Les prévisions de croissance négatives du FMI dans la zone euro pour l’année 2012 (- 0,5 % sur le premier semestre, - 0,3 % sur l’ensemble de l’année), sont d’autant plus alarmants que la croissance mondiale est révisée à la hausse à + 3,5 %.
Il est urgent à la fois de revoir le traité européen signé le 2 mars dernier et la politique économique à court et moyen terme au sein de la zone euro : abaissement à 0,5 % du taux d’intérêt de la BCE, retour de l’euro à sa parité initiale avec le dollar (1,16), plan d’investissements financé par un emprunt européen, relance salariale dans les pays de l’Europe nordique.
L’Italie et l’Espagne, avec une croissance négative de – 1,9 % et – 1,8 % apparaissent comme deux maillons faibles de la zone euro d’autant plus exposés que leur taux d’emprunt à dix ans est remonté à environ 6 %.
Le mécanisme européen de solidarité est un pare-feu tout à fait insuffisant. Il faut d’urgence l’adosser à la Banque Centrale européenne si on veut éviter une nouvelle crise de l’euro.
Le fait que Nicolas Sarkozy lui-même ait proposé de revoir le rôle de la Banque centrale donne rétrospectivement raison à la proposition formulée par François Hollande, dans son discours du Bourget du 22 janvier dernier, de réviser le traité. Le changement de position de Nicolas Sarkozy ne fait que mieux ressortir la constance de François Hollande qui a su maintenir le cap qu’il s’était fixé. Pour la droite, les signes annonciateurs d’une débâcle sont dans l’air.
Il est urgent à la fois de revoir le traité européen signé le 2 mars dernier et la politique économique à court et moyen terme au sein de la zone euro : abaissement à 0,5 % du taux d’intérêt de la BCE, retour de l’euro à sa parité initiale avec le dollar (1,16), plan d’investissements financé par un emprunt européen, relance salariale dans les pays de l’Europe nordique.
L’Italie et l’Espagne, avec une croissance négative de – 1,9 % et – 1,8 % apparaissent comme deux maillons faibles de la zone euro d’autant plus exposés que leur taux d’emprunt à dix ans est remonté à environ 6 %.
Le mécanisme européen de solidarité est un pare-feu tout à fait insuffisant. Il faut d’urgence l’adosser à la Banque Centrale européenne si on veut éviter une nouvelle crise de l’euro.
Le fait que Nicolas Sarkozy lui-même ait proposé de revoir le rôle de la Banque centrale donne rétrospectivement raison à la proposition formulée par François Hollande, dans son discours du Bourget du 22 janvier dernier, de réviser le traité. Le changement de position de Nicolas Sarkozy ne fait que mieux ressortir la constance de François Hollande qui a su maintenir le cap qu’il s’était fixé. Pour la droite, les signes annonciateurs d’une débâcle sont dans l’air.