Monsieur le Maire,
J’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle, sauf fait nouveau qu’à ce jour je n’aperçois pas. Il existe en effet quelques enjeux majeurs qui ne peuvent passer à la trappe sans graves dommages pour le pays. Ce que j’entends préserver et préparer s’énonce simplement : l’Europe réorientée, la France et la République redressées sur une base de principes, l’Etat, enfin, rétabli dans ses fonctions stratégiques.
L’Europe réorientée : La priorité n’est pas institutionnelle mais économique et diplomatique. Il n’est pas besoin d’enfermer trente peuples dans le carcan d’une « Constitution européenne » rapetassée, dont le premier effet serait de nous priver de la nôtre et de mettre le pouvoir définitivement hors de portée des citoyens. Le peuple français ne peut accepter de voir rentrer par la fenêtre ce qui a été sorti le 29 mai 2005 par la grande porte du suffrage universel. Les deux priorités de la réorientation de l’Europe sont l’économie et l’indépendance.
J’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle, sauf fait nouveau qu’à ce jour je n’aperçois pas. Il existe en effet quelques enjeux majeurs qui ne peuvent passer à la trappe sans graves dommages pour le pays. Ce que j’entends préserver et préparer s’énonce simplement : l’Europe réorientée, la France et la République redressées sur une base de principes, l’Etat, enfin, rétabli dans ses fonctions stratégiques.
L’Europe réorientée : La priorité n’est pas institutionnelle mais économique et diplomatique. Il n’est pas besoin d’enfermer trente peuples dans le carcan d’une « Constitution européenne » rapetassée, dont le premier effet serait de nous priver de la nôtre et de mettre le pouvoir définitivement hors de portée des citoyens. Le peuple français ne peut accepter de voir rentrer par la fenêtre ce qui a été sorti le 29 mai 2005 par la grande porte du suffrage universel. Les deux priorités de la réorientation de l’Europe sont l’économie et l’indépendance.
La création d’un gouvernement économique de la zone euro peut seule permettre d’organiser la croissance et de faire reculer le chômage.
L’indépendance signifie le refus de l’inféodation extérieure et l’affirmation d’une « Europe européenne », au service du dialogue, du développement et de la paix. Le monde où nous vivons est dangereux. La paix implique une Europe capable d’exister par elle-même et de parler au monde entier.
La France et la République redressées doivent l’être d’abord dans l’esprit de nos concitoyens, à l’abri des « repentances » orchestrées et des repliements communautaristes. La France est notre levier pour agir en Europe et dans le monde : ne la laissons pas démolir !
Pour restaurer la confiance de nos concitoyens, il faut revenir aux principes et aux valeurs de la République : liberté – laïcité – citoyenneté comme équilibre indissociable de droits et de devoirs, égalité devant la loi, mais aussi égalité des chances permettant à chacun d’aller au bout de ses possibilités, justice sociale, défense et promotion des services publics sur tout le territoire, solidarité active entre les générations, effort équitablement partagé entre tous. De ces principes, en tous domaines, les politiques doivent découler.
L’Etat enfin doit être rétabli dans ses fonctions stratégiques avec un Président qui gouverne, un Parlement qui contrôle, une justice indépendante, modernisée et responsable. Rééquilibrées, nos institutions ne vaudront jamais que par le civisme des citoyens et le sens de l’Etat chez ceux qui en ont la charge. L’éthique républicaine est à la base du redressement.
Seul un Etat ainsi rétabli et réellement stratège nous permettra de valoriser nos atouts :
-politique industrielle permettant d’enrayer les délocalisations et de préparer l’avenir ;
-choix énergétiques clairs, à l’abri des modes ;
-priorité donnée à l’Ecole, à la formation et à la recherche.
La campagne qui a commencé oppose, pour l’essentiel, d’une part le Président de l’UMP, ultralibéral, atlantiste revendiqué, communautariste et fort peu républicain, souvent tenté par la démagogie, et d’autre part, un(e) candidat(e) socialiste dont nous ne connaissons que le projet. De celui-ci je me bornerai à dire qu’il est ambigu, insuffisant voire dangereux sur bien des points, car il y a beaucoup de grandes questions (Europe, nation, République, citoyenneté, lutte contre la délinquance, etc.) sur lesquelles le Parti socialiste n’est pas encore au clair.
Je me prononcerai définitivement à la fin de l’année en fonction des enjeux majeurs que j’ai évoqués.
Je pèserai sur le contenu de la campagne présidentielle et sur la suite : la République implique le débat et celui-ci doit être situé à la hauteur des défis que la France doit relever.
C’est pourquoi je vous demande de m’aider, en m’accordant votre parrainage pour élever le niveau du débat et pour faire vivre ainsi la démocratie dans notre pays. J’ai conscience, en vous demandant votre concours, des devoirs que celui-ci m’imposera.
En vous remerciant de me renvoyer la promesse de parrainage ci-jointe, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de mes sentiments républicains.
L’indépendance signifie le refus de l’inféodation extérieure et l’affirmation d’une « Europe européenne », au service du dialogue, du développement et de la paix. Le monde où nous vivons est dangereux. La paix implique une Europe capable d’exister par elle-même et de parler au monde entier.
La France et la République redressées doivent l’être d’abord dans l’esprit de nos concitoyens, à l’abri des « repentances » orchestrées et des repliements communautaristes. La France est notre levier pour agir en Europe et dans le monde : ne la laissons pas démolir !
Pour restaurer la confiance de nos concitoyens, il faut revenir aux principes et aux valeurs de la République : liberté – laïcité – citoyenneté comme équilibre indissociable de droits et de devoirs, égalité devant la loi, mais aussi égalité des chances permettant à chacun d’aller au bout de ses possibilités, justice sociale, défense et promotion des services publics sur tout le territoire, solidarité active entre les générations, effort équitablement partagé entre tous. De ces principes, en tous domaines, les politiques doivent découler.
L’Etat enfin doit être rétabli dans ses fonctions stratégiques avec un Président qui gouverne, un Parlement qui contrôle, une justice indépendante, modernisée et responsable. Rééquilibrées, nos institutions ne vaudront jamais que par le civisme des citoyens et le sens de l’Etat chez ceux qui en ont la charge. L’éthique républicaine est à la base du redressement.
Seul un Etat ainsi rétabli et réellement stratège nous permettra de valoriser nos atouts :
-politique industrielle permettant d’enrayer les délocalisations et de préparer l’avenir ;
-choix énergétiques clairs, à l’abri des modes ;
-priorité donnée à l’Ecole, à la formation et à la recherche.
La campagne qui a commencé oppose, pour l’essentiel, d’une part le Président de l’UMP, ultralibéral, atlantiste revendiqué, communautariste et fort peu républicain, souvent tenté par la démagogie, et d’autre part, un(e) candidat(e) socialiste dont nous ne connaissons que le projet. De celui-ci je me bornerai à dire qu’il est ambigu, insuffisant voire dangereux sur bien des points, car il y a beaucoup de grandes questions (Europe, nation, République, citoyenneté, lutte contre la délinquance, etc.) sur lesquelles le Parti socialiste n’est pas encore au clair.
Je me prononcerai définitivement à la fin de l’année en fonction des enjeux majeurs que j’ai évoqués.
Je pèserai sur le contenu de la campagne présidentielle et sur la suite : la République implique le débat et celui-ci doit être situé à la hauteur des défis que la France doit relever.
C’est pourquoi je vous demande de m’aider, en m’accordant votre parrainage pour élever le niveau du débat et pour faire vivre ainsi la démocratie dans notre pays. J’ai conscience, en vous demandant votre concours, des devoirs que celui-ci m’imposera.
En vous remerciant de me renvoyer la promesse de parrainage ci-jointe, je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de mes sentiments républicains.