"Si les autres candidats de gauche n'ont pas des propositions qui nous permettent de sortir de l'impasse, ce sera un devoir de me présenter"
Jean-Pierre Chevènement était l'invité du Talk Orange Le Figaro, mardi 13 septembre 2011. Il répondait aux questions de Judith Waintraub. En voici le podcast ci-dessous.
- Sur sa candidature : Si les autres candidats de gauche n'ont pas des propositions plus performantes, qui nous permettent de sortir de l'impasse où nous sommes, ce sera un devoir.
- Sur l'affaire Bourgi : Tout cela mérite d'être étayé par autre chose que des souvenirs opportunément révélés à la veille d'une campagne présidentielle.
- Concernant l'encadrement militaire des jeunes : On ne peut pas demander ça aux militaires. Ce qu'on peut faire, c'est demander à d'anciens militaires ou à des enseignants, ou d'anciens enseignants, disponibles, d'encadrer ces jeunes
- Je vois qu'il y a quand même un candidat qui se rapproche des thèses que j'ai défendues, (...) qui est un critique de la mondialisation libérale : c'est Arnaud Montebourg. Je le constate, c'est un fait.
- C'est un concours de beauté, ces primaires. Ils ont tous le même programme, on ne voit pas tellement la différence entre eux.
- On ne peut pas se comporter comme si on était un candidat à une présidence routinière. Non. Il va y avoir des choix qui seront décisifs pour l'avenir de la France.
- On est capable de remonter la pente et de rompre avec une parité monétaire surévaluée qui étouffe notre industrie, qui provoque les délocalisations, le chômage.
- Il faut à mon avis sortir de l'étouffoir dans lequel nous sommes. Je crois que la crise de l'euro peut permettre des changements décisifs
- Sur les banques : Charles de Gaulle les avait nationalisées à bon escient en 1945, il faudrait y revenir. On peut le faire sous la forme d'un contrôle public, avec des actions donnant des droits de vote multiples pour l'État.
- Concernant l'éducation nationale : Il y a certainement des postes à créer, ne serait-ce pour donner à l'école primaire et aux écoles maternelles les moyens de lutter contre l'échec scolaire, qui est très précoce.
- Dans le supérieur, si nous voulions porter la moitié d'une classe d'âge au niveau d'un diplôme à bac+3, comme nous nous y étions engagés au sommet de Lisbonne en 2000, il faudrait aussi créer des postes.
- Sur les 80% d'une classe d'âge au niveau du bac : Les gens n'ont pas compris, mais c'était très clair : le niveau du bac n'est pas le bac. Je n'étais pas partisan de "donner" le bac.
- Mon mot d'ordre était tout à fait judicieux : il a permis le doublement du nombre des lycéens et des étudiants.
- Le bon niveau de formation d'un peuple est un avantage comparatif sans égal dans la compétition mondiale.
- Sur Paul-Marie Coûteaux : Il ne m'engage pas, je tiens à le dire. Il n'engage que lui.
Rédigé par Chevenement.fr le Mercredi 14 Septembre 2011 à 00:01 | Lu 2580 fois