Jean-Pierre Chevènement, sénateur MRC de Belfort, a souhaité lundi que le basculement à gauche du Sénat soit l'occasion de "faire accéder aux postes de responsabilités des femmes et des hommes de valeur" issus de "toutes les sensibilités", y compris de droite.
"L'impensable s'est produit. L'alternance est désormais possible au sein du Sénat. Cette occasion doit être saisie pour faire accéder aux postes de responsabilités des femmes et des hommes de valeur largement représentatifs de toutes les sensibilités", écrit dans un communiqué le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Contacté par l'AFP, M. Chevènement, en déplacement en Normandie, a expliqué que "cela vaut pour la gauche évidemment et cela peut valoir pour la droite : on peut très bien faire au Sénat ce que la droite a fait pour Jérôme Cahuzac" (PS), devenu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
"L'impensable s'est produit. L'alternance est désormais possible au sein du Sénat. Cette occasion doit être saisie pour faire accéder aux postes de responsabilités des femmes et des hommes de valeur largement représentatifs de toutes les sensibilités", écrit dans un communiqué le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Contacté par l'AFP, M. Chevènement, en déplacement en Normandie, a expliqué que "cela vaut pour la gauche évidemment et cela peut valoir pour la droite : on peut très bien faire au Sénat ce que la droite a fait pour Jérôme Cahuzac" (PS), devenu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
Sur son propre cas, le sénateur a assuré que le PS ne lui avait fait "aucune" proposition officielle concernant une éventuelle présidence de commission au Sénat, comme celle des Affaires étrangères et de la Défense dont il est actuellement vice-président.
"Je reste fidèle à l'aphorisme d'Edgar Faure : ne jamais être candidat quand on ne vous le propose pas officiellement et ne jamais dire qu'on ne sera jamais candidat", a-t-il lancé, réfutant l'hypothèse, avancée par ses proches il y a plusieurs mois, d'être candidat à la présidence du Sénat en cas de basculement à gauche.
Comme on lui demandait si une présidence de commission le ferait renoncer à être candidat à la présidentielle, M. Chevènement a répondu : "Je me réserve toutes les possibilités".
"Je reste fidèle à l'aphorisme d'Edgar Faure : ne jamais être candidat quand on ne vous le propose pas officiellement et ne jamais dire qu'on ne sera jamais candidat", a-t-il lancé, réfutant l'hypothèse, avancée par ses proches il y a plusieurs mois, d'être candidat à la présidence du Sénat en cas de basculement à gauche.
Comme on lui demandait si une présidence de commission le ferait renoncer à être candidat à la présidentielle, M. Chevènement a répondu : "Je me réserve toutes les possibilités".