Sous un gouvernement de droite, c’est encore la gauche qui est « coupable ». Nicolas Sarkozy est exonéré de la responsabilité de ces violences. Ses outrances verbales et la priorité donnée à la police d’intervention au détriment de la police de proximité sont pourtant largement responsables de la montée des tensions urbaines et des agressions contre les policiers. Ségolène Royal, selon Nicolas Sarkozy, serait donc « du côté des fraudeurs », tout simplement. M. Sarkozy ne se contente pas de manipuler les statistiques, il déforme, il caricature – que dis-je ? il ment effrontément, avec cette démagogie outrancière, caractéristique d’une certaine droite, sans foi ni loi. La police est un art difficile qui demande sang froid et délicatesse. L’ex « premier flic de France » a donné et donne l’exemple du contraire.