« Le résultat des élections allemandes reflète, à travers le tassement du SPD et de la CDU-CSU, leur commune incapacité à peser sur la conjoncture économique autrement qu’à travers des réformes libérales destinées à réduire le coût du travail. Ni l’un ni l’autre de ces partis n’ont posé pendant la campagne le problème de la politique monétaire, de la politique de change et de l’assouplissement du pacte de stabilité budgétaire.
Paradoxalement, ce sont les conditions mises en 1991 par l’Allemagne à la monnaie unique qui créent, dans l’Allemagne de 2005, près de 5 millions de chômeurs. Le parti de gauche d’Oscar Lafontaine a un espace pour prôner une réforme keynésienne de l’Europe de Maastricht. Il y a une majorité de gauche virtuelle au Bundestag pour soutenir une telle réforme : ce peut être la chance d’une relance franco-allemande en faveur d’un vrai gouvernement économique de la zone euro. ».
Paradoxalement, ce sont les conditions mises en 1991 par l’Allemagne à la monnaie unique qui créent, dans l’Allemagne de 2005, près de 5 millions de chômeurs. Le parti de gauche d’Oscar Lafontaine a un espace pour prôner une réforme keynésienne de l’Europe de Maastricht. Il y a une majorité de gauche virtuelle au Bundestag pour soutenir une telle réforme : ce peut être la chance d’une relance franco-allemande en faveur d’un vrai gouvernement économique de la zone euro. ».