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Entretien de Jean-Pierre Chevènement au journal « Le Pays »


Chevènement : « Ma famille politique, c'est la gauche dans toute sa diversité », Entretien au journal « Le Pays », samedi 25 novembre 2006.


Texte de l'entretien :
Jean-Pierre Chevènement s’est lancé dans la course présidentielle le 6 novembre dernier. Il est l’invité de notre page politique pour l’interview du mois et s’explique sur sa démarche.

Le Pays : Ségolène Royal a laissé la porte entrouverte pour d’éventuelles négociations entre le MRC et le PS. Quelle est votre position ?
Jean-Pierre Chevènement : Vous imaginez bien que je ne me suis porté candidat qu’après mûre réflexion. Le débat entre le MRC et le PS est ancien et s’enracine dans l’histoire. Nous étions en désaccord sur la guerre du Golfe et sur le traité de Maastricht quand j’ai décidé avec d’autres camarades de créer le Mouvement des citoyens en 1992-1993. Sur ces deux sujets le temps nous a donné raison : chacun voit bien que l’écrasement de l’Irak a ouvert un boulevard à l’intégrisme. Sur l’Europe le peuple français est revenu sur le oui donné du bout des lèvres en 1992 lors du référendum sur Maastricht. Mais le débat entre le PS et le MRC ne s’est jamais interrompu. J’ai toujours espéré infléchir l’orientation du PS. Avec des résultats inégaux. Je n’ai pas réussi sur le dossier de la Corse, la délinquance, les services publics et la politique industrielle. Mais je sais que ma famille politique c’est la gauche au sens large et dans toute sa diversité.

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au journal « Le Pays »
Vous êtes donc prêt à négocier ?
Ceux qui font courir ces rumeurs totalement infondées, notamment dans Le Nouvel Observateur paru jeudi, ne visent qu’à déstabiliser ma candidature. Il n’y a plus eu de rencontre avec le PS depuis juin. La direction du PS a privilégié un accord avec les radicaux de gauche. C’est son droit. Avec nous, elle se refuse à aborder les questions de fond : la mondialisation, la réorientation d’une Europe qui nous met à la merci des concurrences les plus déloyales et qui nous asservit à la dictature des marchés financiers avec les résultats que nous voyons : chômage de masse qui ne recule pas, précarité, inégalités croissantes. La direction du PS ne nous a fait aucune proposition quand il en était temps. Après avoir beaucoup attendu, j’ai pris la décision de me porter candidat. Pour faire réussir vraiment la gauche. Car s’il faut battre Sarkozy, il faut aussi éviter de nouvelles déconvenues, bref, mettre en oeuvre un projet cohérent.

Beaucoup à gauche estiment que votre décision de vous présenter est un coup de bluff pour obtenir plus de circonscriptions pour les législatives.
C’est mal me connaître. Je me bats avant tout pour faire avancer les idées que je crois bonnes pour la gauche et pour le pays. J’émets de sérieuses réserves vis à vis du projet du PS : sur l’Europe qui n’a pas besoin d’une nouvelle Constitution mais d’une réorientation économique, sur les institutions, car tout en étant favorable à la revalorisation du Parlement, je ne suis pas pour le retour à un régime d’assemblée, sur la politique étrangère où le risque de l’inféodation à la diplomatie américaine est réel, etc.

La question de la seconde circonscription du Territoire de Belfort dont le MRC a demandé le gel n’est toujours pas tranchée.
Je trouve amusant, alors que le PRG a obtenu du PS le gel de 36 circonscriptions, que la même chose ne soit pas possible avec le MRC. Cela traduit un état d’esprit révolu, et même, sur le plan local, une certaine méchanceté que, franchement, je ne pense pas avoir méritée. En particulier dans le Territoire de Belfort où je n’ai quand même pas rien fait. C’est de l’antichevènementisme primaire ! Les Verts, les communistes vont aussi obtenir des circonscriptions où le PS ne présentera pas de candidat. Pourtant, eux, ont un candidat à l’élection présidentielle. C’est le « deux poids, deux mesures » !

Selon un sondage Ipsos paru la semaine dernière vous êtes crédité de 1,5 % des intentions de vote. Cela suffit-il pour peser dans la campagne ?
Le CSA me créditait de 3 à 4 % des intentions de vote : en admettant qu’il y a 30 millions d’électeurs 1,5 % représente 450 000 électeurs et 4 % 1,5 million : le nombre de voix que j’ai obtenues en 2002. La campagne débute à peine, mon premier meeting aura lieu le 28 novembre au gymnase Japy à Paris (XIème). J’ai toujours pensé que ce serait difficile au début, mais que je conquerrai progressivement mon espace, parce que mon projet est cohérent et qu’il répond aux attentes des classes populaires. Tous les autres ne peuvent pas en dire autant.

Le MRC est un petit parti politique. Avez-vous les moyens de financer une campagne ?
Les bulletins, affiches et professions de foi sont payés par l’État. Même avec 1 million d’euros, j’aurai quand même les moyens de faire une campagne, certes courte mais intense. Je suis très résistant et je serai très présent ; mes arguments sont solides et je fais confiance à la force des idées. Le peuple français a parlé fort le 29 mai 2005. Cela ne doit pas rester sans suite. J’ajoute que j’ai dans le pays des réseaux de sympathisants nombreux. Je leur fais confiance pour se mobiliser parce que l’enjeu c’est, bien sûr, de battre M. Sarkozy avec tout ce qu’il représente de régression sociale, de politique de sécurité gesticulatoire et de capacité de division du pays. Mais je veux surtout mettre la gauche à la hauteur de ses responsabilités. Seule la réorientation de l’actuelle construction européenne permettra d’éviter de nouvelles déconvenues.

Un jour vous dites, et vos amis avec vous, que vous irez jusqu’au bout. Le lendemain vous dites que si Le Pen présente un risque au premier tour, vous « préconiserez la réunion de tous les candidats de gauche ». Vous ne craignez pas de brouiller les pistes et de rendre votre position illisible ?
Je suis très clair : je suis candidat parce que nous ne pouvons pas faire l’économie du débat. La campagne présidentielle est l’occasion unique de fixer les grandes orientations de la politique du pays. Par ailleurs, il va de soi que le candidat de gauche arrivé en tête au premier tour devra recevoir le soutien des autres au second. Je n’ai pas prononcé le mot « retrait ». J’ai préconisé une concertation si Le Pen était présent et représentait effectivement une menace.

Mais que ferez-vous si Jean- Marie Le Pen obtient ses 500 parrainages ?
Il ne les a pas encore et il n’est pas souhaitable qu’il les obtienne. Les maires ont un rôle de filtre démocratique à jouer. Ceci étant, en 2002, personne ne lui accordait la moindre chance avant le premier tour — il avait obtenu 5,9 % des suffrages aux élections européennes de 1999. Il a fallu que le candidat socialiste fasse beaucoup de bêtises pour passer derrière Jean-Marie Le Pen. Maintenant, nous devons être plus vigilants. J’ai proposé, si par malheur il y avait un risque Le Pen, une réunion de tous les candidats de gauche avant le premier tour pour apprécier la situation. Je prendrai mes responsabilités et j’attends que les autres en fassent autant.

Dans votre programme vous prônez une Europe de coopérations à géométrie variable. Cela ne risque-t-il pas de rendre encore un peu plus floue la construction européenne ?
Au contraire : il est inévitable que nous allions vers une Europe qui avance à plusieurs vitesses quand on est 27, et bientôt 30. C’est d’ailleurs déjà le cas au niveau de la zone euro, qui ne comprend que douze pays. Mais je ne suis pas contre l’attribution de délégations de compétences à l’Eurogroupe, par exemple pour la politique de change et la politique budgétaire, à condition qu’il y ait un contrôle démocratique de leur exercice. Un gouvernement économique permettrait de progresser vers une Europe du plein emploi, plus sociale et moins inféodée aux grands intérêts financiers.

Au niveau national, vous misez toujours sur le nucléaire.
Arrêter le programme EPR (réacteur de troisième génération) comme a été arrêté Superphenix en 1997 serait très grave. Ne gâchons pas l’atout essentiel que constitue notre industrie nucléaire, la première du monde. D’autant que le nucléaire n’émet pas de gaz à effets de serre. D’ici 2040, nous avons besoin d’une quinzaine d’EPR au moins en France pour pourvoir à nos besoins en électricité. Or, quand je lis le programme socialiste, je suis très inquiet pour ce programme EPR qui, soit dit en passant, assurera le plan de charge de l’usine Alstom de Belfort pour les décennies à venir…

Votre programme prévoit toute une panoplie d’actions. Comment le financez-vous ?
Ce ne sont pas des mesures dispendieuses. En ce qui concerne les universités, par exemple, (augmentation de 25 % en cinq ans des dotations de l’enseignement supérieur, sur la base de projets N.D.L.R.) c’est un effort comparable à celui consenti dans les années quatre-vingt pour la recherche. Nos universités sont extrêmement pauvres il faut les remettre à niveau. Autre exemple : la hausse d’un tiers des places en crèche. L’effort fait à Belfort, où nous offrons plus de 500 places, nous pouvons le faire au niveau du pays.

Vous vous êtes, vous aussi, déclaré partisan d’un assouplissement de la carte scolaire. C’est-à-dire ?
Je pense à la mise en place de classes passerelles pour permettre aux enfants des quartiers d’habitat populaire de se rendre, sur la base de leurs résultats, dans d’autres établissements. On peut aussi penser à un redécoupage de la carte notamment avec la technique américaine du busing : des autobus gratuits qui emmènent les élèves dans certains établissements. Tout cela de façon à réaliser une vraie mixité sociale.


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Le chiffre 8
C’est le nombre de « chantiers » que Jean-Pierre Chevènement se propose d’ouvrir pour faire « vivre le modèle républicain ». Parmi les propositions, citons la mise en place d’un examen probatoire avant l’entrée en classe de 6e « pour vérifier l’acquisition des apprentissages fondamentaux et éviter les échecs ultérieurs », la mise en place de centres de rééducation par le travail pour les multirécidivistes, le « bouclier-logement » ou encore la création d’une « école des parents ». Le candidat prône par ailleurs six chantiers pour « remettre la France d’aplomb ». Il prévoit, entre autres, de consacrer au moins 2 % du PIB à la Défense


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Mots clés

Nation :
« La nation, c’est la communauté des citoyens, sans distinction d’origines. Cela n’a rien à voir avec la conception de M. Le Pen. »

République
« La République, c’est un corps de principes : la liberté ; la laïcité, qui est une conception très moderne ; l’égalité des hommes et des femmes, l’égalité de tous face à la loi, l’égalité des chances ; la fraternité, avec le refus du racisme ; la citoyenneté comme équilibre indissociable entre les droits et les devoirs, et la souveraineté populaire, car sans elle il n’y a pas de démocratie. ».

Europe :
« Je ne fais pas dans le pia-pia européiste mais je suis autant, sinon plus européen que d’autres. Je crois à la nécessité de faire émerger un acteur européen stratégique au 21e siècle. Mais aujourd’hui l’euro cher pénalise nos exportations, décourage l’investissement, précipite les délocalisations. Le marché européen est ouvert à tous les vents. Il est temps de prendre des mesures anti dumping social et de réorienter la construction européenne pour préserver le tissu industriel et relancer la croissance et l’emploi. »

Taux d’activité :
« Je n’ai jamais été un religionnaire des 35 h. Le travail est un flux et l’augmentation des taux d’activité est notre principale marge de croissance. Il faut que les salariés puissent travailler plus, en gagnant plus bien sûr. Le taux d’activité de la France est trop bas, c’est le plus bas du monde. Nous avons donc des réserves de croissance : utilisons-les pour le progrès social, l’amélioration des salaires et la hausse du pouvoir d’achat. »


Rédigé par Chevenement2007 le Samedi 25 Novembre 2006 à 00:19 | Lu 8623 fois



1.Posté par Bertrand POTIER, ancien conseiller municipal de VITRY sur Se le 25/11/2006 10:29
Un soutien sur l'essentiel mais une vive réserve sur la question de la carte scolaire:
l' assouplissement de la carte scolaire, tel que mentionné dans l'article, est une expression défaitiste qui se moule dans l'existant et correspond à un renoncement de toute action volontaire de mixité sociale dans les villes et les quartiers ainsi que d'action pour répondre aux besoins de certains établissements. C'est d'une similitude pauvre avec la "pensée de Ségolène et Nicolas".
Au demeurant il importe de travailler tout spécialement dans les collèges,
- de prévoir des recrutement de personnels en nombre suffisant et surtout qualifiés (étudiants bac +2 minimum) pour la vie scolaire (surveillants) en complément des conseillers principaux d'éducation
- de procéder à un doublement des postes de documentaliste pour les CDI (Bibliothèques)
- De mobiliser le soutien scolaire avec le recours notamment aux enseignant avec des heures supplémentaires.
Enfin , créont des filières diversifiées, y compris des classes préparatoires dans les quartiers dits défavorisés
Ce ne sont que quelques pistes, peu couteuses et surtout qui refusent des logiques "libérales" de ghetto.

2.Posté par Xavier DUMOULIN le 25/11/2006 10:43
Dans l'entretien au jornal "Le pays", Jean Pierre Chevènement exprime avec force et clarté ses positions. Il dissipe les fausses rumeurs et indique la direction de sa campagne. On retrouve toute la cohérence de sa démarche : un projet audacieux pour sortir la France et l'Europe de l'enlisement économique et social, une posture ferme pour porter le débat sur les questions primordiales de la croissance et de l'emploi sans concession aux politiques libérales avouées ou masquées, une volonté de rassembler et de faire barrage à Le Pen.

3.Posté par Maximilien le 25/11/2006 11:02
JPC est-il pour la supression des 35 heures?
Ma question est claire, j'attends que la réponse le soit aussi.

4.Posté par Niepceron yvon le 25/11/2006 11:26
Monsieur le Ministre.
Plus vos propositions concrètes seront mises en avant (avant votre analyse de la politique européenne notamment, dont elles sont issues) plus votre taux d'écoute et de transformation en nombre potentiel de votes seront élevés.
Une proposition concrète argumentée et répétée plus un calendrier précis de sa réalisation=une écoute des citoyens=un vote. (Équation qui n'est pas destinée aux journalistes qui ne sont que les cireurs de chaussures du microcosme politique parisien et qui font campagne pour la gauche et la droite instutionnelles).
Ne perdez plus votre temps à leur répondre sur votre éventuelle retrait de candidature.
Soyez simplement, mais définitivement candidat.
Cordialement.

5.Posté par Christine le 25/11/2006 12:45
"Il faut que les salariés puissent travailer plus " ... voire ! Que ceux qui ont un emploi agréable et qu'ils aiment ne se sentent pas pénalisés de faire 40 h au lieu de 35, je le conçois, et la perspective de gagner plus ne sert sans doute pas à grand chose dans ce cas, mais quid de ceux qui souffrent ( travail difficile, stressant, répétitif .... ) et qui , parce qu'ils sont peu payés, seront tentés de gagner plus ? N'est-ce pas , également, préparer des voies royales à la pérennisation des temps partiels imposés, nul ne sera tenté de faire passer un temps partiel à temps plein, si, par ailleurs, on peut faire faire des heures supplémentaires à faible coût. Militante MRC, convaincue que votre candidature est la seule qui puisse faire émerger une nouvelle donne, je souhaiterais néanmoins que certains propos soient plus nuancés. On compte sur vous !

6.Posté par alain girard le 25/11/2006 17:26
Jean-pierre , Je suis militant syndical à la CGT depuis des années .J'ai rejoint le MRC en 2000 me posant une question ?Pouvons nous nous en sortir et comment . J'ai trouvé des réponses dans votre campagne de 2002.Il faut reforcer l'idée d'une République protégeant le social et les principes d'égalité mais aussi pour aller plus loin dans la redistribution (Salaires , école , services publics ,donner une vraie raison de ramener les salariés , retraités ,l'opinion sur votre démarche )nous sommes prêts à vous y aider mais que la camapagne soit claire et juste .Votre positionnement à Gauche est bonne chose mais il faut démontrer
que c'est une position de la vraie gauche . Nous comptons sur vous

7.Posté par Christine le 25/11/2006 17:42
En ce qui concerne la carte scolaire, la priorité est de supprimer ( comment ? vaste programme, mais fondamental ) les zones de non-droit où l'on ne peut plus ni enseigner ni apprendre. C'est seulement à ce moment-là que les familles n'auront plus besoin de chercher des stratégies de contournement !

8.Posté par SNYCKERTE le 25/11/2006 18:21
Un excellent article et un Jean-Pierre Chevènement comme on l'aime , pugnace et courageux.
Je note parmi les propos tenus la phrase :"...J'ai dans le pays des réseaux de sympathisants nombreux."
Nos plumitifs parisiens formatés de droite et de gauche n'ont pas compris cela et en sont de toute façon incapables.
Ils ne sont pas au bout de leurs surprises.
Mobilisation donc , plus que jamais et pour les Nordistes un rappel :
Il existe à Lille un club de réflexion qui défend les idées de J.P. Chevènement et prend de plus en plus d'essor "République Moderne Antenne Lille Métropole ".
Prochaine réunion ( conviviale ) le 6 Décembre. Tél : 06.75.13.37.52.
Amitiés Citoyennes.

9.Posté par fouilhaux le 25/11/2006 19:13
Toutes vos propositions sont bonnes pour la France, mais plutôt que de voir encore cette majorité reconduite au Pouvoir, il faut absolument vous rapprocher des socialistes, avant le premier tour des élections. Il doit bien y avoir un terrain d'entente.

Merci.

10.Posté par Oualid le 25/11/2006 19:58
pourquoi un terrain d'entente ? pourquoi faire !
il ne faut pas être inquiet et voter librement : segosarko ce n'est pas une fatalité !!!
il est temps de passer à autre chose. ceux qui souhaitent ni l'un ni l'autre gagne du terrain, ils ont raison :
voici un petit commentaire intéressant issu de l'express :



Rude chute pour Nicolas Sarkozy. En sept mois, son image se détériore dans tous les domaines. L'homme qui prône la rupture incarne de moins en moins le changement (- 11 points). Même son autorité (- 8) et sa compétence (- 7) sont revues à la baisse. Les progrès de Ségolène Royal ne sont pas pour autant spectaculaires, alors qu'elle vient de traverser une phase d'exposition maximale. Elle est, par exemple, jugée moins rassurante et pas plus compétente qu'en mars. Aussi les personnes qui ne veulent ni de l'un ni de l'autre passent-elles de 13 à 22%.

11.Posté par jallamion le 26/11/2006 07:39
réponse à maximilien

jean Pierre Chevenement à été clair sur les 35h il suffit de relire le passage les concernant . Il est pour le maintient des 35h
voici la position exact en la matière: la durée légale du travail restera fixée à 35 heures mais le régime des heures supplémentaires sera amélioré pour les salariés
lucien Jallamion délégué national du MRC au monde du travail

12.Posté par Royer le 26/11/2006 11:21
bonjour,
Je suis nettement contre le rapprochement des socialistes au 1er tour, il est évident que Ségo va se" casser les dents" elle commence à perdre pied, il n'y a qu' à lire l'Est Républicain d'aujourd'hui, elle fait une campagne de Conseiller général.non celle de Chef d'Etat, elle a déjà perdu de sa suffisance!
Pour notre programmes,il faut commencer par le premier des edressements,celui des consciences qui conditionne tous les autres.
Tous les jours,elle est violentée.
La conscience ,cette intégralité ne s'entame pas sans se détruire, elle est devenue pour beaucoup trop de politiques, extensible, élastique.
La conscience individuelle avec trop de tolérances, de concessions.
La conscience nationale ,européenne, mondiale avec les incompréhensions ,les idées de violence avant celle de la paix
L'évolution avec le progrès social? aussi et surtout problèmes de consciences avant de l'être de politique.
Ce qui remet à mon sens au 1er plan.d'un programme ce qui départage la justice de l'injustice aujourd'hui confondues.
Réveillons-nous !!
Bon courage Jean-Pierre , nous comptons sur Vous.
Salutations républicaines.
www.idaroyer.com

13.Posté par A2B le 26/11/2006 21:42
Il y a d'une part les idées que développent JP. Chevènement et qui peuvent rassembler un nombre significatif d'adhésions dès le premier tour de la présidentielle ; d'autres part toutes les projections de calculs ou double jeux sur les éventuels futurs résultats des votes et qui ne concernent plus dutout le débat d'idées.
C'est a JPC de faire preuve de son talent pour convaincre le plus grand nombre de fraçais de l'importance des idées qu'il avance, en prenant alors pour lui, il est vrai, le maximum de risques dans sa détermination...

14.Posté par SNYCKERTE le 26/11/2006 22:56
Lionel Jospin , candidat socialiste , disait en 2002 :"mon programme n'est pas socialiste".
Mme Royal , intronisée par le parti socialiste a un discours largement en marge du projet P.S.et personne ne le conteste.
Peut-on m'expliquer pourquoi il y a encore dans ces conditions des socialistes au parti socialiste ?
Ils sont un peu masochistes non ?
Allez comprendre....!!!




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