L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a reproché lundi à l'État de n'avoir "jamais fait barrage au nationalisme corse", après un week-end agité par des manifestations à Ajaccio et marqué par des dérapages racistes.
"Il y a toujours eu un comportement très violemment hostile aux immigrés de la part des nationalistes corses, cela ne date pas d'aujourd'hui. On fait barrage au Front national, mais on n'a jamais fait barrage au nationalisme corse", estime-t-il dans une interview à L'Opinion publiée lundi.
"Pour moi, nous sommes en face de deux courants qui n'acceptent pas la République", ajoute l'ancien ministre de la Défense puis de l'Intérieur, qui condamne à la fois les agressions de pompiers survenues dans la nuit de jeudi à vendredi et les manifestations qualifiée d'"irréelles" qui ont mené au saccage d'une salle de prière vendredi.
"Il faut bien comprendre que ces comportements apportent de l'eau au moulin de Daech et de ceux qui veulent mettre la France à feu et à sang", explique M. Chevènement. "Mais ces dérapages ont quelque chose à voir avec l'immense complaisance dont les nationalistes ont bénéficié de la part de tous les gouvernements de gauche et de droite depuis près de quarante ans", juge-t-il.
"Il y a toujours eu un comportement très violemment hostile aux immigrés de la part des nationalistes corses, cela ne date pas d'aujourd'hui. On fait barrage au Front national, mais on n'a jamais fait barrage au nationalisme corse", estime-t-il dans une interview à L'Opinion publiée lundi.
"Pour moi, nous sommes en face de deux courants qui n'acceptent pas la République", ajoute l'ancien ministre de la Défense puis de l'Intérieur, qui condamne à la fois les agressions de pompiers survenues dans la nuit de jeudi à vendredi et les manifestations qualifiée d'"irréelles" qui ont mené au saccage d'une salle de prière vendredi.
"Il faut bien comprendre que ces comportements apportent de l'eau au moulin de Daech et de ceux qui veulent mettre la France à feu et à sang", explique M. Chevènement. "Mais ces dérapages ont quelque chose à voir avec l'immense complaisance dont les nationalistes ont bénéficié de la part de tous les gouvernements de gauche et de droite depuis près de quarante ans", juge-t-il.