L'Humanité, vendredi 14 décembre 2007, page 4.


Traité de Lisbonne : Point de vue de Jean-Pierre Chevènement dans L'Humanité
Le traité de Lisbonne, comme la constitution européenne rejetée le 29 mai 2005, exige une révision constitutionnelle préalable pour pouvoir être ratifié. En effet, comme le stipule l'article 89 de la Constitution relatif à la révision, celle-ci - à défaut d'être approuvée par la voie référendaire qui est le mode normal de révision - doit réunir la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés au Congrès. Les deux cinquièmes du Congrès, à supposer que tous les parlementaires votent, cela fait 363 voix. Or cette minorité de blocage existe si tous les parlementaires se souviennent des engagements qu'ils ont pris à travers les candidats qu'ils ont soutenus pendant la campagne présidentielle. A tous ces parlementaires, et aussi aux autres d'ailleurs, je demande : comment pourriez-vous demain déplorer la crise de la démocratie, le fossé entre le peuple et les élites, l'abaissement du Parlement, si vous deviez vous-mêmes consacrer par votre vote le droit du président de la République de déclarer nul et non avenu un vote référendaire aussi explicite que celui du 29 mai 2005 ?

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 14 Décembre 2007 à 10:53 | Permalien

L'émission dure 7 minutes et est podcastée ci-dessous.


Jean-Pierre Chevènement invité de France Info vendredi 14 décembre à 8h15 : «un spectre hante l'Europe, c'est celui du référendum»
La liste des fréquences de France Info est disponible ici (105.5 FM en région parisienne).

L'émission sur le site de France Info

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Décembre 2007 à 20:30 | Permalien

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Ruth Elkrieff pour un entretien de 5 minutes sur la signature par Nicolas Sarkozy du traité de Lisbonne.



Rédigé par Chevenement.fr le 13 Décembre 2007 à 20:14 | Permalien

Dépêche AFP, jeudi 13 décembre 2007, 18h37.


Traité de Lisbonne: réactions de Dupont-Aignan (DLR) et Chevènement (MRC)
Réactions de Jean-Pierre Chevènement (MRC) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République) à la signature jeudi à Lisbonne du traité européen simplifié:

Jean-Pierre Chevènement (communiqué): "En signant le traité modificatif de Lisbonne, les gouvernements français et néerlandais ont passé outre la décision de leurs peuples, s'exprimant par le suffrage universel lors des référendums de 2005".
"Il est encore temps de donner la parole au peuple: 363 parlementaires français, soit les 2/5e des membres du Congrès, peuvent refuser d'entériner la réforme de la Constitution. En le faisant, ils contraindront le président de la République à revenir au référendum".

Nicolas Dupont-Aignan (communiqué): "Le traité de Lisbonne ressuscite la Constitution européenne massivement rejetée au printemps 2005 par deux pays fondateurs de la Communauté européenne, la France et les Pays-Bas".
"Conscients d'avoir triché avec la démocratie et les peuples, mais résolus comme jamais à passer en force, les dirigeants européens se gardent bien de soumettre ce traité à référendum. Ce refus assumé du suffrage universel démontre que leur construction européenne n'est plus seulement inefficace mais désormais illégitime".
"Il faut tout faire pour empêcher la ratification parlementaire usurpée de ce traité".

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Décembre 2007 à 20:04 | Permalien
Jean-Pierre Chevènement invité d'Europe 1 jeudi 13 décembre à 18h
Jean-Pierre Chevènement était interrogé par Guillaume Durand sur la signature du traité de Lisbonne par Nicolas Sarkozy et sur le procès Colonna.
L'émission est podcastée ci-dessous.

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Décembre 2007 à 18:30 | Permalien

Traité de Lisbonne: silence sur les critiques, Aurélie Windels, arretsurimages.net, jeudi 13 décembre 2007.


A lire : Traité de Lisbonne: silence sur les critiques
Lire le billet sur arretsurimages.net

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Décembre 2007 à 12:53 | Permalien

Son engagement politique, le Traité de Lisbonne, Ségolène Royal, l'euro, l'avenir du PS... Jean-Pierre Chevènement a répondu à toutes vos questions sur iPol.


Dépêche AFP, mardi 11 décembre 2007, 12h44.


Kadhafi à l'Assemblée: condamnation de l'ex-gauche plurielle sauf Chevènement
Les dirigeants de l'ex-gauche plurielle dont François Hollande, réunis mardi à Paris en sommet, ont condamné fermement la venue du président libyen Mouammar Kadhafi, à l'exception de Jean-Pierre Chevènement qui a adopté une position plus nuancée.
"Kadhafi n'a pas sa place à l'Assemblée nationale qui est un lieu où a été proclamée la Déclaration des Droits de l'Homme", a lancé le premier secrétaire du PS François Hollande, à l'ouverture de ce nouveau sommet de la gauche plurielle, rue de Solférino.
"Je ne peux pas oublier que le régime de Kadhafi a été accusé d'actes terroristes contre un avion français. On ne reçoit pas avec les honneurs de la République un dictateur comme Kadhafi", a-t-il poursuivi.
"On peut vendre de la technologie française et des produits de qualité partout sans avoir besoin de se compromettre", a-t-il conclu.
Abondant dans le même sens, la secrétaire nationale communiste Marie-George Buffet a estimé que dérouler "le tapis rouge alors que cet homme est un dictateur, c'est indécent. Nous sommes une République, tout ne peut pas se marchander".
La députée Verte Martine Billard a renchéri : "Il est hors de question de donner un blanc seing de démocratie à quelqu'un qui, il y a peu, détenait des infirmières, a torturé, maintient encore plein de prisonniers".
Il s'agit d'une "visite business et en même temps M. Kadhafi est un grand assassin", a pour sa part déclaré le président du PRG, Jean-Michel Baylet.
Plus nuancé, Jean Pierre Chevènement (MRC) a considéré qu'"on peut faire avancer les droits de l'Homme à l'occasion d'une politique mais on ne peut réduire une politique extérieure aux droits de l'Homme".
"Si on veut faire l'Union de la Méditerranéenne, on doit travailler avec des Etats qui sont sur la rive sud, que ce soit Ben Ali (Tunisie), Bouteflika (Algérie), le roi Mohammed VI (Maroc) ou le président Moubarak (Egypte)", a-t-il fait valoir.
"Rappelez-vous Pascal: 'l'homme n'est ni ange ni bête. Qui veut faire l'ange fait la bête'. Cette phrase s'applique à certains membres du gouvernement", a ajouté l'ancien ministre.

Rédigé par Chevenement.fr le 11 Décembre 2007 à 14:48 | Permalien
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