René-Victor Pilhes était un écrivain doté d’un talent, d’une puissance de création, d’une verve remarquables.
La Rhubarbe (Prix Médicis, 1965) l’avait rendu immédiatement célèbre. Le succès impressionnant de L’Imprécateur (Prix Fémina, 1974) témoignait de la prescience d’un auteur qui avait su deviner dès le mitan des années 1970 la montée d’un capitalisme sans frontières ni scrupules, essentiellement mû par l’avidité.
René-Victor Pilhes était mon ami. C’était aussi un homme pour qui l’engagement avait un sens. C’était un créateur, un homme profondément sensible, hanté de visions hélas souvent prémonitoires.
René-Victor Pilhes laisse derrière lui une œuvre romanesque considérable. Il était doté pour la souffrance mais s’est éteint doucement, il y a quelques jours, dans le calme refuge de sa famille.
J’assure sa femme et ses enfants de ma tendre sollicitude.
La Rhubarbe (Prix Médicis, 1965) l’avait rendu immédiatement célèbre. Le succès impressionnant de L’Imprécateur (Prix Fémina, 1974) témoignait de la prescience d’un auteur qui avait su deviner dès le mitan des années 1970 la montée d’un capitalisme sans frontières ni scrupules, essentiellement mû par l’avidité.
René-Victor Pilhes était mon ami. C’était aussi un homme pour qui l’engagement avait un sens. C’était un créateur, un homme profondément sensible, hanté de visions hélas souvent prémonitoires.
René-Victor Pilhes laisse derrière lui une œuvre romanesque considérable. Il était doté pour la souffrance mais s’est éteint doucement, il y a quelques jours, dans le calme refuge de sa famille.
J’assure sa femme et ses enfants de ma tendre sollicitude.