La partie la moins à gauche du PS a de toute évidence fait une bonne part du score du candidat centriste le 22 avril. Faut-il évoquer Spartacus, les Gracques et autres Brutus qui s’en sont donné à cœur joie, dès avant le premier tour ?
Les mêmes se prévalent aujourd’hui du chiffre du premier tour pour préconiser la stratégie du « big bang » qui a toujours échoué : en effet, avant de prodiguer quelques alliance que ce soit, il faut d’abord savoir où on habite, qui on est et ce qu’on veut faire. La gauche ne peut exister sans une lecture du monde. Le socialisme s’est toujours défini comme une critique du capitalisme. Cela ne suffit certes pas. Il faut aussi une perspective républicaine, c’est-à-dire une éthique, des principes, une exigence. Ensuite, on peut être « ouvert ». Avec ses 17 millions de voix, Ségolène Royal a ouvert un chemin pour la résistance d’abord et la reconquête ensuite.
*
Pour ce qui concerne les législatives, les candidats du MRC disposent avec l’accord MRC-PS du 9 décembre 2006 d’une bonne plate-forme politique (redressement économique, monétaire et social, de la construction européenne, refondation républicaine et politique étrangère indépendante de la France).
Reste évidemment au Parti socialiste à appliquer loyalement le volet électoral de l’accord MRC-PS. Nous attendons que son bureau national qui avait approuvé à l’unanimité, le 12 décembre 2006, l’accord MRC-PS du 9 décembre, désavoue fermement les candidats socialistes dissidents dans les Ardennes (Sedan) où le MRC présente Gisèle Dessieux, l’Indre (Issoudun) où le MRC présente Marie-Françoise Bechtel, et dans la deuxième circonscription du Territoire de Belfort. Ce respect élémentaire de la parole donnée serait la moindre des choses si le Parti socialiste ne veut pas, par avance, insulter la perspective d’une refondation républicaine de la gauche, bref s’il entend vraiment préparer l’avenir d’une gauche victorieuse, et d’abord de ses propres démons.
Les mêmes se prévalent aujourd’hui du chiffre du premier tour pour préconiser la stratégie du « big bang » qui a toujours échoué : en effet, avant de prodiguer quelques alliance que ce soit, il faut d’abord savoir où on habite, qui on est et ce qu’on veut faire. La gauche ne peut exister sans une lecture du monde. Le socialisme s’est toujours défini comme une critique du capitalisme. Cela ne suffit certes pas. Il faut aussi une perspective républicaine, c’est-à-dire une éthique, des principes, une exigence. Ensuite, on peut être « ouvert ». Avec ses 17 millions de voix, Ségolène Royal a ouvert un chemin pour la résistance d’abord et la reconquête ensuite.
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Pour ce qui concerne les législatives, les candidats du MRC disposent avec l’accord MRC-PS du 9 décembre 2006 d’une bonne plate-forme politique (redressement économique, monétaire et social, de la construction européenne, refondation républicaine et politique étrangère indépendante de la France).
Reste évidemment au Parti socialiste à appliquer loyalement le volet électoral de l’accord MRC-PS. Nous attendons que son bureau national qui avait approuvé à l’unanimité, le 12 décembre 2006, l’accord MRC-PS du 9 décembre, désavoue fermement les candidats socialistes dissidents dans les Ardennes (Sedan) où le MRC présente Gisèle Dessieux, l’Indre (Issoudun) où le MRC présente Marie-Françoise Bechtel, et dans la deuxième circonscription du Territoire de Belfort. Ce respect élémentaire de la parole donnée serait la moindre des choses si le Parti socialiste ne veut pas, par avance, insulter la perspective d’une refondation républicaine de la gauche, bref s’il entend vraiment préparer l’avenir d’une gauche victorieuse, et d’abord de ses propres démons.