Le sénateur Jean-Pierre Chevènement a appelé vendredi l'Allemagne à "rompre avec sa politique de déflation salariale" et à jouer son "rôle de locomotive de l'Europe", estimant qu'il est principalement de sa responsabilité d'empêcher "l'éclatement" de la zone euro.
Il faut que "l'Allemagne rompe avec la politique de déflation salariale qu'elle mène depuis dix ans ans et choisisse de jouer son rôle de locomotive de la zone euro", a affirmé le président du Mouvement républicain et citoyen sur France info.
Selon lui, "l'Allemagne n'a pas trouvé le bon équilibre entre le souci de la compétitivité sur les marchés mondiaux" et "son appartenance à l'Union européenne et à la zone euro". "L'Allemagne est devenue le numéro un européen et privilégie ses propres intérêts", a-t-il assuré.
Tout en restant "critique" à l'égard de la monnaie unique, l'ancien ministre estime qu'il faut chercher "une issue par le haut" à la crise. "Sinon il y aura un processus d'éclatement de la zone euro, parce qu'on n'aura pas su trouver une dynamique d'ensemble, et là, c'est la responsabilité principale de l'Allemagne" qui "fait plus de la moitié de ses exportations vers l'Union européenne".
"Il faut que l'Allemagne fasse bouger le curseur et que la France l'y aide", a estimé M. Chevènement, pour qui "il faut avoir une politique économique coordonnée pour l'ensemble de zone euro".
"On ne peut pas laisser partir la Grèce" de la zone euro car "après, c'est le Portugal, c'est l'Espagne, c'est l'Italie. Et pourquoi pas la France ? Il ne resterait rien du tout", lance-t-il.
Il faut que "l'Allemagne rompe avec la politique de déflation salariale qu'elle mène depuis dix ans ans et choisisse de jouer son rôle de locomotive de la zone euro", a affirmé le président du Mouvement républicain et citoyen sur France info.
Selon lui, "l'Allemagne n'a pas trouvé le bon équilibre entre le souci de la compétitivité sur les marchés mondiaux" et "son appartenance à l'Union européenne et à la zone euro". "L'Allemagne est devenue le numéro un européen et privilégie ses propres intérêts", a-t-il assuré.
Tout en restant "critique" à l'égard de la monnaie unique, l'ancien ministre estime qu'il faut chercher "une issue par le haut" à la crise. "Sinon il y aura un processus d'éclatement de la zone euro, parce qu'on n'aura pas su trouver une dynamique d'ensemble, et là, c'est la responsabilité principale de l'Allemagne" qui "fait plus de la moitié de ses exportations vers l'Union européenne".
"Il faut que l'Allemagne fasse bouger le curseur et que la France l'y aide", a estimé M. Chevènement, pour qui "il faut avoir une politique économique coordonnée pour l'ensemble de zone euro".
"On ne peut pas laisser partir la Grèce" de la zone euro car "après, c'est le Portugal, c'est l'Espagne, c'est l'Italie. Et pourquoi pas la France ? Il ne resterait rien du tout", lance-t-il.