Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, a estimé mercredi que la lettre signée par une centaine de députés demandant à Air France/KLM de privilégier Airbus pour la commande de longs courriers allait dans une "bonne direction".
Plus d'une centaine de députés ont demandé à la compagnie française de préférer les avions européens d'Airbus aux américains de Boeing pour la méga-commande d'avion que doit passer la compagnie cet été.
"Je pense qu'il y a des moyens de pression plus discrets (...)", a jugé M. Chevènement au cours de l'émission "Preuve par 3", diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l'AFP, conseillant d'"agir avec doigté".
"Mais je dirais que la direction est la bonne", a-t-il ajouté.
"Il faut en effet aller vers un commerce mondial davantage régionalisé, a estimé M. Chevènement. Il faudrait regarder ce que les compagnies américaines achètent. Est-ce qu’elles achètent des Airbus ? Un peu, un peu, mais pas beaucoup. Donc il y a un équilibre à trouver entre Airbus et Boeing, qui sont les deux premiers mondiaux."
Commentant l'initiative de Bernard Carayon, député (UMP) du Tarn qui est à l'origine de cette lettre, M. Chevènement a déclaré : "Bien entendu, M. Carayon est originaire d’un département du Sud-Ouest, donc dans l’orbite de Toulouse, d’Airbus, etc. C’est tout à fait légitime pour un élu."
Mais, a-t-il ajouté, "moi je crois qu’on devra revenir sur un libre-échangisme qui est biaisé (...) par les différences énormes de coûts salariaux entre nos pays et les pays par exemple de l’Asie orientale, mais pas seulement, et (...) par la politique de la planche à billets que mènent les autorités américaines."
Plus d'une centaine de députés ont demandé à la compagnie française de préférer les avions européens d'Airbus aux américains de Boeing pour la méga-commande d'avion que doit passer la compagnie cet été.
"Je pense qu'il y a des moyens de pression plus discrets (...)", a jugé M. Chevènement au cours de l'émission "Preuve par 3", diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l'AFP, conseillant d'"agir avec doigté".
"Mais je dirais que la direction est la bonne", a-t-il ajouté.
"Il faut en effet aller vers un commerce mondial davantage régionalisé, a estimé M. Chevènement. Il faudrait regarder ce que les compagnies américaines achètent. Est-ce qu’elles achètent des Airbus ? Un peu, un peu, mais pas beaucoup. Donc il y a un équilibre à trouver entre Airbus et Boeing, qui sont les deux premiers mondiaux."
Commentant l'initiative de Bernard Carayon, député (UMP) du Tarn qui est à l'origine de cette lettre, M. Chevènement a déclaré : "Bien entendu, M. Carayon est originaire d’un département du Sud-Ouest, donc dans l’orbite de Toulouse, d’Airbus, etc. C’est tout à fait légitime pour un élu."
Mais, a-t-il ajouté, "moi je crois qu’on devra revenir sur un libre-échangisme qui est biaisé (...) par les différences énormes de coûts salariaux entre nos pays et les pays par exemple de l’Asie orientale, mais pas seulement, et (...) par la politique de la planche à billets que mènent les autorités américaines."