Une période nouvelle s'ouvre devant nous. Ce serait en effet une vue bien courte des choses de penser que la crise financière liée à l'endettement des ménages américains est désormais surmontée. Cette crise a des causes infiniment plus profondes et anciennes : la principale est la fuite en avant de l'Hyperpuissance américaine dans l'endettement interne et externe et dans le recours à la force militaire qui débouche aujourd'hui sur l'enlisement au Moyen-Orient. Les Etats-Unis n'ont plus les moyens de dominer seuls le monde. Ils vivent depuis trop longtemps au-dessus de leurs moyens. La crise économique se redouble en crise de l'hégémonie. Les Etats-Unis doivent donc accepter l'avènement d'un monde multipolaire et les règles qu'il implique, à commencer par l'obligation où ils sont de remettre de l'ordre dans leurs propres affaires. L'Histoire n'est pas finie, contrairement à ce qu'affirmait Francis Fukuyama au début des années quatre-vingt-dix. Et la crise systémique qui est devant nous, sera grosse de convulsions. L'Europe libérale ne nous y prépare pas. Il faudra la réorienter. La responsabilité de l'Allemagne et de la France sera déterminante. La gauche française ne devra pas se mettre aux abonnés absents comme elle a tendance à le faire, si on en juge par le fade projet de déclaration de principes du PS.
Pour le MRC, le moment est venu d'un nouveau départ. Nos forces sont certes réduites. Nous disposons d'un réseau de 300 élus environ et de quelques places fortes (Belfort où nous avons remporté une belle victoire dès le premier tour, le Kremlin-Bicêtre, Saint-Pol sur Mer, Méry-sur-Oise, etc.). Mais nos militants sont surtout la pointe émergée de l'iceberg républicain. Nous ne sommes pas seuls. Nos sympathisants sont infiniment plus nombreux que nos adhérents. La culture républicaine est bien présente dans le pays. Et on peut même dire que sans l'appoint des deux ou trois millions d'électeurs « républicains » , ceux qui se déterminent à l'aune de l'intérêt général, il n'y a pas de victoire possible pour la gauche comme pour la droite.
Ignorant les querelles de personnes qui agitent le PS, nous avons pris le parti d'intervenir dès notre prochain Congrès, les 21 et 22 juin prochains, en mettant l'accent sur les problèmes de fond.
La crise de la globalisation libérale offre à la gauche républicaine un espace nouveau. Un cycle se clôt. Il dépend de l'ensemble des progressistes, en France, en Europe et dans le monde qu'un nouveau cycle historique s'ouvre. C'est un « New Deal » dont il nous appartient de dessiner les contours pour un monde plus juste.
Pour mettre la gauche française à la hauteur des défis, nous proposons la création d'un grand parti de toute la gauche, sur la base d'Assises préalables auxquelles il incombera de définir les axes d'une refondation républicaine. Une analyse claire et partagée de ce qu'est le capitalisme financier d'aujourd'hui, est pour cela nécessaire.
Des initiatives sont prises. D'autres le seront à brève échéance. Il appartient au MRC d'être le catalyseur de ce vaste mouvement de refondation qui doit porter ses fruits à l'horizon 2012. Pour cela il ne faut pas baisser les bras mais redoubler d'ardeur, avec comme premier objectif de faire de notre Congrès des 21-22 juin au Kremlin-Bicêtre un signal fort que la gauche républicaine et donc l'espoir sont d'abord là où nous sommes.
Ignorant les querelles de personnes qui agitent le PS, nous avons pris le parti d'intervenir dès notre prochain Congrès, les 21 et 22 juin prochains, en mettant l'accent sur les problèmes de fond.
La crise de la globalisation libérale offre à la gauche républicaine un espace nouveau. Un cycle se clôt. Il dépend de l'ensemble des progressistes, en France, en Europe et dans le monde qu'un nouveau cycle historique s'ouvre. C'est un « New Deal » dont il nous appartient de dessiner les contours pour un monde plus juste.
Pour mettre la gauche française à la hauteur des défis, nous proposons la création d'un grand parti de toute la gauche, sur la base d'Assises préalables auxquelles il incombera de définir les axes d'une refondation républicaine. Une analyse claire et partagée de ce qu'est le capitalisme financier d'aujourd'hui, est pour cela nécessaire.
Des initiatives sont prises. D'autres le seront à brève échéance. Il appartient au MRC d'être le catalyseur de ce vaste mouvement de refondation qui doit porter ses fruits à l'horizon 2012. Pour cela il ne faut pas baisser les bras mais redoubler d'ardeur, avec comme premier objectif de faire de notre Congrès des 21-22 juin au Kremlin-Bicêtre un signal fort que la gauche républicaine et donc l'espoir sont d'abord là où nous sommes.