Dans cette hypothèse, je devrai convaincre les électrices et les électeurs de ne pas égarer leurs voix. Voici le texte de la lettre que je leur adresse :
Chères Concitoyennes,
Chers Concitoyens,
J’ai décidé, avec le soutien du MRC, du PS et du PRG, de repartir au combat pour regagner la deuxième circonscription du Territoire de Belfort les 10 et 17 juin prochains.
Je sais bien que ce combat n’est pas gagné d’avance, loin de là : plus de 2 300 voix sur environ 40 000 votants séparent au deuxième tour de l’élection présidentielle Nicolas Sarkozy de Ségolène Royal.
Bref, la partie est difficile mais c’est pour cela même que je l’engage. Quand la maison brûle, il faut prendre des risques pour sauver ceux qui vous sont chers.
Chères Concitoyennes,
Chers Concitoyens,
J’ai décidé, avec le soutien du MRC, du PS et du PRG, de repartir au combat pour regagner la deuxième circonscription du Territoire de Belfort les 10 et 17 juin prochains.
Je sais bien que ce combat n’est pas gagné d’avance, loin de là : plus de 2 300 voix sur environ 40 000 votants séparent au deuxième tour de l’élection présidentielle Nicolas Sarkozy de Ségolène Royal.
Bref, la partie est difficile mais c’est pour cela même que je l’engage. Quand la maison brûle, il faut prendre des risques pour sauver ceux qui vous sont chers.
La République a besoin de défenseurs respectés et écoutés. Je ne remets évidemment pas en cause l’élection de Nicolas Sarkozy comme Président de la République. Je souhaite qu’il agisse pour le bien de la France et pour ma part, je le jugerai sur les actes. Mais il n’est pas bon que tous les pouvoirs : politique, économique, financier, médiatique, judiciaire se trouvent concentrés dans les mêmes mains. Il faut un môle d’équilibre à l’Assemblée Nationale. Que des voix puissantes puissent s’exprimer pour défendre les intérêts du peuple. La démocratie et la paix civile ont tout à y gagner.
Vous me connaissez : je ne suis pas un démagogue et je sais me concentrer sur l’essentiel pour défendre les causes qui méritent de l’être.
Notre modèle social (contrat de travail, assurance maladie, retraites, indemnisation du chômage, services publics) va être –n’en doutez pas- remis en cause d’une façon ou d’une autre. Il faudra empêcher la régression sociale et rester vigilant sur la valorisation du travail qui est d’abord celle des salaires. Je pense pouvoir faire entendre une voix juste et forte sur ces questions.
L’avenir de l’emploi dans notre région comme dans le pays dépend beaucoup aussi de la réorientation de la construction européenne. J’y avais veillé dans l’élaboration du « pacte présidentiel » de Ségolène Royal. Nicolas Sarkozy, quant à lui, a prôné l’instauration d’une préférence communautaire, un euro plus faible et donc plus compétitif, et enfin une action résolue contre les délocalisations. Vous pouvez compter sur ma vigilance pour que ces engagements soient tenus.
Je serai toujours un défenseur résolu des valeurs républicaines qui lient la sécurité, l’éducation et la citoyenneté. La fermeté et l’humanisme doivent marcher de pair.
Plus généralement, je crois pouvoir contribuer à la refondation républicaine de la gauche. J’ai engagé avec Ségolène Royal, avec les dirigeants du Parti Socialiste et d’autres partis de gauche, le processus qui doit permettre de faire surgir une force neuve dans le paysage politique.
S’agissant du Territoire de Belfort, celui-ci aussi a besoin d’être défendu : sauvegarde de notre tissu industriel, particulièrement dans la sous-traitance automobile, diversification économique, maintien des services publics en zone rurale, poursuite du désenclavement ferroviaire (TGV) et autoroutier, développement universitaire, rénovation urbaine, équilibre des territoires, etc.
Même lorsque j’ai cessé d’être votre député, j’ai continué à mouiller ma chemise pour sauver Alstom en obtenant du Président de la République le 23 mai 2003 qu’il prenne toutes les mesures conservatoires auprès des banques. Je suis puissamment intervenu pour obtenir, en novembre 2003, le bouclage du dossier TGV. J’ose dire que sans mon action comme président du Centre Hospitalier de Belfort-Montbéliard, le site médian n’aurait eu aucune chance de voir le jour. Comme maire de Belfort et président de la Communauté de l’Agglomération Belfortaine, je n’ai pas ménagé ma peine pour pousser les grands dossiers économiques (aménagement du site Techn’hom, rachat du site « Plutons » au Fougerais), équiper nos villes et nos villages, rénover nos quartiers, poursuivre le développement universitaire, culturel et sportif de l’agglomération. Vous pouvez me juger sur les actes. D’autres, à ma place, auraient laissé tomber. Je vous suis resté fidèle. Mais je ne pourrais pas continuer ma tâche sans le carburant de votre confiance.
C’est pourquoi je vous demande de m’accorder cette confiance : mon seul but est de servir la République et le Territoire de Belfort. Je serai présent, à votre service, si vous le voulez bien.
La presse ne vous laisse rien ignorer des petites animosités personnelles que me vaut une action politique dévouée dans la durée aux idées que je crois justes et bonnes pour le pays. Je suis tout à fait disponible pour en parler librement avec quiconque le désirera. Mais parce que je suis un républicain et un démocrate, j’ai choisi, cette fois-ci plus que jamais de me mettre sous la protection du suffrage universel.
Avec Françoise Bouvier, maire d’Offemont comme suppléante, je solliciterai donc vos suffrages les 10 et 17 juin prochains pour la République, pour la France et pour le Territoire de Belfort !
Vous me connaissez : je ne suis pas un démagogue et je sais me concentrer sur l’essentiel pour défendre les causes qui méritent de l’être.
Notre modèle social (contrat de travail, assurance maladie, retraites, indemnisation du chômage, services publics) va être –n’en doutez pas- remis en cause d’une façon ou d’une autre. Il faudra empêcher la régression sociale et rester vigilant sur la valorisation du travail qui est d’abord celle des salaires. Je pense pouvoir faire entendre une voix juste et forte sur ces questions.
L’avenir de l’emploi dans notre région comme dans le pays dépend beaucoup aussi de la réorientation de la construction européenne. J’y avais veillé dans l’élaboration du « pacte présidentiel » de Ségolène Royal. Nicolas Sarkozy, quant à lui, a prôné l’instauration d’une préférence communautaire, un euro plus faible et donc plus compétitif, et enfin une action résolue contre les délocalisations. Vous pouvez compter sur ma vigilance pour que ces engagements soient tenus.
Je serai toujours un défenseur résolu des valeurs républicaines qui lient la sécurité, l’éducation et la citoyenneté. La fermeté et l’humanisme doivent marcher de pair.
Plus généralement, je crois pouvoir contribuer à la refondation républicaine de la gauche. J’ai engagé avec Ségolène Royal, avec les dirigeants du Parti Socialiste et d’autres partis de gauche, le processus qui doit permettre de faire surgir une force neuve dans le paysage politique.
S’agissant du Territoire de Belfort, celui-ci aussi a besoin d’être défendu : sauvegarde de notre tissu industriel, particulièrement dans la sous-traitance automobile, diversification économique, maintien des services publics en zone rurale, poursuite du désenclavement ferroviaire (TGV) et autoroutier, développement universitaire, rénovation urbaine, équilibre des territoires, etc.
Même lorsque j’ai cessé d’être votre député, j’ai continué à mouiller ma chemise pour sauver Alstom en obtenant du Président de la République le 23 mai 2003 qu’il prenne toutes les mesures conservatoires auprès des banques. Je suis puissamment intervenu pour obtenir, en novembre 2003, le bouclage du dossier TGV. J’ose dire que sans mon action comme président du Centre Hospitalier de Belfort-Montbéliard, le site médian n’aurait eu aucune chance de voir le jour. Comme maire de Belfort et président de la Communauté de l’Agglomération Belfortaine, je n’ai pas ménagé ma peine pour pousser les grands dossiers économiques (aménagement du site Techn’hom, rachat du site « Plutons » au Fougerais), équiper nos villes et nos villages, rénover nos quartiers, poursuivre le développement universitaire, culturel et sportif de l’agglomération. Vous pouvez me juger sur les actes. D’autres, à ma place, auraient laissé tomber. Je vous suis resté fidèle. Mais je ne pourrais pas continuer ma tâche sans le carburant de votre confiance.
C’est pourquoi je vous demande de m’accorder cette confiance : mon seul but est de servir la République et le Territoire de Belfort. Je serai présent, à votre service, si vous le voulez bien.
La presse ne vous laisse rien ignorer des petites animosités personnelles que me vaut une action politique dévouée dans la durée aux idées que je crois justes et bonnes pour le pays. Je suis tout à fait disponible pour en parler librement avec quiconque le désirera. Mais parce que je suis un républicain et un démocrate, j’ai choisi, cette fois-ci plus que jamais de me mettre sous la protection du suffrage universel.
Avec Françoise Bouvier, maire d’Offemont comme suppléante, je solliciterai donc vos suffrages les 10 et 17 juin prochains pour la République, pour la France et pour le Territoire de Belfort !