M. Barroso s’ingère sans pudeur dans le débat électoral français.
« On ne peut pas donner d’instructions précises à la Banque centrale, déclare-t-il sur France 2, parce que cela pourrait mettre en cause la crédibilité de l’euro ». Exit donc l’idée d’un gouvernement économique de la zone euro !
L’organisateur du sommet des Açores devenu Président de la Commission européenne ignore sans doute l’étroite concertation aux Etats-Unis entre le gouverneur de la Banque Centrale et le Secrétaire d’Etat au Trésor. Par ses propos, il outrepasse évidemment les pouvoirs que lui donnent les traités. Les Commissaires européens lui emboîtent le pas : Joaquin Almunia, Neelie Kroes et même le bon Jacques Barrot. Mais où est-il écrit que le Président de la République – à ma connaissance encore en fonctions – veille à faire respecter l’indépendance de la France ? Celle-ci est-elle obsolète comme dirait Mme Neelie Kroes ? Agenda et médiasLes détails sur l'affiche ci-desous.
Alain Jaubert, candidat MRC dans la 1ère circonscription du Var, interviendra également lors de cette réunion publique.
Agenda et médiasLes détails sur l'affiche ci-dessous. La réunion est organisée par les comités de soutien d’Ivry-sur-Seine, du Kremlin-Bicêtre, de Vitry-sur-Seine et de Gentilly. Jean-Luc Laurent (MRC), maire du Kremlin-Bicêtre, candidat aux législatives dans la 10ème circonscription du Val-de-Marne et la candidate suppléante, Michèle Moranchel (PS), maire-adjointe à Ivry-sur-Seine, animeront cette réunion. Le Parti radical de gauche sera représenté par Pierre Martinez, conseiller municipal délégué à Ivry-sur-Seine.Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement est invité de l'émission organisée par France culture « Quelle politique pour la recherche ? » à la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris.
Samedi 31 mars entre 15h05 et 15h50 : Quel programme politique pour la recherche ?
avec François d'Aubert, ancien ministre de la recherche (UMP); Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de la recherche (PS) ; et un représentant de François Bayrou. Débat en direct et en public de la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris. Auditorium de la Cité - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris. Le site de France culture
La sécurité devient à nouveau un thème majeur de la campagne présidentielle. Quel plus terrible aveu de la démagogie de ceux qui il y a cinq ans prétendaient régler le problème avec des coups de menton !
La vérité c’est que la question de la sécurité doit être abordée sans arrogance ni naïveté. Je n’ai pas perdu le souvenir de la levée de boucliers qui avait suivi l’évocation par moi-même des « sauvageons ». Je n’avais pourtant pas choisi par hasard cette expression qui par son sens même (le sauvageon est, à l’origine, un arbre non greffé), liait la sécurité et l’éducation. Sauvageon versus racaille : voilà la différence entre une politique de gauche et une politique de droite en matière de sécurité. Elle n’est pas mince.
« La politique de la France, disait fièrement le général de Gaulle, ne se fait pas à la corbeille ». Nous n’en sommes plus là depuis longtemps : sous les deux gouvernements qui se sont succédés depuis 2002, Péchiney (l’aluminium), Arcelor (la sidérurgie), Thomson (les téléviseurs), les Chantiers de l’Atlantique, c'est-à-dire tout ce qui reste de notre construction navale sont passés sous contrôle étranger. Triste bilan du « patriotisme économique » !
Mais aujourd’hui on fait mieux : c’est la corbeille elle-même, c'est-à-dire la Bourse de Paris, hier encore dominante dans Euronext, qui passe sous le contrôle de la Bourse de New-York (le New-York Stock Exchange). Cette offre publique d’achat se solde par un remarquable succès : 91 % des actionnaires ont apporté leurs titres à l’opération ! On en fait des gorges chaudes dans nos milieux financiers ! Ainsi, Wall Street a pris Paris. Jean-Paul Fitoussi parle ironiquement d’une simple délocalisation du NYSE à Paris, comme si Wall Street avait repris une vulgaire PME. Aucune réflexion sur les conséquences de ce hold-up, en particulier la primauté, désormais assurée, des règles boursières américaines sur lesquelles nous n’aurons plus aucune prise. Aucun débat, même et surtout pas en pleine campagne présidentielle : le sujet n’est pas grand public ou plutôt la question de l’Europe financière n’a pas été posée. On se souvient à peine d’un sommet franco-allemand en 2006, où Mme Merkel et Jacques Chirac avaient souhaité le rapprochement d’Euronext et de la bourse de Francfort. Celui-ci ne s’est pas fait. Et ce sont les mêmes qui parlent aujourd’hui de « relancer l’Europe ». Quelle meilleure démonstration que le vrai pouvoir, depuis longtemps déjà, leur a filé entre les doigts ? Quasiment pas de protestation. Triomphe de la finance mondialisée dans le silence assourdissant d’une opinion anesthésiée. Interrogé par Marianne2007.info, Jean-Pierre Chevènement déclare : «Il semble que beaucoup de gens confondent la nation et le nationalisme. Ça n'a rien à voir. Le nationalisme est une maladie de la nation. Mais la nation, c'est le cadre de la démocratie, c'est une communauté de citoyens, c'est une conquête de la Révolution française. « Vive la nation ! », c'est le cri de Valmy.»Il m’est souvent arrivé de citer le nombre de policiers blessés en service quand j’exerçais les fonctions de ministre de l’Intérieur : 5000 par an. C’était dans les années 1997-2000. Or, j’apprends de source officielle que ce nombre a atteint 11000 en 2006.
Chiffre impressionnant qui correspond à presque 10% de l’effectif des fonctionnaires de la police nationale.
Qu’il y ait dans notre société une montée de la violence, c’est malheureusement une évidence comme le manifeste la montée continue des agressions gratuites ou crapuleuses exercées contre les personnes et bien sûr les policiers. Mais il y a une autre explication qui est dans la doctrine d’emploi de la police : en supprimant la police de proximité et en privilégiant la police d’intervention qui par définition ne connaît pas la population et interpelle souvent à l’aveuglette, M. Sarkozy a contribué à la montée des tensions urbaines. Son expression, à travers des mots qui portent une forte charge de violence, a aussi favorisé ce climat d’intolérance et de non-respect. |
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