Les dirigeants de l'ex-gauche plurielle dont François Hollande, réunis mardi à Paris en sommet, ont condamné fermement la venue du président libyen Mouammar Kadhafi, à l'exception de Jean-Pierre Chevènement qui a adopté une position plus nuancée.
"Kadhafi n'a pas sa place à l'Assemblée nationale qui est un lieu où a été proclamée la Déclaration des Droits de l'Homme", a lancé le premier secrétaire du PS François Hollande, à l'ouverture de ce nouveau sommet de la gauche plurielle, rue de Solférino.
"Je ne peux pas oublier que le régime de Kadhafi a été accusé d'actes terroristes contre un avion français. On ne reçoit pas avec les honneurs de la République un dictateur comme Kadhafi", a-t-il poursuivi.
"On peut vendre de la technologie française et des produits de qualité partout sans avoir besoin de se compromettre", a-t-il conclu.
Abondant dans le même sens, la secrétaire nationale communiste Marie-George Buffet a estimé que dérouler "le tapis rouge alors que cet homme est un dictateur, c'est indécent. Nous sommes une République, tout ne peut pas se marchander".
La députée Verte Martine Billard a renchéri : "Il est hors de question de donner un blanc seing de démocratie à quelqu'un qui, il y a peu, détenait des infirmières, a torturé, maintient encore plein de prisonniers".
Il s'agit d'une "visite business et en même temps M. Kadhafi est un grand assassin", a pour sa part déclaré le président du PRG, Jean-Michel Baylet.
Plus nuancé, Jean Pierre Chevènement (MRC) a considéré qu'"on peut faire avancer les droits de l'Homme à l'occasion d'une politique mais on ne peut réduire une politique extérieure aux droits de l'Homme".
"Si on veut faire l'Union de la Méditerranéenne, on doit travailler avec des Etats qui sont sur la rive sud, que ce soit Ben Ali (Tunisie), Bouteflika (Algérie), le roi Mohammed VI (Maroc) ou le président Moubarak (Egypte)", a-t-il fait valoir.
"Rappelez-vous Pascal: 'l'homme n'est ni ange ni bête. Qui veut faire l'ange fait la bête'. Cette phrase s'applique à certains membres du gouvernement", a ajouté l'ancien ministre.
"Kadhafi n'a pas sa place à l'Assemblée nationale qui est un lieu où a été proclamée la Déclaration des Droits de l'Homme", a lancé le premier secrétaire du PS François Hollande, à l'ouverture de ce nouveau sommet de la gauche plurielle, rue de Solférino.
"Je ne peux pas oublier que le régime de Kadhafi a été accusé d'actes terroristes contre un avion français. On ne reçoit pas avec les honneurs de la République un dictateur comme Kadhafi", a-t-il poursuivi.
"On peut vendre de la technologie française et des produits de qualité partout sans avoir besoin de se compromettre", a-t-il conclu.
Abondant dans le même sens, la secrétaire nationale communiste Marie-George Buffet a estimé que dérouler "le tapis rouge alors que cet homme est un dictateur, c'est indécent. Nous sommes une République, tout ne peut pas se marchander".
La députée Verte Martine Billard a renchéri : "Il est hors de question de donner un blanc seing de démocratie à quelqu'un qui, il y a peu, détenait des infirmières, a torturé, maintient encore plein de prisonniers".
Il s'agit d'une "visite business et en même temps M. Kadhafi est un grand assassin", a pour sa part déclaré le président du PRG, Jean-Michel Baylet.
Plus nuancé, Jean Pierre Chevènement (MRC) a considéré qu'"on peut faire avancer les droits de l'Homme à l'occasion d'une politique mais on ne peut réduire une politique extérieure aux droits de l'Homme".
"Si on veut faire l'Union de la Méditerranéenne, on doit travailler avec des Etats qui sont sur la rive sud, que ce soit Ben Ali (Tunisie), Bouteflika (Algérie), le roi Mohammed VI (Maroc) ou le président Moubarak (Egypte)", a-t-il fait valoir.
"Rappelez-vous Pascal: 'l'homme n'est ni ange ni bête. Qui veut faire l'ange fait la bête'. Cette phrase s'applique à certains membres du gouvernement", a ajouté l'ancien ministre.