Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a déclaré mercredi que la brutale mutation de Dominique Rossi, patron des forces de sécurité en Corse, "était tout à fait dans la veine de la bande dessinée de Pétillon".
Interrogé en marge du Comité de liaison de la gauche, l'ancien ministre de l'Intérieur a jugé que "la manière dont le ministère de l'Intérieur a réagi était tout à fait dans la veine de la bande dessinée de Pétillon", en allusion à "L'enquête corse" de René Pétillon, où le détective Jack Palmer se trouve aux prises avec les indépendantistes.
Dominique Rossi a été muté à l'IGPN après la brève occupation par des nationalistes de la propriété de l'acteur Christian Clavier, un proche de Nicolas Sarkozy.
"C'est évidemment une sanction injustifiée", a estimé M. Chevènement.
Mais le patron du MRC se dit "insurgé" par une autre affaire": "l'absence de réaction des pouvoirs publics à l'exigence des indépendantistes formulées lors des Journées d'été en juillet dernier que la BNP ne fasse plus de prêts aux non-résidents pour l'acquisition d'une maison".
"Même M. Clavier ne pourrait plus avoir un emprunt pour acquérir sa villa, mais il n'en avait peut être pas besoin!", a-t-il lancé.
Pour lui, "la BNP s'est couchée. L'Etat n'est pas intervenu, ni le préfet, ni le ministère des Finances, ni la commission bancaire. Il n'y a eu aucune réaction des pouvoirs publics par rapport à cette mesure anti-républicaine et le ressort même du système mafieux", a-t-il déploré.
Interrogé en marge du Comité de liaison de la gauche, l'ancien ministre de l'Intérieur a jugé que "la manière dont le ministère de l'Intérieur a réagi était tout à fait dans la veine de la bande dessinée de Pétillon", en allusion à "L'enquête corse" de René Pétillon, où le détective Jack Palmer se trouve aux prises avec les indépendantistes.
Dominique Rossi a été muté à l'IGPN après la brève occupation par des nationalistes de la propriété de l'acteur Christian Clavier, un proche de Nicolas Sarkozy.
"C'est évidemment une sanction injustifiée", a estimé M. Chevènement.
Mais le patron du MRC se dit "insurgé" par une autre affaire": "l'absence de réaction des pouvoirs publics à l'exigence des indépendantistes formulées lors des Journées d'été en juillet dernier que la BNP ne fasse plus de prêts aux non-résidents pour l'acquisition d'une maison".
"Même M. Clavier ne pourrait plus avoir un emprunt pour acquérir sa villa, mais il n'en avait peut être pas besoin!", a-t-il lancé.
Pour lui, "la BNP s'est couchée. L'Etat n'est pas intervenu, ni le préfet, ni le ministère des Finances, ni la commission bancaire. Il n'y a eu aucune réaction des pouvoirs publics par rapport à cette mesure anti-républicaine et le ressort même du système mafieux", a-t-il déploré.