Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), juge dans une interview au journal Le Monde daté de samedi que le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales est "une question marginale".
"Arrêtons d'enflammer la France avec des questions marginales", déclare le sénateur du Territoire de Belfort pour qui "la direction du PS sait que le droit de vote des étrangers aux élections locales ne se fera pas".
"La bonne solution, c'est la naturalisation en vue de l'intégration. Il faut faciliter les conditions d'accès à la nationalité française. C'est ce qu'a entrepris Manuel Valls", ajoute M. Chevènement.
"Ces réformes dites sociétales sont trop souvent le cache-misère d'une insuffisante prise en compte des questions économiques et sociales", juge Jean-Pierre Chevènement qui demande à François Hollande de se "mobiliser sur l'essentiel et ne pas s'égarer sur les chemins de traverse".
"Arrêtons d'enflammer la France avec des questions marginales", déclare le sénateur du Territoire de Belfort pour qui "la direction du PS sait que le droit de vote des étrangers aux élections locales ne se fera pas".
"La bonne solution, c'est la naturalisation en vue de l'intégration. Il faut faciliter les conditions d'accès à la nationalité française. C'est ce qu'a entrepris Manuel Valls", ajoute M. Chevènement.
"Ces réformes dites sociétales sont trop souvent le cache-misère d'une insuffisante prise en compte des questions économiques et sociales", juge Jean-Pierre Chevènement qui demande à François Hollande de se "mobiliser sur l'essentiel et ne pas s'égarer sur les chemins de traverse".
Interrogé sur le sujet mardi lors d'une conférence de presse en présence de Jean-Pierre Chevènement, Marie-Françoise Bechtel, députée et vice-présidente du MRC, avait déploré que l'on "saucissonne la citoyenneté" avec les droits de vote des étrangers aux élections locales.
"On saucissonne la citoyenneté et on dépolitise l'élection municipale car les citoyens qui voteront aux municipales ne pourront pas voter au-delà", avait déclaré la députée de l'Aisne.
"On vote parce qu'on paie des impôts, c'est un retour au suffrage censitaire", avait-elle regretté. "On ne veut pas de sous-citoyenneté ou de pseudo citoyenneté", avait ajouté Mme Bechtel.
"On saucissonne la citoyenneté et on dépolitise l'élection municipale car les citoyens qui voteront aux municipales ne pourront pas voter au-delà", avait déclaré la députée de l'Aisne.
"On vote parce qu'on paie des impôts, c'est un retour au suffrage censitaire", avait-elle regretté. "On ne veut pas de sous-citoyenneté ou de pseudo citoyenneté", avait ajouté Mme Bechtel.