Jean-Pierre Chevènement est l'invité de l'émission Politiques présenté par Roselyne Febvre sur France 24, la chaîne française d'informations internationales.
L'émission dure 25 minutes et comprend 2 parties. Vous pouvez les voir et les écouter ci-dessous.


Mots-clés : france 24

Rédigé par Chevenement.fr le 31 Janvier 2007 à 18:00 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



M. Douste-Blazy, en bon médecin, vient de proposer, à Varsovie, à la conférence du collège de l’Europe de Natolin, de faire avaler la potion du traité constitutionnel en deux cuillerées successives :


Une première permettrait d’instaurer ce qu’il appelle « les avancées majeures du traité constitutionnel ».

Ensuite seulement, l’Union se doterait d’un traité « au champ plus large ».

M. Douste Blazy ferait mieux d’utiliser son stéthoscope pour ausculter le malade. Celui-ci a les bronches encombrées par des sécrétions malsaines dues à une exposition prolongée au mauvais vent de l’ultralibéralisme : délocalisations industrielles, chômage de masse, précarité généralisée, etc.

C’est cette maladie-là, Docteur Douste, qu’il faut soigner en priorité par une réorientation économique et monétaire de la construction européenne. La prescription s’énonce simplement : gouvernement économique de la zone euro, inclusion du soutien à la croissance et à l’emploi parmi les objectifs statutaires de la Banque centrale, préférence européenne, etc.

Vous faites une erreur de diagnostic, Docteur Douste. C’est grave pour le malade ! Et de surcroît, vous vous exposez à vous faire radier de l’Ordre des médecins.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 30 Janvier 2007 à 15:12 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Encore une bonne nouvelle : après Bernard Tapie, l’an dernier, voici qu’André Glucksman en cette fin janvier déclare « choisir Nicolas Sarkozy ».


Normal : ils étaient tous deux favorables à l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Sous prétexte de « lutter contre les dictatures », voilà Gluglu qui colle à Nicolas. C’est à Bush, en fait, qu’ils collent tous les deux et au french bashing qui va avec, outre-Atlantique.

Encore une clarification bienvenue. Au moins nous savons « pourquoi nous combattons ».

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 29 Janvier 2007 à 17:00 | Permalien

1 heure d'émission dont Jean-Pierre Chevènement est l'invité principal, interrogé par Karl Zéro. Parmi les autres participants : Guy Birenbaum, Christophe Carignano, Gilles Klein, etc.


Mots-clés : club du net karl zéro

Rédigé par Chevenement.fr le 26 Janvier 2007 à 16:54 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



M. Steinmeier, dans une interview au Financial Times, déclare : « Ce serait bien que dans les pays où des élections sont prévues, la Constitution européenne ne devienne pas un thème central de discussions au cours desquelles des positions politiques fermes seraient prises ».

Cette ingérence caractérisée dans la campagne présidentielle française aurait été ressentie en d’autres temps comme intolérable. Nous la jugeons simplement comique.

Il y a un rapport évident entre ce que souhaite le peuple français et la réorientation économique de la construction européenne.

Il est dommage que M. Steinmeier veuille se mettre en travers.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 26 Janvier 2007 à 16:51 | Permalien

Jean-Pierre Chevènement est l'invité du journal de 13h animé par Fabrice Drouelle vendredi 26 janvier à 13h.



Rédigé par Chevenement.fr le 26 Janvier 2007 à 11:04 | Permalien

Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, 25 janvier 2007


Comme ancien ministre de l’Intérieur, je sais par expérience que les Renseignements Généraux s’octroient, sans doute en vertu de leur appellation même, une compétence générale pour enquêter afin d’entretenir la vigilance gouvernementale.

De cette compétence générale ne résultent pas forcément des avis compétents. Je veux bien croire que le cabinet de M. Sarkozy n’a pas demandé une note sur tel ou tel membre de l’entourage de Madame Royal. Mais là n’est pas le problème : les services devancent toujours ou croient devancer les désirs du ministre.

Plutôt que de rappeler les services de renseignement à une réserve qui devrait aller de soi en période électorale, je trouve préférable que M. Sarkozy mette lui-même fin à une situation qui ne peut que nourrir la confusion : on ne peut pas être à la fois ministre de l’Intérieur et candidat à la Présidence de la République.

Que M. Sarkozy s’applique à lui-même cette déontologie républicaine qu’il réclamait dans son discours du 14 janvier quand il déclarait vouloir « une démocratie irréprochable... celle où l’Etat est impartial ». Je lui demande donc de mettre sans tarder davantage ses actes en conformité avec son discours. Ce serait la meilleure manière de le rendre crédible.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 25 Janvier 2007 à 19:01 | Permalien

Aujourd’hui 24 janvier, interview croisé avec Martine Sylvie Goulard, nouvelle Présidente du Mouvement Européen, au siège de L’Expansion. L’entretien sera publié en mars, à l’occasion du cinquantenaire du traité de Rome (1957-2007). Attendons-nous à ce que tonnent à cette occasion les grandes orgues de la bienpensance.


Aujourd’hui 24 janvier, interview croisé avec Martine Sylvie Goulard, nouvelle Présidente du Mouvement Européen, au siège de L’Expansion. L’entretien sera publié en mars, à l’occasion du cinquantenaire du traité de Rome (1957-2007). Attendons-nous à ce que tonnent à cette occasion les grandes orgues de la bienpensance.

Madame Goulard vient d’écrire Le Coq et la perle (éditions du Seuil). Le coq c’est la France, et la perle c’est l’Europe. « Le coq, écrit Madame Goulard, a les pieds dans le fumier et devrait se soucier d’en sortir … » (p. 575).

L’anathème et l’excommunication vont souvent de pair avec la foi. Il faudrait laïciser l’Europe. On apprend ainsi que les dix-huit pays qui ont voté « oui » à la Constitution européenne vont faire bande à part, en se réunissant à Madrid. Ils se cachent à peine de vouloir prendre l’élection présidentielle française en otage. Madame Merkel confie avant-hier à la Deutsche Börse le grand souci que lui cause ce qui se dit aujourd’hui en France à propos de la politique de l’euro. Tout cela n’est pas très raisonnable. Nous ne sommes plus à l’époque du duc de Brunswick… Mieux vaudrait que chaque pays puisse définir tranquillement sa position de négociation.

Ensuite je suggère qu’un groupe de travail franco-allemand fasse un rapport argumenté de la position des uns et des autres avant que s’engage une concertation à treize (dans la zone euro) puis à vingt-sept. Tout traité doit pouvoir être renégocié : le traité de Maastricht dans sa partie monétaire ne saurait échapper à la règle. L’esprit européen implique que chacun essaye de comprendre l’autre et ne perde pas de vue l’intérêt de l’ensemble. C’est ainsi seulement que l’on peut avancer.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 24 Janvier 2007 à 18:46 | Permalien
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