incarner la France dans la durée. Oui, la France, tout simplement.

Bilan de la série. Face à face sous forme de bilan Max Gallo- Régis Debray, avec des interventions de Jean-Pierre Chevènement."

L'émission est podcastée ci-dessous.

Rédigé par Chevenement.fr le 8 Février 2009 à 13:50 | Permalien | Commentaires (8)

Article de L'Est républicain, samedi 7 février 2009.
Chevènement juge « un peu faible » le plan de relance d'une droite « qui ne sait pas où elle va (...) en matière économique ».


« Nous sommes otages des banquiers »
Sourire amusé : Jean-Pierre Chevènement n'est pas candidat à un poste d'ouverture. S'il a rendu un hommage à Nicolas Sarkozy lors de la venue du chef de l'État à Vesoul le 16 janvier, c'est que l'homme l'intéresse. « J'ai simplement dit qu'il était réactif », a-t-il expliqué dans « L'entretien », le nouveau rendez-vous d'actualité proposé depuis hier sur www.estrepublicain.fr.
Ce jour-là, le propos aimable ne valait pas approbation de l'action du président de la République. Son plan de relance est « un peu faible sur l'investissement », a insisté le sénateur MRC de Belfort. Il « devra inévitablement être suivi de beaucoup d'autres » parce que « la crise est durable et profonde » et que « nous sommes otages des banquiers ».

« Dose de protectionnisme »
Or Nicolas Sarkozy représente « une droite libérale, atlantiste, occidentaliste, décomplexée », a accusé l'ancien ministre. Sa majorité « ne sait pas très bien où elle va à long terme » en matière économique. Mais la relance par la consommation prônée à l'opposé par le PS n'aurait de sens que si elle incluait aussi « une dose de protectionnisme » ou « une certaine préférence communautaire », a-t-il ajouté.

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de la première édition de l'entretien Orange-L'Est républicain. La vidéo est disponible ci-dessous.


Résumé de l'entretien :
Quatre fois ministre, élu neuf fois député du Territoire de Belfort, Jean-Pierre Chevènement reste une voix écoutée de la politique française. Il juge le plan de relance du gouvernement « un peu faible sur l’investissement » mais trouve Nicolas Sarkozy « réactif » et « assez tonique » même si le chef de l’Etat incarne selon lui « une droite libérale, atlantiste, occidentaliste, décomplexée ». Sans illusion sur Barack Obama qu’il voit en « Américain qui veut réaffirmer le leadership américain », M. Chevènement pense « qu’un protectionnisme mesuré » ou à défaut « une préférence communautaire » s’imposent face à une crise économique qu’il prédit « durable et profonde ».

Source : Est Républicain et Orange.
Voir également l'article de l'Est Républicain : « Nous sommes otages des banquiers »

Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, le 28 janvier 2009, lors du débat sur la demande du Gouvernement tendant à autoriser la prolongation de l'intervention des forces armées en République de Côte-d'Ivoire, au Kosovo, au Liban, en République du Tchad et en République centrafricaine (opération EUFOR et opérations Boali et Épervier).


Réduire la dispersion de nos engagements
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, nos engagements extérieurs correspondent-ils aux intérêts majeurs de la France ? Telle est la question à laquelle nous devons répondre.

Le mérite des hommes n'est pas en cause ; je m'associe à l'hommage qui leur a été rendu par le président Josselin de Rohan et de nombreux intervenants.

Le Gouvernement vient d'annoncer une réduction, certes légère, du nombre de nos soldats engagés sur des théâtres d'opérations extérieures. Cette réduction n'est-elle pas le préalable d'un redéploiement en direction de l'Afghanistan ?

Je ne conteste que la France ait un rôle à jouer comme membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Elle accomplit là un devoir supérieur, au service de la communauté internationale.
Je ne conteste pas non plus le rôle que la France joue au profit de pays encore fragiles, des États qui ne se tiennent pas toujours très fermement sur leurs jambes, notamment en Afrique, où se trouvent notre histoire et nos intérêts.
Je ne conteste pas davantage le renforcement de notre présence militaire au Proche-Orient afin de faciliter l'application des résolutions de l'ONU.

Mais je m'inquiète d'une dérive, qui correspond à l'évolution du monde et qui conduit notre pays à intervenir de plus en plus dans le sillage de la diplomatie américaine.

Il est interrogé par Frédéric Rivière pendant 10 minutes.


Jean-Pierre Chevènement invité de RFI mercredi 28 janvier à 8h20
L'émission peut être écoutée sur le site de Radio France International en direct ou sur votre radio (89 FM à Paris). Elle est podcastée sur le blog ci-dessous.

Ce colloque est organisé à l'Institut du Monde Arabe par la Fondation Safadi, l'IRIS et l'Institut du Monde Arabe, mardi 27 janvier 2009 entre 13h30 et 18h.


Jean-Pierre Chevènement invité du colloque Le Liban dans l'union pour la méditerranée
Jean-Pierre Chevènement interviendra dans la table-ronde de 14h45 : "L'économie libanaise dans l'économie des pays arabes méditerranéens"

  • Ouverture de la séance par Christine Lagarde, Ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi
  • Président : Pascal Boniface, Directeur, IRIS
  • Hervé de Charette, Député, Président de la Chambre de Commerce franco-arabe, ancien ministre
  • Jean-Pierre Chevènement, Sénateur du Territoire de Belfort, Président du Mouvement Républicain et Citoyen et de la Fondation Res Publica, ancien ministre
  • Toufic K. Gaspard, Économiste libanais
  • Nicolas Sarkis, Directeur du Centre arabe des études pétrolières à Paris

    Le programme complet est disponible sur le site de l'IMA.

Rédigé par Chevenement.fr le 23 Janvier 2009 à 13:03 | Permalien | Commentaires (1)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Devant la tâche difficile qui est la sienne, le Président Obama a trouvé les mots justes dans son discours d’investiture :


calculat0r, flickr, licence cc
calculat0r, flickr, licence cc
-Action ferme et rapide face à la crise économique
-Vigilance vis-à-vis des marchés financiers
-Nouvelles relations fondées sur le respect et l’intérêt mutuel avec le monde arabo-musulman.

En peu de mots, le cap est fixé. Pour aider à le tenir face aux obstacles prévisibles, une France active et déterminée restera nécessaire à Obama et au monde.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 20 Janvier 2009 à 20:15 | Permalien | Commentaires (10)

Intervention de Jean-Pierre Chevènement lors du débat sur la situation au Proche-Orient, le 14 janvier 2009 au Sénat.


Gaza : l'exigence d'une parole juste et libre
Le sens de l'urgence que vous appliquez à une trêve des combats à Gaza est sans doute bienvenu, mais il risque d'occulter les responsabilités de longue durée à l'origine du conflit. La lucidité dont vous vous prévalez est, en ce sens, à courte vue. Le Hamas, dont les positions sont ce qu'elles sont et qu'il n'est pas besoin de partager, a tout de même gagné les élections de 2006 au Conseil législatif palestinien, élections démocratiques et internationalement contrôlées. Il n'a pas été tenu compte du verdict des urnes, même pour tenter de responsabiliser le Hamas. Récusé par Israël et la communauté internationale, il n'est pas considéré autrement que comme une organisation terroriste. Les experts considèrent pourtant que ses positions peuvent évoluer et n'ont pas le caractère caricatural que leur attribue la presse. Le programme électoral et les déclarations politiques de M. Haniyeh, qui fut un temps Premier ministre, en témoignent. Vous-même ne voulez pas de contact direct avec le Hamas, sinon par le canal d'autres États. Ce n'est pas courageux. On ne peut attendre que l'adversaire se conforme à vos vues pour négocier. Vous appliquez, en somme, le boycott voulu par Israël et les États-Unis.

Mais l'absence de contact n'est pas seule en cause. La victoire du Hamas n'est pas arrivée comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Elle est le fruit d'un long pourrissement. La conférence de Madrid, en 1992, a soustrait le problème israélo-palestinien à la compétence de l'ONU. Le processus d'Oslo, de même. Il n'a plus été question, depuis seize ans, d'aucune conférence internationale sous l'égide du Conseil de sécurité.

Le processus d'Oslo a été conçu comme un processus progressif, étiré sur de longues années et plus encore au fil du temps, après l'assassinat d'Itzhak Rabin puis la victoire de M. Netanyahu, en 1996, suivis par la médiation trop tardive, en fin de mandat, du président Clinton, entre l'été 2000 et le début de 2001.
Après l'éclatement de la deuxième Intifada, le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, a été diabolisé. Son successeur, Mahmoud Abbas, pourtant animé d'intentions pacifiques, a été décrédibilisé par la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie, où les implantations ont été multipliées par trois ou quatre depuis les accords d'Oslo. La conférence d'Annapolis a été un échec, la mission du Quartet une farce.
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