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Chevènement et Lienemann appellent à un grand parti de gauche


Dépêche AFP, dimanche 7 septembre 2008, 14h39.


Chevènement et Lienemann appellent à un grand parti de gauche
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et l'eurodéputée Marie-Noëlle Lienemann ont appelé à une refondation de la gauche dimanche lors de la deuxième université d'été du MRC, en réclamant un grand parti "solide" et "uni".

L'ancien ministre de l'Intérieur qui est en lice pour les sénatoriales du 21 septembre a estimé que "si la gauche n'est pas capable de concevoir un sursaut civique et démocratique salvateur, elle ne reviendra pas au pouvoir en 2012".

Selon lui, la gauche est frappée d'un "malaise intellectuel" responsable d'une absence de projet. Il considère que "la gauche a besoin d'un projet solide s'inscrivant dans une vision d'avenir" et de "s'affranchir du capitalisme financier".

M. Chevènement a appelé de ses voeux une fédération à gauche pour 2012 tout en se disant partisan de larges primaires.

Auparavant, Marie-Noëlle Lienemann a rappelé que "jamais la gauche n'est arrivée au pouvoir si elle n'était pas unie". "Il faut engager une nouvelle étape vers l'unité de la gauche vers une alliance globale", a-t-elle déclaré.

Henri Emmanuelli a fustigé de son côté le PS qui fait face à un "tabou total" en ce qui concerne la question du libre-échange.

Il s'est dit "ouvert" à un grand parti à condition d'une "représentation proportionnelle" des sensibilités.

L'université d'été du MRC, la deuxième depuis 2003 a réuni quelque 250 participants nationaux et une centaine de locaux et avait pour thème la mondialisation et la nation républicaine.


Rédigé par Chevenement.fr le Dimanche 7 Septembre 2008 à 15:37 | Lu 5473 fois



1.Posté par harry lime le 07/09/2008 19:31
Bon, peut-être mais quelle est la gauche ? et quelle gauche ? Au moins la moitié de la gauche est d'orientation libérale, clairement anti-républicaine. Que peut-on vraiment construire avec cette gauche-là ? En clair, je me sens 100 fois plus proche de Dupont-Aignan (considéré comme de "droite") que de Strauss-Kahn, Royale, Cohn-Bandit, etc....

2.Posté par Den85 le 08/09/2008 02:10
Je suis d'accord avec le commentaire de harry lime...

Moi-même, étudiant, 23 ans, initié à la politique de père en fils, j'ai toujours été proche des idées de gauche et plus particulièrement du Parti socialiste, mais en voyant l'état du PS, mais surtout la non-volonté de combattre le capitalisme sauvage, la mondialisation qui veut dire uniformisation de notre société et érosion de nos valeurs républicaines universelles dont la laicité est une des pierres angulaires, qui a déjà été bougé par le gouvernement Sarkozy.

J'approuve cet appel courageux de M. Chevènement et de Mme Lienemann pour un grand parti de gauche, car les caciques du PS doivent enfin comprendre que la condition de la victoire de la gauche en 2012 implique avant toutes choses le rassemblement de toute la gauche sur un projet, un vrai, cohérent et réellement de gauche et républicain.

3.Posté par BA le 08/09/2008 22:17
Cliquez ici :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0083.asp

Vous verrez la liste des 121 députés du Parti Socialiste qui ont osé voter OUI au scandaleux traité de Lisbonne. 82 % des députés du Parti Socialiste ont voté OUI au traité de Lisbonne ! 82 %

Ensuite, vous verrez la liste des 25 députés du Parti Socialiste qui ont sauvé l'honneur. 18 % des députés du Parti Socialiste a voté NON au traité de Lisbonne.

Conclusion : il existe une gauche OUIste, ultra-majoritaire aujourd'hui, libérale, fédéraliste, pro-européenne. Cette gauche n'est plus de gauche. Cette gauche est centriste. Cette gauche est notre adversaire. Cette gauche doit être combattue.

4.Posté par JJ75 le 09/09/2008 17:08
D'accord avec vous. L'alliance NDA/JPC, DLR/MRC, ce serait l'alliance De Gaulle/Jaurès, seule capable de redonner sa grandeur au pays, à la Patrie.
Lisez le programme économique et social de Dupont-Aignan, lisez ses positions en matière de politique étrangère : il se situe bien plus "à gauche" que DSK ou Royal, ou Aubry, ou les autres.
L'idée Républicaine peut être majoritaire en France, si l'on sort des clivages simplistes : il y a le feu, il faut se débarasser de Sarkozy, et il faut un vaste rassemblement des Républicains.

5.Posté par BA le 10/09/2008 08:04
Pour les élections européennes de juin 2009, les Républicains NONistes ont deux possibilités :

1- Première possibilité : les Républicains NONistes de gauche et les Républicains NONistes de droite se téléphonent. Ils se parlent. Ils discutent, loin des caméras et loin des micros. Ils négocient un programme commun. Ils présentent ce programme commun aux Français. Ils présentent une liste commune aux élections européennes de juin 2009.

2- Seconde possibilité : les Républicains NONistes de gauche et les Républicains NONistes de droite ne font pas une liste commune. Conséquence : ils feront un score minable, comme d'habitude.

6.Posté par Texier Yves le 10/09/2008 10:49
Bravo!
J'ai quitté avec regret mes amis MDC lors de la création du MRC
car je ne me retruvai plus dans la nouvelle démarche et ai alors rallié le courant PS dont Henri Emmanuelli et Marie Noëlle Lienemann sont les porteur
A ce jour ce courant avec benoit Hamon peu devenir aéu sein du PS l'élément déterminant comme à été avec JPC le Ceres d'Epinay
Alors il serait temps de travailler serieusement ensemble!
Yves TEXIER ancien président MDC du, Gard

7.Posté par furaxauboulot le 10/09/2008 21:09
Si l'axe est Républicain comme le dit justement JPC , il doit alors dépasser le clivage droite / gauche. La meilleure définition de la différence Républicains / Démocrates est à mettre au crédit de Régis Debray , dans le N.O. , si ma mémoire est bonne en 1989.Je ne sais pas si l'on peut retrouver cet article sur la toile. Comment proposer une confédération à gauche avec des libéraux du PS , proches de NS dans la vision du Monde et de l'économie ? On nous propose la quadrature du cercle.Fabius ? HS , grand bourgeois parisien . DSK ? il symbolise toutes les tares de la dérive PS. Aubry ? Une caractérielle qui a le don de se mettre tout le monde à dos , Jospin ? Bien sûr out. Delanoê ?
Le clone de DSK. Royal ? peu crédible et le probable pendant d'Aubry. Reste la pietaille du PS à la mode Dray et Montebourg , la petite cinquantaine et déjà vermoulus. Emmanuelli , Lienemann , Mélanchon etc...? La caution gauchisante ultra-minoritaire de la politique du chien crevé au fil de l'eau de leur parti. Le PS n'est pas suffisament faible pour l'ignorer ni suffisament fort pour s'y référer , même de loin. Quelques "pècheurs" seront peut-être sauvés de l'enfer...Peillon ? Hamon ? Pas assez mûrs mais probablement déjà blêtes.
Les Radicaux ? Zucarelli est l'exception. Le PCF ? Une ambulance qui se transforme en corbillard au fil des ans. La LCR ? Des pompiers pyromanes.
NDA ? Pourquoi pas mais le système le permet-il concrètement. Qui l'a élu sinon la droite ?
JPC a le choix entre l'hopital et la charité si l'on se réfère aux alliances qu'il entend mener. Syphoner le réservoir de la gauche institutionnelle et de la droite ( et du centre ) honnête , quelle autre solution ? Bayrou tirera les marons du feu sinon.

8.Posté par Naradatta le 11/09/2008 10:50
Adhérent chez NDA, je m'autorise à vous rendre la politesse. Je me sens moi aussi plus proche d'un JPC/MRC que de n'importe quel godillot de l'UMP(S). Je n'en déplore que plus, de la part d'un homme dont je respecte l'intelligence politique, les nostalgies "congrès d'Epinay". J'espère que les sénatoriales passées, l'intérêt supérieur prévaudra, car il est à mon sens aussi vain de faire de l'entrisme au sein du PS que de l'UMP, qui sont devenus plus des kystes que des partis.

Cordialement.

ps (pas le parti) : à la question "qui a élu NDA sinon la droite", la réponse est : beaucoup de monde l'a élu, il est maire avec 79.7% des voix.

Et revenant des universités de rentrée de DLR, je peux certifier que

1-ce n'est pas un parti de droite droitarde petit bourgeois
2-ma position quant à JPC y est largement partagée

9.Posté par mcbob le 11/09/2008 14:35
@ Naradatta

QUe nous soyons a gauche ou droite de la rive republicaine, nous tombons d'accord a 80% sur un corpus national-republicain.

Les tensions?....comme d'habitude: la question sociale. Et encore!...NDA se definit lui meme comme un progressiste.

Il n'y a d'autre possibilite, pour les militants qui ont la meme analyse que nous, que celle de faire pression pour oeuvrer a ce rapprochement pour les europeennes.

10.Posté par Naradatta le 11/09/2008 17:51
@mcbob

Et encore, peut-on parler de rives droites et gauches? Pour moi, ce ne sont que des écoles de pensée républicaine. Certains se revendiquent plus de Jaurès et de Clémenceau, d'autres (tels que moi), du Napoléon III de l'"extinction du paupérisme" ou de la pensée synthétique-syncrétique gaulliste. Regarde la NAR. Ce sont des gens qui, par tradition familiale, nostalgie ou réflexion, préfèrent une transmission dynastique de l'exécutif, mais ce sont aussi des républicains avec un programme gaulliste-social, qui ont soutenu JPC en 2002.

Là, on a une classe politique avec les moeurs de Félix Faure et les idées d'Adolphe Thiers.

Laissons les droites-gauches aux istrions et autres cabotins omniprésents dans la lucarne.

C'est juste un compte à régler entre républicains patriotes et libéro-fascistes.

Cordialement.

Sempre Res Publica.

11.Posté par furaxauboulot le 11/09/2008 21:35
Voilà que le débat qui ronronait un peu ces temps-ci reprend force et vigueur. Que ferait NDA s'il n'avait pas l'étiquette UMP ? Que ferait JPC s'il ne s'ancrait pas à gauche ? Concrètement ; chacun de son côté joue sa carte courageuse dans son camp , JPC aux Sénatoriales , NDA à sa manière et on en reparle mais quand ?Le capitalisme financier est à bout de souffle. Après la tempête , de nouvelles alliances seront à l'ordre du jour ...On peut toujours rêver.

12.Posté par BA le 11/09/2008 22:04
Chose étonnante : la base des partis Républicains NONistes semble vouloir une liste commune aux élections européennes de juin 2009.

En revanche, les chefs des partis républicains NONistes ne semblent pas très chauds pour présenter une liste commune.

Pourquoi ?

13.Posté par henri 34 le 12/09/2008 11:51
Il fut un temps où le sort de la France et de la République était la seule préoccupation des soutiens de JPC.C'était en 2002 avec la tentative du Pôle Républicain.
Ce temps me semble bien révolu:la priorité du MRC n'est plus que de trouver sa place dans une gauche multiforme et insaisissable.Les militants en sont réduits à suivre les manoeuvres de couloir et les tripatouillages de leurs leaders(cf congrés d'Epinay évoqué plus haut).Et l'électeur citoyen dans tout celà?

14.Posté par BA le 12/09/2008 12:33
Les leaders sont vieux. Les leaders n'ont plus qu'un seul objectif : être élu sénateur par les grands électeurs. Couler une retraite bien méritée au Sénat.

Quant à l'électeur citoyen, il attend la relève. L'électeur citoyen attend de nouveaux leaders qui proposeront enfin un programme commun à tous les Républicains NONistes. L'électeur citoyen attend de nouveaux leaders qui iront au combat ENSEMBLE, contre tous les OUIstes.

15.Posté par mcbob le 12/09/2008 14:46
A la fin de son interview a France culture, JPC parle d'un projet sur lequel il travaille mais ne souhaite rien dire pour le moment.

J'imagine qu'il ne parle pas des senatoriales...quelqu'un sait il de quoi il s'agit????

16.Posté par harry lime le 13/09/2008 14:05
Ayant lancé la discussion par mon 1er post, je voudrais préciser ma pensée. Pour moi, l'objectif stratégique devrait être l'union de tous les républicains (MRC,DLR,pour commencer, mais il en existe d'autres). La difficulté est à mon sens électorale. Pour vivre politiquement, il faut avoir une lisibilité et donc notamment des élus. Pour cela, il faut des alliances. Le système électoral en France est tel qu'il rend difficile à tous partis non satellisés par l'un des grands partis (PS/UMP) d'avoir une existence autonome. La plupart des petits partis vivent en fait sous perfusion électorale; c'est le cas du PCF, des radicaux et des Verts à gauche. Mais aussi du MPF de De Villiers et de DLR à droite. On a vu avec le FN et le MODEM la difficulté pour un parti indépendant de gagner des élus. Vouloir faire cavalier seul coute cher, très cher, à un parti. Le MRC s'y est risqué après 2002, le PS lui a fait payé chèrement. Imaginons un parti bien implanté localement comme le PCF décidant de faire cavalier seul. Combien d'élus dans la prochaine assemblée ??? Peut-être un ou deux....Idem pour les autres partis...Pour les républicains de tout bord, il existe une nécessité de se regrouper, de tisser des liens et de se soutenir. Une liste d'union aux européennes est souhaitable, mais le prix à payer risque d'être élevé lors des prochaines échéances électorales. Les partis du système voudront écraser cette menace. Ne doutez pas du fait qu'ils seront sans pitié !

17.Posté par Naradatta le 13/09/2008 17:53
La différence avec le passé, quant à la crédibilité de listes républicaines, est l'exaspération profonde du bon peuple.

A ceux qui se sentent concernés par le devenir de la France de faire que l'abstention cède le pas au vote de conviction.

18.Posté par SORIN Michel le 14/09/2008 10:39
Le commentaire 16 pose bien le problème. Le système institutionnel est sans pitié pour les téméraires qui s'aventurent sur un terrain mal occupé par la droite et la gauche.

Jean-Pierre Chevènement a essayé en 2001-2002, considérant que Chirac et Jospin relayaient indistinctement les politiques néolibérales, notamment au sein de l'Union européenne, et qu'il était nécessaire, à partir de la gauche, de refonder le système politique français sur les valeurs et principes républicains.

François Bayrou a pris le relais en 2007, considérant que le projet de l'UMP était un retour à l'idéologie de la droite nationale bonapartiste, en contradiction avec la démarche consensuelle européenne (UDF-PS) et qu'il était nécessaire, à partir de la droite, de maintenir le système en place (alliance des démocrates de droite et de gauche pour une Europe libérale et fédérale).

L'élément nouveau est la politique Sarkozy, qui oblige la gauche à sortir des sentiers battus et à faire des choix.
Tous les partis de gauche sont concernés et divisés.

Le MRC, à l'initiative de Jean-Pierre Chevènement, propose de refonder la gauche sur des bases républicaines. Ce n'est pas impossible, compte tenu de la situation de crises multiples dans laquelle le pays et la gauche sont plongés.

Les républicains, qui partagent beaucoup de nos idées, notamment les amis de Debout la République, autour de Nicolas Dupont-Aignan, auront un rôle à jouer dans cette stratégie.

Chacun doit se situer sur la question du capitalisme financier, à droite comme à gauche. Il faut trouver le chemin de la liberté, nous permettant de proposer un projet politique conforme aux intérêts des peuples européens. Seule, la France, sous l'impulsion de la gauche, peut s'engager sur cette voie, me semble-t-il.

19.Posté par BA le 14/09/2008 18:47
Aujourd’hui, en France, nous voyons de plus en plus souvent le drapeau de l’Union Européenne, à côté du drapeau français. Mais connaissez-vous l’histoire du drapeau de l’Union européenne ?

Le drapeau de l’Union européenne est le drapeau de la Vierge Marie !

Tout commence le 18 juillet 1830. A Paris, une jeune femme de 24 ans, Catherine Labouré, voit apparaître la Vierge Marie dans la chapelle située au 140, rue du Bac.

« Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à Catherine Labouré dans la chapelle. Cette fois, c'est à 17 h 30, pendant l'oraison des novices, sous le tableau de saint Joseph (emplacement actuel de la Vierge au globe). D'abord Catherine voit comme deux tableaux vivants qui passent, en fondu enchaîné, et dans lesquels la Sainte Vierge se tient debout sur le demi-globe terrestre, ses pieds écrasant le serpent.

Dans le premier tableau, la Vierge porte dans ses mains un petit globe doré surmonté d'une croix qu'elle élève vers le ciel. « Cette boule représente le monde entier, la France et chaque personne en particulier » entend Catherine.

Dans le deuxième tableau, il sort de ses mains ouvertes, dont les doigts portent des anneaux de pierreries, des rayons d’un éclat ravissant. Catherine entend au même instant une voix qui dit : « Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent ». Puis un ovale se forme autour de l’apparition et Catherine voit s’inscrire en demi-cercle cette invocation en lettres d’or : « O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous ».

Alors une voix se fait entendre : « Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces ».

Enfin le tableau se retourne et Catherine voit le revers de la médaille : en haut une croix surmonte l’initiale de Marie, en bas deux cœurs, l’un couronné d’épines, l’autre transpercé d’un glaive. »

http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/FR/C2.asp

Cette médaille de la Vierge Marie est à l’origine du drapeau de l’Union européenne !

« La médaille porte sur son revers une initiale et des dessins qui nous introduisent dans le secret de Marie. La lettre « M » est surmontée d’une croix. Le « M » est l’initiale de Marie, la croix est la Croix du Christ. Les deux signes enlacés montrent le rapport indissoluble qui lie le Christ à sa très sainte Mère. Marie est associée à la mission du Salut de l'humanité par son Fils Jésus et participe par sa compassion à l’acte même du sacrifice rédempteur du Christ.

En bas, deux cœurs, l’un entouré d’une couronne d’épines, l’autre transpercé d’un glaive.

Le cœur couronné d’épines est le Cœur de Jésus. Il rappelle l’épisode cruel de la Passion du Christ raconté dans les évangiles, avant sa mise à mort. Il signifie sa Passion d’amour pour les hommes.

Le cœur percé d’un glaive est le Cœur de Marie, sa Mère. Il rappelle la prophétie de Siméon racontée dans les évangiles, le jour de la Présentation de Jésus au temple de Jérusalem par Marie et Joseph. Il signifie l’amour du Christ qui habite Marie et son amour pour nous : pour notre Salut, elle accepte le sacrifice de son propre Fils.

Le rapprochement des deux Cœurs exprime que la vie de Marie est vie d’intimité avec Jésus. Douze étoiles sont gravées au pourtour. Elles correspondent aux douze apôtres et représentent l’Eglise. Etre d’Eglise, c’est aimer le Christ et participer à sa passion pour le Salut du monde. Chaque baptisé est invité à s’associer à la mission du Christ en unissant son cœur aux Cœurs de Jésus et de Marie. La médaille est un appel à la conscience de chacun, pour qu’il choisisse, comme le Christ et Marie, la voie de l’amour jusqu’au don total de soi. »

http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/FR/D3.asp

Cent vingt ans plus tard, en 1950, Paul M.G. Lévy est premier directeur au Service de Presse du Conseil de l’Europe. Il connaît un employé au service du courrier « très artiste pour peindre et dessiner ». Il s’appelle Arsène Heitz. Paul M.G. Lévy lui demande de dessiner un drapeau pour l’Europe. Arsène Heitz est un chrétien fervent. Il choisit le bleu, couleur de la Vierge Marie. Il y rajoute les douze étoiles de la médaille miraculeuse de la rue du Bac.

Maintenant, quand nous verrons un drapeau européen, nous penserons aussitôt à Catherine Labouré, qui a vu apparaître la Vierge Marie dans la chapelle située au 140, rue du Bac !

Maintenant, quand nous verrons un drapeau européen, nous penserons aussitôt à la Vierge Marie !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_europ%C3%A9en

20.Posté par furaxauboulot le 15/09/2008 22:18
Figaro , ce jour :

L''enjeu n'est pas la défense d'une communauté parmi d'autres au sein de la société française ce serait le rôle des seuls évêques de France , mais la prise en compte par la France d'une vision portée par l'Église catholique en tant que telle.

Voici donc la Laïcité positive à la sauce sarko-vaticanesque pour rebondir sur le virginal ( mais pas immaculé ) drapeau européen. A quand la religion d'Etat ?. Au secours Ferry , Bert , Combes etc , ILS REVIENNENT !!!!!

Il n'y a pas de Laïcité négative mais une seule et unique Laïcité inscrite dans la Constitution !

Faut-il remettre à l'ordre du jour l'anti-clérical " A bas la calotte , vive le République ?".

Attention , mis à la porte en 1905 , le parti clérical n'entend plus rentrer par la fenêtre comme il a tenté de le faire à maintes reprises mais par la porte , et pas celle de service...

Restons vigilents devant la blitzgrieg de Ratzinger.

21.Posté par Naradatta le 16/09/2008 10:05
Loin de moi l'envie de faire de l'ingérence dans les affaires du MRC, mais je me pose quand même une question d'ordre pratique.

Quel est l'intérêt, dans la perspective de la fondation d'un très hypothétique (pardon) nouveau parti de gauche, de se mettre sous tutelle du PS, qui, je pense, se fout comme d'une guigne des préceptes républicains défendus par le MRC. Voisinner avec les verts, communautaristes, partisans d'une division régionale sur des critères ethno-linguistiques de la France et de l'Europe, moi ça serait au delà de mon seuil de tolérance.

A titre personnel, si NDA se mettait dans le giron de l'UMP, je rendrai ma carte.

Cordialement.

22.Posté par BA le 16/09/2008 17:50
L'intérêt est le suivant : ça permet à Chevènement et à Marie-Noelle Lienemann d'être élus sénateurs. En revanche, pour les électeurs-citoyens, ce mariage de la carpe PS et du lapin MRC n'a aucun intérêt.

23.Posté par Julien Landfried le 16/09/2008 18:34
A BA, il ne faut pas pousser quand même : il n'y a aucun accord pour les sénatoriales avec le PS, la preuve, JPC avait 2 candidats socialistes contre lui jusqu'au décès de M. Dreyfus-Schmidt, et désormais 1 seul : Yves Ackerman.
Lienemann non plus n'est pas candidate !

A Naradatta, pourquoi croyez-vous que Dupont-Aignan n'avait pas de candidat UMP dans sa circonscription aux législatives de 2007 ? Comme vous le savez, NDA a appelé à voter Sarkozy au second tour en 2007. Ce n'est pas une critique, simplement le constat que "l'indépendance" de NDA est bien fragile....

Bonne soirée,

Julien Landfried
Secrétaire national du MRC

24.Posté par furaxauboulot le 16/09/2008 21:14
Julien a parfaitement raison. Par ailleurs , sur le point particulier soulevé au sujet de la candidature aux sénatoriales de JPC , personne ne voit où est le problème.En vertu de quel principe ne pourait-il pas se présenter à cette élection après de nombreuses années au service du territoire de Belfort ? Souhaite-t'on le priver de tout mandat et donc d'une tribune de nature à lui permettre d'exprimer ses idées ? Curieux raisonnement en vérité que celui qui consiste à lui dénier la faculté de représenter le Peuple Français . Il est vrai que le(s) même(s) estimait(aient) qu'il devait se retirer de la vie politique compte tenu de son age (sic !). A trop vouloir en faire dans la critique systématique et l'outrance , on y perd toute crédibilité.

25.Posté par Naradatta le 16/09/2008 22:08
A J. Landfried

http://www.marianne2.fr/index.php?action=article&numero=1301

Que NDA ait déclaré avoir voté sarko : oui

Qu'il ait appelé à le faire : aucune idée, si c'est le cas, à DLR, ça n'a pas été unanimement suivi

Qu'il n'ait pas eu de candidat ump en face de lui : oui, ça se nomme de la real politik. On fait croire que l'on est un illuminé bien inoffensif, on ne va pas à contre courant durant l'insupportablement long état de grâce, on se fait élire, et après, on vote la motion de censure, contre la révision de la constitution et le traité de Lisbonne...

Je réitère mon propos précédent. S'il s'avérait que NDA se rallie un jour à la canaille du gouvernement, je rendrai ma carte, de même que beaucoup de monde.

Mais quid de cette probabilité? Son créneau actuel n'est il pas plus porteur qu'une quelconque compromission avec un pouvoir honni de ses militants? Et comment pourrait-il ce faisant à l'avenir refaire se déplacer des références comme Pierre Lefranc et Pierre Maillard, qui, aux universités de rentrée n'avaient pas de mots assez durs pour la clique squattant les ors de la République? C'est se tirer une balle dans le pied. Je fais suffisament confiance à l'intelligence stratégique du personnage pour éviter ce genre de bourdes contre-productives et rester claire sur sa ligne.

Sinon j'aime beaucoup ce que vous faites avec l'observatoire du communautarisme (il y en avait besoin).

Cordialement.

26.Posté par BA le 17/09/2008 07:45
Cet été, la Banque Centrale Européenne a injecté 65 milliards d'euros pour renflouer les banques privées européennes. Lundi 15 septembre, la Banque Centrale Européenne a injecté 30 milliards d'euros supplémentaires. Mardi 16 septembre, la Banque Centrale Européenne a injecté 70 milliards d'euros de liquidités supplémentaires sur le marché monétaire.
65 + 30 + 70 = 165.
Pour le moment, la Banque Centrale Européenne a donc injecté 165 milliards d'euros pour renflouer les banques privées européennes.
Conclusion : quand les banques privées européennes jouent à l'économie-casino, elles gagnent TOUJOURS.

1- Quand les banques privées européennes gagnent à l'économie-casino, elles empochent l'argent.

2- Quand les banques privées européennes perdent à l'économie-casino, les contribuables paient des centaines de milliards d'euros pour les renflouer.

« Les Echos.fr : La débâcle de Lehman Brothers menace-t-elle le système bancaire international dans son ensemble ? Le risque systémique est-il réel ?

Michel AGLIETTA, professeur d'économie à PARIS-X NANTERRE : Oui, certainement. La décision spectaculaire prise par la Réserve fédérale, en élargissant le type d'actifs qu'elle peut prendre en pension, en témoigne. De même que la création, par dix grandes banques, d'un pool de 70 milliards de dollars pour assurer la liquidité du marché interbancaire. Ces mesures ont pour but d'éviter une faillite générale d'un système où toutes les banques sont liées entre elles par des crédits croisés. La décision des autorités monétaires américaines témoigne de leurs craintes d'un risque systémique qui entraînerait une cascade de faillites bancaires. Nous assistons là à une socialisation des pertes des banques. »

Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, The Guardian, 16 septembre 2008 :

« Heure des comptes, ou effondrement du château de cartes, chacun choisira son cliché. Le fait est que le dernier soubresaut de cette crise financière que certains comparent avec le krach de Wall Street en 1929, est le résultat du comportement malhonnête des institutions financières, et de l’incompétence de la part des décideurs. Nous sommes habitués à cette hypocrisie. Les banques rejettent toute suggestion visant à les soumettre à une règlementation, les banques repoussent toute proposition de mesures anti-trust - mais lorsque les problèmes surgissent, elles demandent subitement l’intervention de l’Etat : elles doivent être renflouées car elles sont trop grosses, trop importantes, pour pouvoir faillir. »

Paul Krugman, économiste, New York Times, 15 septembre 2008 :

« Les conséquences de ces opérations de sauvetage rendent nerveux les responsables de la Fed et du Trésor. Car ils prennent de gros risques avec l’argent des contribuables. Par exemple, la plus grande partie du portefeuille d’actifs de la Fed est à ce jour engagée en contrepartie de prêts garantis par des collatéraux à la valeur douteuse. En outre, les responsables s’inquiètent que leurs efforts de sauvetage puissent encourager l’apparition d’encore plus de comportements à risque. A la longue, cela commence à ressembler à : « Pile, je gagne. Face, les contribuables perdent. »

En clair : " contribuables, préparez-vous à payer des centaines de milliards d'euros pour renflouer les banques. "

27.Posté par furaxauboulot le 17/09/2008 20:34

Le site de Marianne ce jour :

La gauche durable risque de se faire attendre durablement
François Hollande propose de remplacer la «gauche plurielle» de l'époque Jospin par une «gauche durable». Le retour du PCF vers ses partenaires traditionnels donne plus de crédit à un futur rassemblement de la gauche. Mais la concurrence de l'extrême gauche et du centre risquent de renvoyer la «gauche durable» dans un lointain futur.

La « gauche plurielle » est morte, vive la « gauche durable » ! François Hollande a avancé cette « formule » ce week-end à la Fête de l'Humanité. Mais quel contenu se cache derrière cette innovation sémantique ? Bien peu de choses pour l'heure. Concrètement, socialistes, écologistes et communistes ont prévu de débattre dans des forums sans conséquences tandis que leurs dirigeants se rencontrent aimablement de temps à autre.

La fameuse « gauche plurielle », née en 1997 autour du gouvernement de Lionel Jospin, manquait assurément de cohérence idéologique. Elle n'en fut pas moins un temps cimentée par une solidarité dans l'exercice du pouvoir. L'hypothétique « gauche durable » est encore moins au clair, sur le fond, que son ancêtre plurielle. Or son horizon stratégique est autrement plus confus.

Un seul élément nouveau autorise à parler d'un futur rassemblement de gauche en termes plus optimistes que lors de la période précédente: Marie-George Buffet a, semble-t-il, choisi de redonner la priorité à une alliance avec ses partenaires traditionnels de la gauche. La dirigeante du PCF s'est apparemment rappelé qu'elle fut ministre d'un gouvernement à direction socialiste. Elle a enfin compris que le flirt avec l'extrême gauche ne pouvait être conclu par un quelconque mariage…

Un rassemblement moins large
Le retour du PCF dans le giron d'un rassemblement de la gauche n'annonce cependant pas que celui-ci sera aussi large que feu la gauche plurielle. Le recentrage de la direction communiste offrira un espace supplémentaire au « nouveau parti anticapitaliste » créé par la LCR. La concurrence d'une extrême gauche influente, particulièrement dans les catégories populaires, handicapera sérieusement toute nouvelle coalition de gauche.

L'affirmation de l'autonomie du courant écologiste risque également d'amputer la future « gauche durable ». Daniel Cohn-Bendit est sur le point de réussir à faire converger sur son nom toute la galaxie écologiste, des Verts aux amis de Nicolas Hulot. Un succès de cette entreprise aux élections européennes éloignerait sans doute, au moins pour un temps, les écologistes de l'alliance à gauche.

Si l'on ajoute la pression que, par son zèle oppositionnel, François Bayrou fait toujours peser sur la gauche, l'avènement d'une « gauche durable » suffisamment solide pour conquérir et exercer le pouvoir n'est pas pour demain. Julien Dray a proposé, aujourd'hui même, une coalition « arc en ciel ». Si on le suit, celle-ci irait de l'extrême gauche au centre. Une perspective stratégique encore moins claire que celle de François Hollande…

Lundi 15 Septembre 2008 - 15:56
Eric Dupin

Oui mais quid du MRC dans cette histoire ?

28.Posté par BA le 18/09/2008 06:28
Nous devons nous rappeler du 2 décembre 1945.

Le 2 décembre 1945, le chef du gouvernement, un certain Charles De Gaulle, nationalise la Banque de France et les grandes banques de crédit. Conséquence : la Banque de France et les grandes banques de crédit passent SOUS LES ORDRES DU POUVOIR POLITIQUE. La France va connaître la période appelée " Les Trente Glorieuses ".

A partir de 1986, c'est le contraire. Jacques Chirac (l'anti De Gaulle) commence à privatiser les grandes banques. Edouard Balladur continuera à privatiser les grandes banques. Lionel Jospin continuera à privatiser les grandes banques. Jean-Pierre Raffarin continuera à privatiser les grandes banques. Conséquence : les grandes banques ECHAPPENT AUX ORDRES DU POUVOIR POLITIQUE. La France connaît la période la plus désastreuse de son Histoire : 1986-2008, la désagrégation de la France.

Conclusion : nous devons faire comme Charles De Gaulle a fait le 2 décembre 1945. Nous devons nationaliser la Banque de France et les grandes banques de crédit. La banque ne doit pas être dans le secteur privé. La banque est un service public.

29.Posté par BA le 19/09/2008 07:11
LE POUVOIR POLITIQUE français, issu du suffrage universel direct, c'est-à-dire choisi par le peuple, doit contrôler LE POUVOIR MONETAIRE.

L'Etat doit reprendre un pouvoir essentiel : le pouvoir de battre monnaie.

J'aimerais présenter 4 mesures à prendre (si un jour les Républicains NONistes arrivent au pouvoir).

La première mesure à prendre (si un jour les Républicains NONistes arrivent au pouvoir) : le pouvoir politique doit reprendre le contrôle de la monnaie de la France, le franc.

La deuxième mesure à prendre : relancer le plus vite possible la planche à billets pour revenir aux pièces et aux billets en francs.

La troisième mesure à prendre : comme le Général De Gaulle l'avait fait le 2 décembre 1945, nationaliser les banques.

La quatrième mesure à prendre : interdire aux banques nationalisées de se comporter comme des banques privées. Une banque nationalisée est un service public. Une banque nationalisée doit servir l'intérêt général. Une banque nationalisée n'a pas à se comporter comme une banque privée. Par exemple, une banque nationalisée ne doit pas se comporter comme le Crédit Lyonnais dans les années 1980-1990.

Les banques doivent être aux ordres du pouvoir politique élu par le peuple. Les banques sont un service public.

Quand les banques sont privatisées, nous voyons ce que ça donne.

30.Posté par Yomanal le 19/09/2008 11:37
Etant adhérent à Debout la république, je suis très favorable à des listes DLR-MRC pour les européène de 2009.
Au fond qu'est ce qui nous séparent ?
Rien du tout...

31.Posté par mcbob le 19/09/2008 14:51
@Yomanal

...la betise, les alliances du XXe siecle, les petits calculs de chapelle.....voila ce qui nous separent (d'un cote comme de l'autre).

32.Posté par Naradatta le 19/09/2008 19:15
NDA vient de préciser qu'il ne répondrait pas aux appels du pied de P2V sur un projet bancal avec pour but de faire du mouvement le "flotteur droit de la majorité-caution noniste de la droite", et il appelle à l'union de tous les républicains quelle que soit leur origine.

J'espère que cette déclaration trouvera un quelconque écho chez ceux qui sont visés. J'attends en particulier, car je tient beaucoup compte de son expertise, l'avis de J. Landfried.

Cordialement.


33.Posté par Julien Landfried le 19/09/2008 21:20
landfriedj
Bonsoir,
vous l'aurez compris, vous trouverez ici peu de militants qui critiquent Dupont-Aignan.
Vous l'aurez compris aussi, l'objectif stratégique de Jean-Pierre Chevènement et du MRC, c'est la création du grand parti de toute la gauche.
Dans ce cadre, il me paraît improbable de faire le "pôle républicain" avec NDA en 2009. Boire ou manger, il faut choisir, comme dirait l'autre :-)
A bientôt,
Julien Landfried

34.Posté par JF Cayla le 19/09/2008 21:38
Dommage.
Le masochisme du MRC qui depuis 6 ans subit la vindicte du PS ne sera pas plus récompensé dans un improbable "parti de toute la gauche".
Un accord DLR-MRC aux européennes aurait eu plus de sens que la vaine recherche de l'union avec des gens qui se moquent totalement de nos idées républicaines.
Cordialement.

35.Posté par BA le 20/09/2008 06:34
Vendredi 19 septembre, Nicolas Dupont-Aignan écrit :
« Nos concitoyens attendent désormais le plan B, seul capable de réconcilier l’idée européenne avec les Nations. Pour ce faire, comme je vous l’ai indiqué dans mon discours de clôture des Universités de rentrée de Debout la République, il faut un grand rassemblement des républicains de droite comme de gauche. C’est à cette condition seulement que nous serons capables de convaincre les Français qu’une autre Europe est possible. Lors du Congrès fondateur de DLR, le 23 novembre prochain à la Mutualité, je présenterai les grandes lignes de ce projet. Alors, toutes celles et tout ceux qui s’y reconnaissent pourront, d’où qu’ils viennent, nous rejoindre. »

http://blog.nicolasdupontaignan.fr/

Nicolas Dupont-Aignan écrit LA phrase : « il faut un grand rassemblement des républicains de droite comme de gauche. »

Deux choses :

1- Moi, je suis beaucoup plus proche des idées de Chevènement que des idées de Dupont-Aignan.

2- Chevènement veut créer " un grand parti de toute la gauche " avec François Hollande, Bertrand Delanoe, Ségolène Royal, Pierre Moscovici, Elisabeth Guigou, Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls, Jack Lang, Dominique Strauss-Kahn, et tous les autres OUIstes.

Chevènement fait une erreur historique.

Chevènement s'acharne à vouloir marier la carpe PS et le lapin MRC.

La carpe ou le lapin, il faut choisir.

Boire ou manger, il faut choisir.

36.Posté par furaxauboulot le 20/09/2008 11:35
Ecoutez absolument sur ce site l'interview de JPC sur France Culture ; la fin surtout. Il annonce une importante surprise pour bientôt. C'est la réponse aux interrogations...
L'intervention ici de Julien me parait confirmer les propos tenus à mi-mots par le Che.Deux hypothèses selon moi :
- un éclatement du PS et le raliement de JPC à l'aile gauche issue de cet éclatement ,
- un raliement de JPC à l'aile gauche d'un PS conservé.
Dites-moi ce que vous en pensez...

37.Posté par furaxauboulot le 20/09/2008 11:40
"Les conjonctions que je saurai opérer le moment venu..." dixit JPC ( dans les prochaines semaines ). C'est clair non ?

38.Posté par Julien Landfried le 20/09/2008 12:14 (depuis mobile)
Jean-Pierre Chevenement est candidat demain et a de solides chances d'être élu sénateur en dépit de l'opposition du PS local. Nous sommes nombreux à l'espérer pour que le poids de notre courant grandisse. Dans le cadre de notre stratégie, j'espère que NDA aura un rôle a jouer : ce n'est en tout cas pas du côté de la droite sarkozyste que se joue son destin politique ...
JL

39.Posté par furaxauboulot le 20/09/2008 12:40
Oui , bien sûr , on croise les doigts. On espère de tout coeur que la "grand Monsieur" de la politique Française sera au RDV du succès ! Votre dernière intervention viendrait-t'elle à infirmer ce qui vient d'être dit plus haut quant au PS ? Faut-il la mettre en parallèle avec l'échéance de demain ? Ne pas brusquer les grands électeurs PS , pas plus que les "modérés" à la fibre a priori plus proche de NDA ? Le propre du Citoyen responsable et d'être un peu indiscret et de vouloir dans la mesure du possible savoir de quoi sera fait demain.
La décision de décembre 2006 de JPC n'est probablement pas non plus étrangère à cette impatience...Deux logiques s'affrontent. Ce blog apparait manifestement rendre de compte d'une aspiration plutôt différente de celle qui semble poindre. A chaque jour suffit sa peine. On reparle de tout celà dimanche soir.
Amitiés Républicaines à tous nos Amis contributeurs .

40.Posté par Naradatta le 20/09/2008 13:04
@Julien Landfried

Si JPC est élu je sors une bouteille (comme quoi, je suis pas dogmatique ou sectaire) car si il maintient son cap, c'est pour le moins une victoire des républicains.

Mais je te retourne ta réflexion : est-ce du côté de la "gauche" bobo-capitaliste des Hollande, Aubry et Delanoë que se situe l'avenir de JPC et du MRC?

Sinon à titre perso, je suis absolument fan de la vidéo où avec Bencheikh tu dis leur fait à Cuckierman et Lozès.

Cordialement.

41.Posté par mcbob le 20/09/2008 20:08
Bonjour,

Je passe assez de temps sur l'internet republicain pour saluer 1/ le militantisme modele de Julien Landfried et 2/ pour savoir que de plus en plus de sympathisants MRC et DLR souhaitent un rapprochement qui fait bien plus sens qu'une alliance avec des forces PS, PRG qui ne sont ni de gauche, ni republicaines!

JPC sait peut etre des choses que nous ne savons pas, mais j'en doute. Les alliances et mauvaises decisions strategiques des dix dernieres annees me font craindre que nous n'allions encore une fois dans le mauvais sens. Pouvons nous le permettre?

42.Posté par furaxauboulot le 25/09/2008 23:50
PS , PRG , c'est l'auberge espagnole. Il y a à boire et à manger. Zucarelli n'est pas Baylet , Hamon n'est pas Delanoë. Dans la mouvance de JPC , pas de caporalisme mais une vraie cohérence. Cela va au-delà du MRC. Le PS a totalement zappé là-dessus. Erreur monumentale. Il y a tous les satellites. Une vision totalement erronée des rapports de force de la part du PS. Il y a les troupes visibles et la réserve , notamment en province. De temps en temps les socialistes perçoivent de manière anodine des signaux mais ils ne percutent pas. Ils n'ont pas compris que dans certaines circonstances , à force de jouer de l'ostracisme , il se sont payés quelques déculotées sans même comprendre pourquoi. Le PS doit se remettre en cause totalement à ce sujet. Pas question de petites combinaisons pour autant. Bon nombre de nos Amis qui me lisent savent et pour cause le sens de ce message.

43.Posté par Claire Strime le 26/09/2008 10:38
"de plus en plus de sympathisants MRC et DLR souhaitent un rapprochement qui fait bien plus sens qu'une alliance avec des forces PS, PRG qui ne sont ni de gauche, ni republicaines! "(mcbob)

En ces périodes d'incertitudes, il y a peu de visibilité sur les marchés et il n'est peut-être pas sain de tout investir dans un seul domaine...

44.Posté par furaxauboulot le 26/09/2008 15:13
Bien sûr Claire. Le message de JPC est autant audible d'un côté que de l'autre de l'échiquier. Ce serait ridicule de fermer la porte pour se cantonner à une pseudo-logique en cours d'implosion. Il faudrait-être un bien piètre stratège pour ne pas le comprendre. Attention toutefois aux courants d'air. On s'enrhume en 2002 et on en éternue encore en 2008. Il faudra quand même en laisser quelques uns sur le pas de la porte.

45.Posté par furaxauboulot le 26/09/2008 16:09
Tout va trés vite en ce moment , même la Poste ( mais ce n'est pas une découverte. Pour combien de temps encore ? Je salue au passage un personnel dévoué et digne d'éloges , incontournable acteur social , notamment en milieu rural où un travail extraordinaire de dévouement est réalisé tous les jours ). J'en viens à ma lettre du MRC réceptionnée ce jour : convocation à une AG à Lille et préparation de la réunion régionale d'Arras avec Percheron et Aubry (?). Ordre du jour : "Quel avenir pour la gauche ?".
Suit la convocation pour la manifestation d'Arras . Aubry a disparu. JY Autexier pour le MRC apparait.
D'où les questions suivantes :
- Pourquoi le seul interlocuteur PS ?
- Pourquoi une responsable PS impliquée dans la course des éléphants dont les idées ( notamment européistes ) sont trés loin des notres ?
- Pourquoi leur présence alors qu'il n'y a pas d'enjeux électoraux locaux et donc nécessité d'éventuelles alliances ?
- Pourquoi de tels interlocuteurs alors que les dirigeants du PS en position pour 2012 seront désignés en novembre ?
- Pourquoi une Martine Aubry qui depuis 2002 a montré en maintes occasions dans la région son plus entier dédain à l'égard de JPC ?
Et les conclusions suivantes :
- Sommes-nous masochistes ?
- Avons-nous une vocation intengible de supplétifs du PS ?
-Tente-t'on de nous acheter du côté du beffroi de Lille ?
Résultat des courses :
- le regain d'espoir manifesté depuis dimanche aura duré 15 jours.

46.Posté par furaxauboulot le 26/09/2008 18:50
En mai 2008 Bertrand Delanoë annonce sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste en vue du congrès de Reims de novembre de la même année. À cette occasion, il publie un livre d'entretiens avec Laurent Joffrin, intitulé De l'audace et dans lequel il s'affirme « libéral et socialiste », affirmation qui lui vaut de s'attirer l'ire de sa principale concurrente dans cette compétition, Ségolène Royal, qui déclare alors que « le libéralisme est une valeur défendue par [les] adversaires [du Parti socialiste] »

Libéral ? Socialiste ? Bobo sûrement. Désolé Monsieur Delanoë mais il ne faut pas compter sur nous. La cohérence est une vertu. "Choisis ton camps Camarade". C'est vieux mais plus que jamais d'actualité.


47.Posté par furaxauboulot le 27/09/2008 13:34
PARTI SOCIALISTE
Aubry réplique à Royal et se présente comme "quelqu'un de doux et gentil"
NOUVELOBS.COM | 27.09.2008 | 12:28
6 réactions
La maire de Lille justifie son absence du concert organisé ce soir par Ségolène Royal au Zénith de Paris et reproche à l'ex-candidate à la présidentielle sa démarche "très individuelle".



Martine Aubry
(c) Reuters
La maire de Lille, Martine Aubry, a assuré samedi 27 septembre dans la matinée, que des engagements dans sa ville l'empêchaient d'être présente au concert organisé dans la soirée par Ségolène Royal et Désirs d'avenir au Zénith de Paris.
L'ancienne candidate à la présidentielle a invité vendredi la maire de Lille à ce concert gratuit, en soulignant que "la musique adoucit les mœurs".

"Quelqu'un de doux et gentil"

"Je ne sais pas de quoi elle parle puisque tous ceux qui me connaissent trouvent que je suis quelqu'un de doux et gentil", a rétorqué Martine Aubry sur France-Info. "Etonnée" que Ségolène Royal ait choisi de "lancer sa campagne de façon très individuelle", la maire de Lille a dit préférer "jouer la démarche collective, à l'intérieur du Parti socialiste, devant les militants".
Martine Aubry "douce et gentille" ?
Je ne suis pas sûr qu'à la mairie de Lille on soit de cet avis.
Ailleurs non plus...Cassante et autoritaire , oui.
Remarquez , au PS , c'est un peu normal que l'on se couvre de roses , surtout que l'on est jamais si bien servi que par soi-même. Il est vrai que les pétales ont fanné. Restent les épines...

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