Je ne pense pas que Nicolas Sarkozy soit le mieux placé aujourd’hui pour rassembler le pays. J’ajoute que derrière sa tête, je vois se profiler toutes les têtes du CAC 40. Ce n’est pas avec celles-là qu’on fera bouger les choses !
La France est mûre, aujourd’hui, pour porter une femme à la tête de l’Etat et Ségolène Royal peut permettre –je le crois- un large rassemblement sans sectarisme autour des valeurs qu’elle professe. Dans ces valeurs, j’ai d’autant moins de peine à me reconnaître que je les ai défendues quand elles n’étaient pas à la mode : la notion d’« ordre juste » ne saurait heurter un républicain. Quant à la conception de la nation identifiée à la communauté des citoyens, sans distinction d’origine, elle est la seule qui puisse être opposée victorieusement à la fois à la toute puissance des forces du marché, c’est à dire de l’Argent, et à la vision déformée et xénophobe de la France portée par l’extrême droite. C’est là mon plus vieux combat.
La France est mûre, aujourd’hui, pour porter une femme à la tête de l’Etat et Ségolène Royal peut permettre –je le crois- un large rassemblement sans sectarisme autour des valeurs qu’elle professe. Dans ces valeurs, j’ai d’autant moins de peine à me reconnaître que je les ai défendues quand elles n’étaient pas à la mode : la notion d’« ordre juste » ne saurait heurter un républicain. Quant à la conception de la nation identifiée à la communauté des citoyens, sans distinction d’origine, elle est la seule qui puisse être opposée victorieusement à la fois à la toute puissance des forces du marché, c’est à dire de l’Argent, et à la vision déformée et xénophobe de la France portée par l’extrême droite. C’est là mon plus vieux combat.
Je demande donc aux million cinq cent vingt quatre mille électeurs et électrices qui se sont portés sur mon nom, en 2002, d’avoir foi dans les destinées de la France : l’arrivée de Ségolène Royal à la tête de l’Etat sera un formidable « coup de jeune » donné à l’image de notre pays dans le monde.
Ensuite, bien sûr, comme disait Bracke-Desrousseaux : « les difficultés commenceront ». Mais sommes-nous là pour autre chose ? Et depuis quand avons-nous fui les difficultés ? Qu’elles commencent donc, voila le vœu que je forme, au plus profond de moi-même, en ce début d’année 2007 !
Ensuite, bien sûr, comme disait Bracke-Desrousseaux : « les difficultés commenceront ». Mais sommes-nous là pour autre chose ? Et depuis quand avons-nous fui les difficultés ? Qu’elles commencent donc, voila le vœu que je forme, au plus profond de moi-même, en ce début d’année 2007 !