- Certainement
- 35% des électeurs corses ont voté pour les nationalistes aux dernières élections régionales au deuxième tour, mais je rappelle qu’en 2003 une majorité des corses, qui sont aussi Français, et qui l’ont montré dans le passé, en résistant au fascisme, très tôt, la majorité avait rejeté le projet de loi unifiant les deux conseils généraux, faisant qu’il y ait une collectivité unique - il y a d’ailleurs une élection dans deux ans. Et ce référendum avait obtenu une majorité, contre la droite, contre la gauche, contre le FLNC, contre tout le monde, sauf Zuccarelli et moi.
- Cette situation est le fait de l’immense complaisance de tous les gouvernement successifs, de droite comme de gauche, qui ont conduit à cette situation.
- Je souhaite que le gouvernement s'oppose à la co-officialité de la langue corse, et qu’il retire le projet de réforme constitutionnel qui autorise la ratification de la charte des langues régionales et minoritaires. Qu’il retire également le projet d’intercommunalité unique pour le Pays Basque - 70 communes - c’est à dire qu’on va offrir le département à l’ETA, qui trouvera en France, une caisse de résonance pour ses activités aujourd’hui pacifiques, mais qui hier ne l’étaient pas. Et demain, qui sait ?
- Ce discours est inadmissible. Je ne vais pas remonter à Napoléon, mais il y a eu pendant la guerre des résistants corses, il y a eu des compagnons de la Libération corse, il y a eu des gens qui se sont battus pour la France, et on peut très bien être corse et Français, et je pense que si on interrogeait clairement les corses sur cette question, il y aurait une très nette majorité pour dire que « oui nous sommes corses, mais nous sommes également Français ».
- La classique politique traditionnelle corse, de droite comme de gauche, s’est discréditée. Il serait temps qu’apparaisse une jeune élite corse, corse et française.
- Le Président de la République l’a dit très clairement : il s’agit de déchoir de la nationalité française des binationaux qui ont commis des actes de terrorisme. Alors, peut-être que cela n’est pas efficace, parce que ces gens là s’en foutent, mais cette mesure à un intérêt : elle incite à prendre la nationalité française au sérieux.
- Il faut mener une politique française d’intégration, c’est un des grands défis que la France a devant elle. Intégrer les jeunes, notamment nés de l’immigration, et leur apprendre qu’il n’y a pas des Français de papiers, et puis des Français. Non, il y a des Français et puis des gens qui ne sont pas Français.
- Cette mesure aurait donc un caractère pédagogique si par ailleurs au niveau de l’école, de l’emploi, du logement, toutes les politiques nécessaires étaient mises en place pour que nous renouvelions la nation française à l’horizon du siècle qui est devant nous. C’est un grand défi, il faut le relever.