Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et l'eurodéputée Marie-Noëlle Lienemann ont appelé à une refondation de la gauche dimanche lors de la deuxième université d'été du MRC, en réclamant un grand parti "solide" et "uni".
L'ancien ministre de l'Intérieur qui est en lice pour les sénatoriales du 21 septembre a estimé que "si la gauche n'est pas capable de concevoir un sursaut civique et démocratique salvateur, elle ne reviendra pas au pouvoir en 2012".
Selon lui, la gauche est frappée d'un "malaise intellectuel" responsable d'une absence de projet. Il considère que "la gauche a besoin d'un projet solide s'inscrivant dans une vision d'avenir" et de "s'affranchir du capitalisme financier".
M. Chevènement a appelé de ses voeux une fédération à gauche pour 2012 tout en se disant partisan de larges primaires.
Auparavant, Marie-Noëlle Lienemann a rappelé que "jamais la gauche n'est arrivée au pouvoir si elle n'était pas unie". "Il faut engager une nouvelle étape vers l'unité de la gauche vers une alliance globale", a-t-elle déclaré.
Henri Emmanuelli a fustigé de son côté le PS qui fait face à un "tabou total" en ce qui concerne la question du libre-échange.
Il s'est dit "ouvert" à un grand parti à condition d'une "représentation proportionnelle" des sensibilités.
L'université d'été du MRC, la deuxième depuis 2003 a réuni quelque 250 participants nationaux et une centaine de locaux et avait pour thème la mondialisation et la nation républicaine.
L'ancien ministre de l'Intérieur qui est en lice pour les sénatoriales du 21 septembre a estimé que "si la gauche n'est pas capable de concevoir un sursaut civique et démocratique salvateur, elle ne reviendra pas au pouvoir en 2012".
Selon lui, la gauche est frappée d'un "malaise intellectuel" responsable d'une absence de projet. Il considère que "la gauche a besoin d'un projet solide s'inscrivant dans une vision d'avenir" et de "s'affranchir du capitalisme financier".
M. Chevènement a appelé de ses voeux une fédération à gauche pour 2012 tout en se disant partisan de larges primaires.
Auparavant, Marie-Noëlle Lienemann a rappelé que "jamais la gauche n'est arrivée au pouvoir si elle n'était pas unie". "Il faut engager une nouvelle étape vers l'unité de la gauche vers une alliance globale", a-t-elle déclaré.
Henri Emmanuelli a fustigé de son côté le PS qui fait face à un "tabou total" en ce qui concerne la question du libre-échange.
Il s'est dit "ouvert" à un grand parti à condition d'une "représentation proportionnelle" des sensibilités.
L'université d'été du MRC, la deuxième depuis 2003 a réuni quelque 250 participants nationaux et une centaine de locaux et avait pour thème la mondialisation et la nation républicaine.