Il est pour le moins déplacé, alors que la question des approvisionnements énergétiques de la France est bien évidemment un problème d’intérêt national que M. Pinault qui se dit l’ami du Président de la République puisse faire monter les cours de l’action « Suez » et empêcher ainsi une fusion sans doute discutable, mais qui a été voulue par le gouvernement et approuvée par le Parlement.
Cette manœuvre serait encore plus choquante s’il s’avérait que le gouvernement cautionne, dans des conditions financières particulièrement opaques, le démantèlement de Suez pour contourner une décision du Conseil Constitutionnel. Cette intrication des intérêts privés et de l’intérêt public est révélatrice d’un mal beaucoup plus profond : il est temps de restaurer et de faire respecter l’Etat et de distinguer clairement ce qui relève du public et du privé. Si la création d’un deuxième énergéticien français est souhaitable, il convient que la majorité du capital en soit publique, comme cela est d’ailleurs prévu dans l’accord MRC-PS.
Cette manœuvre serait encore plus choquante s’il s’avérait que le gouvernement cautionne, dans des conditions financières particulièrement opaques, le démantèlement de Suez pour contourner une décision du Conseil Constitutionnel. Cette intrication des intérêts privés et de l’intérêt public est révélatrice d’un mal beaucoup plus profond : il est temps de restaurer et de faire respecter l’Etat et de distinguer clairement ce qui relève du public et du privé. Si la création d’un deuxième énergéticien français est souhaitable, il convient que la majorité du capital en soit publique, comme cela est d’ailleurs prévu dans l’accord MRC-PS.