Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, mercredi 18 avril 2007.
Ainsi Michel Rocard est tombé du côté où il penchait depuis si longtemps. Réduit à jouer les mouches du coche au sein du Parti socialiste, il se retourne contre lui à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle. François Bayrou a omis de dire quel plat de lentilles figurait au menu du dîner qu’il a offert, hier soir, à Michel Rocard. Tout cela fait bien ringard et François Bayrou en paiera l’addition.
Heureusement, Michel Rocard, que certains médias continuent à faire vivre très au-dessus de ses moyens, ne dispose plus que d’un pistolet à bouchon. Ce qu’il croyait être un SCUD ne peut, en fait, blesser personne. Cette manœuvre, plus inepte encore que dépourvue de loyauté, n’empêchera pas l’immense majorité des électrices et électeurs de gauche et de progrès de voter dimanche Ségolène Royal, seule capable de rassembler sur une perspective de changement véritable.
Rédigé par redaction Chevenement.fr le 18 Avril 2007 à 15:20
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Permalien
Visite des salariés d'Alstom, meeting commun avec Jean-Pierre Chevènement, paroles de Belfortaines et Belfortains : une vidéo de 8 minutes (Ségolène Royal : «La France des ingénieurs et techniciens...», reportage Fatcat Films).Tous les détails sur l'affiche ci-dessous.Catherine Coutard est candidate aux élections législatives dans la 4ème circonscription de la Drôme.
Lieu de la réunion publique : Salle des Cordeliers.
Henri Bertholet, maire de Romans, et suppléant de Catherine Coutard sera également présent. Visiter le blog de soutien à Catherine Coutard Voir l'album photos de la réunion. Jean-Pierre Chevènement sera sur le marché Davout (Paris 20ème, métro Porte de Montreuil) le mardi 17 avril à 11h15.
Jean-Pierre Chevènement aux côtés de George Pau-Langevin (au centre), candidate aux législatives dans la 21ème circonscription de Paris, et de Jean-Yves Autexier (à gauche).
Voir le billet sur le blog de la candidate. Michel Rocard est fidèle à lui-même en réclamant une alliance, dès avant le premier tour, entre sociaux-démocrates et démocrates-sociaux.
Il entonnait déjà des odes au marché dans les années soixante-dix, alors que les conditions de la mondialisation libérale se mettaient en place. Il fut le chantre du social-libéralisme, avant que celui-ci ne creuse un abîme entre la gauche et les couches populaires.
Toujours à contretemps, Michel Rocard confond l’élection présidentielle avec une discussion programmatique, telle qu’il s’en noue quelquefois entre les deux tours d’une élection municipale. L’erreur de Michel Rocard s’énonce simplement : sur le fond, il ne voit plus de différence substantielle entre François Bayrou et lui-même. Et cela est vrai : sur l’Europe pour ne prendre qu’un seul exemple. Il oublie qu’il y a peut-être dix à douze millions d’électeurs qui, eux, font la différence et ne voteraient pas Bayrou dans l’hypothèse surréaliste qui sous-tend son appel. Celui-ci pourrait passer pour perfide, s’il n’était d’abord inepte. Seule Ségolène Royal a inscrit son programme dans le dépassement du clivage entre le « oui » et le « non », pour une Europe économiquement, monétairement et socialement redressée. C’est cette petite différence qui échappe à Michel Rocard. C’est elle qui fera la décision.
A Belfort le 13 avril, Ségolène Royal a visité Alstom, nouant spontanément avec les ouvriers et techniciens un contact direct et chaleureux. Devant la locomotive du TGV qui vient de battre, à 574 km/h, le record du monde de vitesse sur rail, elle tient, avec un sûr instinct de la communication, à se faire photographier « en pied », avant de montrer sa tête à la lucarne du conducteur comme l’y poussent ses conseillers. Elle a raison, la deuxième photographie est amusante. Mais la première est superbe.
Bain de foule bon enfant à la salle des fêtes où l’assistance s’amuse fort en répondant en chœur à ses questions : pas l’ombre d’une hésitation, d’une incertitude ! Un élan populaire spontané vers cette femme qui « incarne » si bien. Réminiscence chrétienne ? ou plutôt gaulliste ? le ou la Président(e) de la République a pour première fonction, selon le fondateur de la Ve République, d’incarner la France. Entre elle et ses pâles concurrents de la droite, « il n’y a pas photo », comme on dit aujourd’hui.
Horribles attentats intégristes à Alger. Entre ces terroristes et l’Islam, il y a à peu près autant de rapports qu’entre le christianisme et les assassinats de la bande à Baader ou d’Action directe dans l’Allemagne ou la France des années quatre-vingt.
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