Jean-Pierre Chevènement était l'invité du 22H de Public Sénat, lundi 4 mars 2013.


Verbatim Express

  • Nous avons pu mesurer l'efficacité de nos forces armées.
  • La France maîtrise l'espace au Mali mais elle ne maîtrise pas le temps.
  • Il faut distinguer : la force Serval engagé au Nord du Mali avec les forces tchadiennes auxquelles je rend hommage ; d'autre part la Misma, les forces américaines de la Cedecao. Il faut avoir une vue plus longue. Si Aqmi a pu s'imposer au mali, c'est parce que l'Etat était en train de se décomposer.
  • Il faut aller très vite aux élections au Mali et il faut penser à un plan de développement du Sahel tout entier, avec l'ensemble des pays, à commencer par l'Algérie.
  • Les armes viennent de Libye ou sont des armes américaines que les forces maliennes ont abandonné.
  • La force de France est là, rassemblée, les meilleurs éléments, des forces spéciales remarquables.
  • Il faut casser les reins des islamistes, jusqu'au moment où ils manifesteraient une volonté de se rendre, mais c'est assez peu probable compte tenu de leur état d'esprit. Il faut pour autant toujours laisser un pont derrière l'ennemi.
  • Nous insisterons sur les conditions politiques à réunir, la capacité à prendre en compte tout le champ sahélien.
  • Il faut penser à l'après. Il faut aussi restaurer la République et l'Etat du Mali.

Rédigé par Chevenement.fr le 6 Mars 2013 à 11:47 | Permalien | Commentaires (0)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



C’est avec Henri Caillavet un grand républicain qui nous a quittés.

Il s’est illustré de toutes les manières : résistant, législateur, ministre de Pierre Mendès-France, député puis sénateur.

Il a su proposer et faire accepter des réformes de société à la fois courageuses et humaines : greffe d’organes, dépénalisation de l’homosexualité, procréation médicalement assistée, création de l’association pour le Droit à Mourir dans la Dignité, qui va voir bientôt sa traduction législative.

Je salue ce grand humaniste, incarnation de l’esprit laïc, qui était aussi mon ami puisqu’il m’avait fait l’honneur de m’apporter son soutien à l’occasion de l’élection présidentielle de 2002.
Mots-clés : Henri Caillavet

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 1 Mars 2013 à 16:27 | Permalien | Commentaires (0)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



La vie de Stéphane Hessel a été à la hauteur du personnage de roman qu’il a été d’emblée.

Sa vie s’appelle « Résistance ». Il a perçu avec plus d’acuité que d’autres la crise de l’Europe dont le dévoiement l’indignait.

A tous ceux qui, aujourd’hui, perdent un ami, il appartient, comme dit le Chant des Partisans, de prendre sa place. Il faut transformer son indignation en projet pour mettre les peuples au cœur de la construction européenne.

A sa famille et à ses proches, j’adresse mes condoléances attristées.
Mots-clés : stéphane hessel

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 27 Février 2013 à 11:45 | Permalien | Commentaires (0)

Vendredi 22 février 2013 se tenait à l'UTBM (Université de Technologie Belfort-Montbelliard) un débat sur le thème "Restaurer la compétitivité" avec Louis Gallois (Ancien directeur général du Ministère de l’Industrie, ancien Président de la SNCF et d’EADS, Commissaire Général à l’Investissement), Jean-Pierre Chevènement, Pascal Brochet (directeur de l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard) et Christian Proust.


©UTBM - Université de Technologie Belfort Montbéliard - François Jouffroy - Robert Dorvidal - Daniel Galovic

Le site de l'UTBM

Rédigé par Chevenement.fr le 25 Février 2013 à 19:45 | Permalien | Commentaires (1)

Les actes du colloque du 10 décembre 2012 sont en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du colloque "Les Etats émergents: vers un basculement du monde?"
  • Introduction de Loïc Hennekinne, Ambassadeur de France, ancien Secrétaire général du Quai d’Orsay et membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica
  • La diplomatie des pays émergents, par Christophe Jaffrelot, Chercheur au CERI (Sciences Po), politologue, auteur de L’enjeu mondial. Les pays émergents (Presses de Sciences PO : 2008)
  • L’Indonésie, nouvel émergent, par Loïc Hennekinne, Ambassadeur de France, ancien Secrétaire général du Quai d’Orsay et membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica

Rédigé par Chevenement.fr le 6 Février 2013 à 23:26 | Permalien | Commentaires (0)

Les actes du séminaire du 26 novembre 2012 sont en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du séminaire de la Fondation Res Publica: L'esprit du redressement productif

Rédigé par Chevenement.fr le 26 Janvier 2013 à 13:05 | Permalien | Commentaires (1)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Sur la prise d'otages intervenue à In Amenas en Algérie, la désinformation a régné depuis le début.

Le bilan, qui n'est pas encore définitif, montre cependant que l'armée algérienne s'est acquittée aussi bien qu'elle le pouvait de sa difficile mission. Je tiens à exprimer toute ma solidarité aux soldats algériens qui ont été les grands oubliés des commentaires de la presse internationale. La tâche était difficile et je ne sais pas qui eut été capable de s'en acquitter mieux.

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 19 Janvier 2013 à 11:44 | Permalien | Commentaires (9)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, jeudi 17 janvier 2003.


Verbatim express :
  • Les Algériens sont les mieux placés pour régler le problème. Ils ont l'expérience de 10 années où ils ont dû faire face presque seuls à la terreur islamiste.
  • L'Algérie est un pays souverain, il faut leur faire confiance.
  • La décision incombera au gouvernement algérien. On ne peut pas exclure que cela se dénoue militairement.
  • Il ne faut pas exagérer. In Amenas représente 10% du potentiel gazier algérien. Symboliquement, c'est fort, mais nous nous ne sommes pas dans la communication. Nous sommes tout prêt de la frontière lybienne et il est probable que ce sont des groupes qui sont venus de Lybie. C'est ce qui me paraît probable compte tenu du fait que l'accent des preneurs d'otages était un accent lybien.
  • L'Algérie fait face avec tous ses moyens. Elle n'est pas poussée dans ses retranchements ultimes comme je l'ai entendu dans la bouche de certains commentateurs.
  • AQMI est une des suites du GIA devenu GSPC. Depuis 2007, ils ont pris le sigle AQMI. Ce sont des gens qui s'étaient installés au Mali mais il en restait quelques-uns en Algérie.
  • Le problème ne se pose pas en termes de solidarité avec la France. L'Algérie ne peut pas voir s'installer au Sud un "Sahelistan", une sorte d'Afghanistan africain. Les intérêts d'Etat de la France et de l'Algérie sont liés. Dans cette affaire, nous combattons côte à côte. Il faudrait qu'en France, on se le dise. Nous avons quand même un allié dans la région ! Il suffit de regarder la carte de l'Afrique pour comprendre que rien n'est possible dans la durée si on veut stabiliser durablement cette zone, si on veut la purger du terrorisme sans le concours de l'Algérie: 37 millions d'habitants, 300 000 soldats.
  • L'Algérie n'est pas à la botte de quiconque, elle défend ses intérêts, comme chacun.
  • Je suis l'ami de l'Algérie, parce que les intérêts de l'Algérie et les intérêts de la France se recoupent étroitement.
  • Si on veut apporter une solution à cette région, c'est une colonne vertébrale entre la France, l'Algérie et les pays africains amis. Et nous viendrons à bout du terrorisme si nous savons avoir cette vision politique d'ensemble qui manque à beaucoup de commentateurs.
  • La France n'avait pas le choix. Elle ne pouvait pas laisser s'effondrer la République et l'Etat du Mali, par conséquent le Président de la République a fait ce qu'il avait à faire.

Rédigé par Chevenement.fr le 17 Janvier 2013 à 13:48 | Permalien | Commentaires (0)
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