Agenda et médias

Entretien au Point : "Je m'inquiète pour la République"


Entretien de Jean-Pierre Chevènement au Point, propos recueillis par Jérôme Cordelier, samedi 15 août 2020.


  • Le Point : Emmanuel Macron est-il à la hauteur de la crise que nous traversons ?

    Jean-Pierre Chevènement : Je suis beaucoup moins sévère que la plupart des commentateurs sur la gestion de la crise par Emmanuel Macron. À part la pénurie de masques que nous aurions pu éviter si on avait maintenu la politique de stocks stratégiques définie il y a dix ans, les mesures prises pour indemniser le chômage partiel ou pour accorder aux entreprises des prêts garantis par l'État ou encore pour reporter les charges sociales et fiscales ont permis jusqu'à présent de préserver notre tissu entrepreneurial. La crise a mis en lumière nos profondes dépendances, et pas seulement dans le domaine sanitaire. Indépendance est pour moi un maître mot. Il s'agit de retrouver des marges de manœuvre, une capacité à s'orienter par soi-même, ce qui est au fondement même de la République. Cette crise nous invite à prendre nos distances par rapport à la règle de l'approvisionnement au plus bas coût possible, qui a prévalu tout au long de trois décennies de mondialisation débridée. Nous avons ainsi laissé notre pays se désindustrialiser, au prix de fractures sociales de plus en plus insupportables. Il faut remonter la pente.

  • Le souverainisme redevient à la mode… Vous devez en être content ?

    Je n'aime pas employer ce mot, qui est source de confusion avec certaines expressions que je ne fais pas miennes. Je me dis simplement républicain. Je me garde des amalgames. Je suis pour la souveraineté nationale, intitulé du titre premier de la Constitution de 1958, parce qu'elle est la condition de la République. Je considère que les étrangers venus sur notre sol ont vocation à s'intégrer à la République. Ils ne doivent pas être rejetés a priori ; en même temps, la politique d'immigration dépend de la capacité d'intégration du pays d'accueil. Il faut tenir les deux bouts de la chaîne.

  • Le nouveau cap fixé par Emmanuel Macron, et notamment le gouvernement Castex, a-t-il une coloration « chevènementiste » ?

    J'observe que la nomination de monsieur Castex a permis une certaine embellie dans l'opinion publique, à la fois pour le président de la République et le gouvernement. Mais la politique du gouvernement Castex sera jugée sur le long terme sur sa capacité à reconquérir l'indépendance industrielle et technologique de la France pour laquelle s'était engagé le président. On a fait appel à des « poids lourds » politiques, c'est une bonne chose, mais je ne discerne pas dans l'état actuel ce qui, dans les structures du gouvernement, traduirait la volonté de reconquête de notre indépendance.

  • Sur quels axes politiques doit-il orienter sa politique ?

    La reconquête de l'indépendance ne se fera pas sans ressourcement républicain. Nous sommes dans une société gravement fracturée, et de plus en plus violente. Cette France éclatée est menacée par la montée des communautarismes. Je m'inquiète pour la République, elle ne tient que par la force des idéaux de citoyenneté et de laïcité. Je déplore l'évanescence du patriotisme français sans lequel il ne peut y avoir de civisme ni de sens de l'État.

  • Que pensez-vous de la polémique sur les violences policières ?

    Je me refuse d'accoler ces deux termes, dont l'association signifierait que ces violences seraient le fait d'une institution de la République. Il existe des violences commises par des policiers, il y a des brebis galeuses partout, mais des « violences policières » propres à l'institution, non. La police est une institution républicaine faite pour la sûreté de tous, les policiers sont soumis à une stricte déontologie et, parmi tous les corps de fonctionnaires, ils sont les plus sanctionnés. Il faut s'interroger sur les violences dont sont de plus en plus victimes les policiers : verbales et physiques. Elles signalent la crise de l'autorité et de la citoyenneté.

  • Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, parle d'« ensauvagement » de la société, et tout le monde s'est alors souvenu du terme de « sauvageons » que vous aviez employé en 1999, à cette même place, et les polémiques qu'il avait suscitées…

    L'expression « sauvageon » (en vieux français un arbre non greffé) pointait un défaut d'éducation. L'explosion de violences dans la société française dont parle monsieur Darmanin résulte de sa fracturation, d'autres diraient de son « archipélisation ». Y porter remède ne peut être de la seule responsabilité du ministre de l'Intérieur.

  • Comment avez-vous réagi à la multiplication des déboulonnages de statues ?

    L'histoire doit être écrite par les historiens. Déboulonner les statues de Jacques Cœur ou de Colbert est une atteinte grave à l'identité de la France. Jean-Marc Ayrault a découvert que Colbert n'était pas un personnage républicain, ni un grand parlementaire, alors qu'il a présidé le groupe socialiste à l'Assemblée pendant des années salle Colbert. Pendant tout ce temps-là, il n'a jamais demandé que l'on débaptise cette salle. Avant la République, la France s'est construite avec des hommes d'État comme Colbert qui a créé la Compagnie des Indes, fondé la manufacture des Gobelins, contribué à l'industrialisation de la France. Je n'essaye même pas d'expliquer que le Code noir était le premier essai de juridicisation des rapports entre les esclaves et leurs propriétaires, car l'esclavage est évidemment une abomination. Le mouvement indigéniste ou décolonial fraie la voie à l'apartheid et à l'extrême droite. Les Républicains doivent le combattre résolument. Contrairement à la lutte des classes qui a nourri le réformisme social, la lutte des races n'offre aucune perspective de progrès. Il ne faut pas céder à l'intimidation des partis décoloniaux, des réunions de « racisés » et autres manifestations de déconstruction du modèle républicain.

  • Le taux d’abstention aux municipales est-il le signe d’une crise politique structurelle ?

    On ne peut que constater la désaffection croissante des électeurs pour l'offre politique qui leur est présentée. J'espère que cette crise sera un jour surmontée. Il faut que le président de la République donne sens à la dernière partie de son quinquennat, sinon, nous irons vers la poursuite du dégagisme. L'intérêt national n'est plus clairement l'aune à laquelle se définissent nos politiques.

  • Sur quoi repose une telle affirmation ?

    Regardez, par exemple, notre politique énergétique : elle est, à mes yeux, profondément contraire à l'intérêt national. Supprimer quatorze tranches nucléaires, et donc renoncer à la production d'une électricité décarbonée et peu chère, n'a pas de sens. En effet, le recours à des énergies intermittentes va imposer des centrales à gaz ou à charbon, en l'absence de moyens de stockage d'énergie intermittente, dont aucun n'est opérationnel aujourd'hui. C'est un saut sans parachute.

  • 12 maires écologistes de grandes villes, est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?

    Je distingue l'écologie en tant que science visant à préserver les biens communs de l'humanité, et à laquelle j'adhère, de l'idéologie des Verts qui est, pour moi, essentiellement régressive par rapport à l'horizon historique, substituant l'idée de la catastrophe à celle du progrès. Cette idéologie est née en Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec le philosophe Hans Jonas, dont la théorie du « principe de précaution » débouche sur la technophobie, la sortie du nucléaire, par exemple, ou l'hostilité à la 5G… Nous avons la faiblesse de nous mettre dans le sillage de l'Energiewende allemande, qui a abouti à un fiasco total. Martine Aubry, en 2011, a élaboré dans la foulée d'Angela Merkel un programme socialiste qui prévoyait la fermeture de très nombreuses centrales nucléaires, François Hollande l'a repris dans sa loi de 2015, Emmanuel Macron a amélioré la prestation en repoussant la fermeture de quatorze réacteurs de 2025 à 2035. Mais on a déjà fermé deux réacteurs nucléaires, à Fessenheim, ce qui va coûter 1 milliard de dédommagements à EDF et 5 % de notre potentiel électrique ! Un pays se suicide-t-il avec plus de méthode ? Faire tourner, à la place, des centrales à charbon et au lignite représente un acte grave. Il serait temps de revenir aux idéaux des Lumières et ne pas céder aux tendances anti-sciences du courant soi-disant écologiste. Il faut éviter une écologie réglementaire, paperassière, contraignante, punitive, qui rendra la vie très difficile aux agriculteurs, sans parler des chasseurs ou des pêcheurs, qui ont quand même le droit d'exister. Les électeurs des métropoles ne sont pas tout l'électorat. S'il s'agit d'imposer un diktat idéologique à la société, je crains qu'on aille vers des tensions qui nourriront l'extrême droite.
  • Les municipales ont-elles marqué un réveil de la gauche ?

    Au plan de la sensibilité peut-être, mais pas au plan idéologique. Le problème de la gauche est qu'elle ne veut pas faire l'autocritique de sa pratique depuis 1983, c'est-à-dire de son ralliement au néolibéralisme. Elle ne met pas en cause cette dérégulation généralisée de l'économie qui s'est faite au prétexte de l'Europe, mais qui lui a fait tourner le dos à ses valeurs fondatrices. Elle ne remet pas en cause la politique économique associée à la mondialisation qui a conduit à la désindustrialisation et à la dépendance productive et financière dans laquelle nous sommes. La gauche républicaine traditionnelle a capitulé au profit d'une sentimentalité mièvre qu'elle a en commun avec les écologistes. Au départ, les socialistes pensaient que les écologistes leur apporteraient un appoint électoral. Finalement, ceux-ci se sont hissés sur leurs épaules. La sensibilité écologiste a grignoté de l'intérieur la gauche républicaine traditionnelle. Et maintenant, nous voyons fleurir des exhortations à la décroissance, à la frugalité, à la sobriété, à travailler moins. Est-il sûr que ces recommandations conduiront à une société plus harmonieuse, plus équilibrée, plus heureuse ?

  • Si vous aviez 20 ans aujourd’hui, sur quel combat vous engageriez-vous ?

    À chaque génération d'inventer son combat. Je suis d'une génération qui, au début des années 60, fut confrontée aux luttes de libération nationale par rapport au colonialisme. J'ai fait partie de l'une des dernières classes qui ont été engagées dans la guerre d'Algérie, en 1961-1962. Puis, j'ai inventé mon combat puisque j'ai choisi de créer un think tank pour influencer l'union de la gauche, le Ceres. Pour moi, aujourd'hui, le combat digne d'être mené, c'est celui qui vise à maintenir le modèle républicain à l'échelle nationale, mais aussi européenne et mondiale. La démocratie ne trouve guère son compte dans le fonctionnement des institutions européennes actuelles. Je suis pour une Europe à géométrie variable où les Parlements nationaux continuent de jouer leur rôle de contrôle des exécutifs, tant nationaux qu'européens. Et je suis pour une Europe indépendante face aux deux empires qui se disputent la domination du monde.

  • La laïcité est-elle encore une valeur de gauche ?

    Ce n'est pas une valeur de gauche, c'est une valeur républicaine. La République est laïque comme il est mentionné dans la Constitution depuis 1946. L'actualité de la laïcité, c'est la réponse donnée à juste titre à des courants qui veulent rétablir le droit divin, qui, aujourd'hui, ne sont pas principalement des courants chrétiens, mais musulmans. Un vieux combat qui, en Europe, date de 1789 et reste moderne. À la gauche de porter cette lutte si elle veut rester fidèle à elle-même. Comme elle doit conserver l'héritage de la nation, cadre privilégié de la démocratie et de la solidarité. Pourquoi la gauche a-t-elle abandonné à Le Pen en 1984 la défense de la nation ? Pourquoi a-t-il fallu qu'en 1985 je rétablisse, en tant que ministre de l'Éducation, l'apprentissage de la Marseillaise sous les quolibets d'une partie de la gauche ? Nous sommes un pays pluriethnique, pluriconfessionnel, mais pas pluriculturel : il y a une culture française.

  • Regardez-vous la série Baron noir ?

    Cela m'arrive. J'aime Kad Merad, sans doute la seule figure socialiste à laquelle, à l'ère de l'immédiateté, les Français s'identifient facilement aujourd'hui. Entre François Mitterrand et Kad Merad, il n'y a pas eu grand monde dans la mémoire collective. La génération qui a sucé le lait de SOS Racisme n'est pas allée loin en politique.


    Source : Le Point


Rédigé par Chevenement.fr le Lundi 10 Août 2020 à 14:52 | Lu 2661 fois



1.Posté par Carl GOMES le 25/08/2020 15:46
Pourquoi? La Ripoux Blique, complètement pourrie de l'intérieur , va imploser? C'est plutôt une bonne nouvelle, ça, non?...En tout cas les Français , qui ne vont plus voter depuis longtemps, ont bien compris depuis belle lurette que cela ne servait plus à rien!...

2.Posté par Carl GOMES le 30/08/2020 21:15
"Mais la politique du gouvernement Castex sera jugée sur le long terme sur sa capacité à reconquérir l'indépendance industrielle et technologique de la France pour laquelle s'était engagé le président."
Vous croyez vraiment que Macron, l'homme choisi par Hollande pour démanteler Alstom, fera quelque chose pour l'indépendance industrielle de la France? Je parle d'indépendance industrielle, pas de quelques fabriques de masques ou de médicaments... Sachant que toutes les industries ont délocalisé massivement, depuis bien longtemps, en particulier sous Mitterrand, dans le gouvernement Fabius, auquel a participé l'auteur de ce blog...

3.Posté par Affectif RETOUR le 01/03/2023 04:16
Chaque jour est une occasion qui se présente à vous pour soumettre vos problèmes manifeste à ce meilleur marabout très dynamique et polyvalent doté des palmarès compétitif.
Choisissez le marabout, voyant, spécialisé dans le retour affectif et les rituels de retour d'affection selon votre convenance avec les compétence requises. Vous pouvez contacter le marabout africain reconnu en France, en Réunion, Aurillac, Gien, Nantes, Liège, SENS, Clermont, Martigues, Rennes pour une satisfaction définitive,
Exécution et suivi de vos rituels d'envoûtements amoureux.
Comment devenir riche sans connaître ses jours de chance, ses numéros de chances ?
Commencer le rituel de retour affectif pour faire revenir votre ex.
Comment récupérer son mari ou sa femme dans un processus de divorce ?
L'unique marabout qui fait valoir sa voyance en ligne avec porte-bonheur à l'appui,
voyance sérieuse sans support,
magie blanche d'amour,
marabout sérieux qui sait établir un amour durable entre les conjoints,
rituel de purification familiale.
Je cherche un puissant marabout sérieux en France, Belgique et en Europe en générale.
Le maître marabout très sérieux dans ses travaux occultes d'amour,
voyance pour amour sans support,
retour affectif qui fonctionne bien sans effet néfaste,
retour affectif à vie sans contrainte,
expert marabout du retour d'affection chez l'homme ou même la femme,
envoûtement d'amour sérieux et rapprochement de conjoint,
Retour d'affection rapide avec prédiction,
marabout vaudou retour affectif,
texte de retour d'affection,
retour affectif rapide efficace,
retour affectif sérieux,
Retour affectif immédiat,
témoignage de retour d'affection,
retour affectif immédiat gratuit,
retour affectif immédiat en 48 heure,
faire revenir son ex mari en 72 heures,
voyant africain du retour d'affection,
marabout sérieux Bruxelles,
Marabout Liège retour affectif rapide,
un puissant marabout,
retour affectif immédiat gratuit,
marabout vaudou retour affectif.
Retour affectif sérieux 24 heures,
retour d'affection immédiat 48 heures,
retour affectif sérieux et fiable 72 heures.
PUISSANT RITUEL RETOUR D'AFFECTION RAPIDE,
retour affectif rapide et efficace,
marabout travaux occultes d'amour.

RETOUR AFFECTIF RAPIDE ET EFFICACE AVEC SATISFACTION TOTAL DE SON MARI/FEMME EN 24 HEURES,48 HEURES,72 HEURES. Medium marabout africain sérieux BABA DAGBENON SEÏDOU pour récupérer son ex rapidement : +229 55 37 43 67.

Vous ne faites que penser à votre ex-partenaire amoureux, vous souffrez de cette rupture que vous avez encore du mal à comprendre, vous avez envie que votre partenaire amoureux vous revienne et rapidement.
Vous vivez une situation amoureuse, de chance ou de prospérité et richesse en blocage depuis un certain temps.
Vous voulez mettre fin à tout cela une fois de bon Le Grand Maître Marabout compétent BABA DAGBENON SEÏDOU se met à votre entière disposition à travers ses rituels.
Le Grand Maitre Marabout compétent BABA DAGBENON SEÏDOU se met à votre entière disposition à travers ses rituels de Retour d'Affection Rapide pour vous permettre de faire revenir votre ex-partenaire amoureux dans votre vie sentimentale, activé et augmenter votre chance, ouvrir votre prospérité, vous faire quitter le chômage grâce à une aide spirituelle
puissante,, rituel d'envoûtement et DESENVOUTEMENT , retour affectif rituel canadien, retour affectif sérieux, retour affectif sérieux et efficace, retour affectif sérieux et qui fonctionne, retour affectif sérieux sur paris, retour affectif Lille, retour affectif simple retour affectif sorcellerie, retour affectif sur photo, retour affectif en Belgique, récupérer son homme en 24 heures, retour affectif Toulouse retour affectif très puissant, retour affectif très très rapide retour affectif urgent sur Marseille, retour affectif vaudou, retour affectif immédiat en 48 heures, retour affection avec cadenas, retour affection 7jours, , retour affection puissant,
retour affectif immédiat, voyance sérieuse, marabout du charme, envoûtement d'amour, envoûtement amoureux, meilleur marabout, impuissance sexuelle, faiblesse sexuelle, rituel de retour d'affection, rituel d'amour, rituel d'argent, richesse immédiate, pacte d'argent, pacte sérieux, portefeuille magique, valise mystique, coffre fort d'argent, comment grossir son pénis. PROBLÈME DE STÉRILITÉ OU IMPUISSANCE.

Il vous aide à résoudre vos problèmes dans tous les domaines. Il est un marabout reconnu en France, en Suisse, en Martinique, en Réunion, au Canada, en Belgique et dans beaucoup d'autres pays. Le maitre marabout BABA DAGBENON SEÏDOU est celui qu'il vous faut pour rétablir votre situation . Merci de lui confier la tâche et vous n'en serez pas déçu car il réussit toujours là où les autres ont échoué grâce à ses multiples dons et puissances dans les arts occultes et divinatoires.
Il est un grand praticien des travaux comme: magie blanche d'amour, magie rouge d'envoûtement, marabout magie noire, magie noire, magie rouge, magie blanche, voyance gratuite et bien d'autres.

Téléphone Direct: +229 55 37 43 67
WhatsApp/ Viber : +229 55 37 43 67
EMAIL: marabout.seidoudagbenon@gmail.com

Nouveau commentaire :
(*) Votre message est modéré à postériori par le webmestre du blog. Merci de respecter les règles générales de modération de ton et de respect de la loi. Enfin ne monopolisez pas la parole, car cela dissuade les autres internautes de laisser des commentaires.
Détails : http://www.chevenement.fr/Connectez-vous-desormais-pour-commenter-les-articles-du-blog_a950.html



Derniers tweets

Abonnez-vous à la newsletter








Mots-clés des 30 derniers jours