Rédigé par Chevenement.fr le Dimanche 2 Décembre 2007 à 20:31 | Lu 5801 fois
1.Posté par
Robert MORLOT le 03/12/2007 13:19
Dès après le 10 juillet 1940, on a pu compter sur les doigts de mains les fonctionnaires qui se sont opposés à la collaboration avec l'ennemi victorieux, en refusant l'argent public de Vichy. Le 10 juillet 2005 - quel anniversaire, quelle coïncidence - l'Assemblée Nationale mettait au concours 32 postes administratifs divers, à pourvoir. Ce jour-là, il y eut à Villepinte le plus beau bouchon de l'année, causé non pas par une grève à Roissy, mais par l'afflux des candidats motorisés : on a avancé l'effectif d'une division d'infanterie, dont des bataillons de fonctionnaires attirés par la pénibilité de fonctions rémunérées sans doute en conséquence...Quelle illustration d'un marché du travail bien malade. Leurs descendants, ceux de France comme ceux de Bruxelles, ont voté OUI en masse au rérérendum du 29 mai 2005, après une campagne électorale musclée emmenée par Chirac soi-même, suivie comme un seul homme par l'ensemble de l'appareil administratif de l'Etat, de ses différents Corps, des partis politiques et de leurs militants ouiouistes,des médias de l'écriture et de la télévision, de l' establishment, des élites de tous poils, etc. etc.. Eh bien, malgré cette artillerie lourde , notre nom de NON l'a emporté ! Divine surprise ?! Voire, aurait dit Panurge. Hélas, depuis plus de deux ans, la situation s'est dégradée pour notre NON, parce que personne ou presque ne l'a défendu avec constance et énergie, becs et ongles en avant. Pactiser avec l'ennemi, tenter un Montoire de compromission, veni, vidi, mais sans victoire, équivaut à mettre de l'eau dans son vin... Sarkozy a très bien préparé le terrain de manoeuvres : il ne craint même pas un nouveau référendum, il lui suffirait de muscler les entraînements d'il y a deux ans. Quant à son offensive parlementaire pour la fin de l'année, il la mènera comme promis, et avec succès : alea jacta est.