Extraits de l'entretien :
« Ségolène Royal, pendant sa campagne électorale, a cherché une mise à niveau du PS dans l’urgence. Je l’y ai aidée de mon mieux et je continuerai à le faire, non pas en direction d’une ouverture « centriste » qui n’avait qu’un intérêt tactique entre les deux tours, mais en vue de créer un grand parti de gauche, ancré dans les couches populaires, capable de gouverner et donc structuré par un logiciel républicain.
Il n’y a pas d’autre alternative. La social-démocratie en France n’a pas de sens en raison de l’émiettement syndical et de la tradition de séparation entre le politique et le syndical qui remonte à la Charte d’Amiens (1902). La jeunesse pourra alors s’engager dans ce grand parti de gauche qui est à construire avec elle.
Avec le MRC, je l’aiderai de mon mieux à trouver ses repères. Aucun parti de gauche ne peut se passer d’une grille de lecture du monde. Comprendre le monde pour le transformer, pour changer les règles du jeu de la mondialisation libérale reste un préalable à toute refondation réussie de la gauche française. »
(...)
« La gauche qui se dit antilibérale doit cesser de jeter l’ostracisme sur l’idée républicaine, comme elle l’a fait dans la dernière période. Nous avons toujours lutté pour aider la gauche à lutter contre ses mauvais démons : il y a urgence à redresser ses analyses sur des sujets essentiels comme la nation, l’Europe, la sécurité, les rapports avec les pays du Sud.
Il faut rompre avec les visions angéliques ou laxistes qui ont plombé la gauche face à N. Sarkozy : celui-ci a su récupérer et détourner des valeurs républicaines que la gauche n’aurait jamais dû laisser tomber en déshérence. C’est par ce combat idéologique intransigeant dans la gauche elle-même que commencera la reconquête. Rien n’est perdu. Tout est à reprendre. »
L'entretien intégral sera publié en juin dans Utopie critique et sur ce blog.
« Ségolène Royal, pendant sa campagne électorale, a cherché une mise à niveau du PS dans l’urgence. Je l’y ai aidée de mon mieux et je continuerai à le faire, non pas en direction d’une ouverture « centriste » qui n’avait qu’un intérêt tactique entre les deux tours, mais en vue de créer un grand parti de gauche, ancré dans les couches populaires, capable de gouverner et donc structuré par un logiciel républicain.
Il n’y a pas d’autre alternative. La social-démocratie en France n’a pas de sens en raison de l’émiettement syndical et de la tradition de séparation entre le politique et le syndical qui remonte à la Charte d’Amiens (1902). La jeunesse pourra alors s’engager dans ce grand parti de gauche qui est à construire avec elle.
Avec le MRC, je l’aiderai de mon mieux à trouver ses repères. Aucun parti de gauche ne peut se passer d’une grille de lecture du monde. Comprendre le monde pour le transformer, pour changer les règles du jeu de la mondialisation libérale reste un préalable à toute refondation réussie de la gauche française. »
(...)
« La gauche qui se dit antilibérale doit cesser de jeter l’ostracisme sur l’idée républicaine, comme elle l’a fait dans la dernière période. Nous avons toujours lutté pour aider la gauche à lutter contre ses mauvais démons : il y a urgence à redresser ses analyses sur des sujets essentiels comme la nation, l’Europe, la sécurité, les rapports avec les pays du Sud.
Il faut rompre avec les visions angéliques ou laxistes qui ont plombé la gauche face à N. Sarkozy : celui-ci a su récupérer et détourner des valeurs républicaines que la gauche n’aurait jamais dû laisser tomber en déshérence. C’est par ce combat idéologique intransigeant dans la gauche elle-même que commencera la reconquête. Rien n’est perdu. Tout est à reprendre. »
L'entretien intégral sera publié en juin dans Utopie critique et sur ce blog.