La déclaration de M. Mario Draghi, Président de la BCE, selon laquelle « celle-ci est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l’euro » est une déclaration capitale, si du moins elle est suivie d’effets.
Il ne suffira pas que la BCE reprenne son programme de rachat d’obligations publiques sur les marchés secondaires. Il est nécessaire que la BCE puisse soutenir directement les interventions du mécanisme européen de stabilité quitte à procéder, tant que celui-ci n’existe pas, à des avances au fonds européen de stabilité financière (FESF). Il est inenvisageable de pouvoir décourager la spéculation si la déclaration, encore très générale, de Mario Draghi n’est pas assortie rapidement de décisions concrètes approuvées par les gouvernements, notamment allemand.
A cette condition-là seulement, on pourra considérer qu’un tournant, tel que je le préconise depuis plusieurs années, a été franchi dans la crise de l’euro. En adossant le MES à la BCE, comme François Hollande l’a plusieurs fois évoqué dans sa campagne présidentielle et avant le sommet européen du 29 juin, la zone euro peut s’acheter plusieurs années de répit, bien nécessaires pour remettre d’aplomb une monnaie unique dont les défauts de conception, perceptibles dès 1992, n’ont pas été, à ce jour, corrigés.
Il ne suffira pas que la BCE reprenne son programme de rachat d’obligations publiques sur les marchés secondaires. Il est nécessaire que la BCE puisse soutenir directement les interventions du mécanisme européen de stabilité quitte à procéder, tant que celui-ci n’existe pas, à des avances au fonds européen de stabilité financière (FESF). Il est inenvisageable de pouvoir décourager la spéculation si la déclaration, encore très générale, de Mario Draghi n’est pas assortie rapidement de décisions concrètes approuvées par les gouvernements, notamment allemand.
A cette condition-là seulement, on pourra considérer qu’un tournant, tel que je le préconise depuis plusieurs années, a été franchi dans la crise de l’euro. En adossant le MES à la BCE, comme François Hollande l’a plusieurs fois évoqué dans sa campagne présidentielle et avant le sommet européen du 29 juin, la zone euro peut s’acheter plusieurs années de répit, bien nécessaires pour remettre d’aplomb une monnaie unique dont les défauts de conception, perceptibles dès 1992, n’ont pas été, à ce jour, corrigés.