Claude Cheysson avait déjà derrière lui une très brillante carrière diplomatique et administrative (Organisation commune des régions sahariennes, ambassadeur en Indonésie, commissaire européen) quand François Mitterrand lui confia, en mai 1981, la responsabilité du ministère des Relations extérieures, appellation tombée en désuétude depuis la Révolution.
Il voulait inventer une politique originale, tournée prioritairement vers le Sud, vers les grands pays émergents, et notamment trois pays clés : l’Algérie, l’Inde, le Mexique. Cette vision stratégique était prémonitoire. Claude Cheysson s’est acquitté de sa tâche avec le brio et l’énergie que chacun lui connaissait. Son départ du quai d’Orsay a coïncidé avec un recentrage euro atlantique qui rompait fort avec le discours de Cancun.
Je vois avec tristesse s’éteindre une des grandes figures politiques qui ont fait l’élan de 1981.
Ma fidèle pensée va à sa femme et à ses proches.
Il voulait inventer une politique originale, tournée prioritairement vers le Sud, vers les grands pays émergents, et notamment trois pays clés : l’Algérie, l’Inde, le Mexique. Cette vision stratégique était prémonitoire. Claude Cheysson s’est acquitté de sa tâche avec le brio et l’énergie que chacun lui connaissait. Son départ du quai d’Orsay a coïncidé avec un recentrage euro atlantique qui rompait fort avec le discours de Cancun.
Je vois avec tristesse s’éteindre une des grandes figures politiques qui ont fait l’élan de 1981.
Ma fidèle pensée va à sa femme et à ses proches.