M. Fillon vient de rappeler leur tâche aux membres du gouvernement : « Le rôle du chef du gouvernement et le rôle des ministres, c’est de mettre en oeuvre scrupuleusement le projet politique de Nicolas Sarkozy » (Le Monde des 20 et 21 avril p 7).
En page une de la même édition, Bernard Kouchner fanfaronne : « Le Président de la République n’a pas imaginé que je devienne sarkozyste. Certaines de mes convictions ne sont pas les siennes et réciproquement ».
M. Kouchner ne court-il donc pas le risque d’être confronté au vieil adage : « Un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l’ouvrir, ça démissionne » (1983) ?
L’éventualité a peu de chances de se produire, Bernard Kouchner ayant pris garde de nous avertir par avance : « J’ai toujours été et je demeure un homme libre, militant d’une gauche ouverte, audacieuse, moderne, en un mot social-démocrate ».
On sait depuis longtemps ce que cette logorrhée recouvre : le social-libéralisme et on voit où elle conduit. Ayant ainsi défini « ses engagements socialistes », Bernard Kouchner n’aura aucune peine à leur rester fidèle. Il en rajoutera même dans l’argutie. C’est pour cela que M. Sarkozy l’a recruté, outre le coup porté au Parti socialiste et à ses candidats, à trois semaines des élections législatives.
Bernard Kouchner restera donc au gouvernement. Cela fera un boat people de moins.
En page une de la même édition, Bernard Kouchner fanfaronne : « Le Président de la République n’a pas imaginé que je devienne sarkozyste. Certaines de mes convictions ne sont pas les siennes et réciproquement ».
M. Kouchner ne court-il donc pas le risque d’être confronté au vieil adage : « Un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l’ouvrir, ça démissionne » (1983) ?
L’éventualité a peu de chances de se produire, Bernard Kouchner ayant pris garde de nous avertir par avance : « J’ai toujours été et je demeure un homme libre, militant d’une gauche ouverte, audacieuse, moderne, en un mot social-démocrate ».
On sait depuis longtemps ce que cette logorrhée recouvre : le social-libéralisme et on voit où elle conduit. Ayant ainsi défini « ses engagements socialistes », Bernard Kouchner n’aura aucune peine à leur rester fidèle. Il en rajoutera même dans l’argutie. C’est pour cela que M. Sarkozy l’a recruté, outre le coup porté au Parti socialiste et à ses candidats, à trois semaines des élections législatives.
Bernard Kouchner restera donc au gouvernement. Cela fera un boat people de moins.