Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a officiellement annoncé mardi sur TF1 son soutien attendu à François Hollande pour la présidentielle, voyant dans le candidat PS "l'homme le mieux à même de rassembler" face à la crise.
"Je me suis décidé en fonction des intérêts de la France", "dans la grave crise qui se présente et qui n'est pas derrière nous, il faut rassembler toutes les forces de la France et je pense que l'homme le mieux à même de rassembler, c'est François Hollande", a-t-il dit sur le plateau du 20h00.
Les deux hommes doivent d'ailleurs tenir une conférence de presse commune mercredi matin au local de campagne du candidat PS.
M. Hollande "a quand même le mérite de vouloir renégocier le traité européen désastreux" conclu entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui "conjugue des plans d'austérité simultané dans toute l'Europe qui vont au-delà de la réduction des déficits", a ajouté le sénateur de Belfort qui avait été accusé en 2002 d'avoir contribué à évincer Lionel Jospin du 2e tour avec ses 5,3%.
"Je me suis décidé en fonction des intérêts de la France", "dans la grave crise qui se présente et qui n'est pas derrière nous, il faut rassembler toutes les forces de la France et je pense que l'homme le mieux à même de rassembler, c'est François Hollande", a-t-il dit sur le plateau du 20h00.
Les deux hommes doivent d'ailleurs tenir une conférence de presse commune mercredi matin au local de campagne du candidat PS.
M. Hollande "a quand même le mérite de vouloir renégocier le traité européen désastreux" conclu entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui "conjugue des plans d'austérité simultané dans toute l'Europe qui vont au-delà de la réduction des déficits", a ajouté le sénateur de Belfort qui avait été accusé en 2002 d'avoir contribué à évincer Lionel Jospin du 2e tour avec ses 5,3%.
Les propositions de François Hollande "pour réindustrialiser le pays, relancer la production, faire que la construction européenne soit redressée en étendant les prérogatives de la Banque centrale, tout cela va dans mon sens jusqu'à un certain point", a souligné l'ex-ministre de l'Intérieur (1997-2000) qui critique fermement la monnaie unique.
Interrogé sur le nucléaire et l'accord PS-EELV sur le sujet, "je ne m'en accomode pas", a-t-il répondu. "Je suis pour l'industrie nucléaire", c'est un "point de divergence avec le Parti socialiste" mais c'est "limité puisque François Hollande n'évoque plus que la fermeture d'une seule centrale" et a donc, selon M. Chevènement, "clairement refusé l'accord PS-Verts".
Quant à Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), "il a un parcours méritoire depuis le traité de Maastricht qu'il avait approuvé. Depuis, il a bien évolué dans le bon sens, il a encore un peu de chemin à faire, je lui laisse l'avenir", a-t-il ajouté.
Depuis son retrait le 1er février de la course pour 2012 (une décision "sage", avait salué M. Hollande), le soutien au candidat socialiste par M. Chevènement qui s'était déjà rallié à Ségolène Royal en 2007, ne faisait quasiment aucun doute.
Le MRC avait d'ailleurs conclu la semaine dernière un "contrat de législature" avec le PS, avec quelques circonscriptions réservées au parti de M. Chevènement.
L'accord prévoit que le MRC présentera des candidats titulaires soutenus par le PS dans les 9 circonscriptions suivantes : Aisne (4e), Alpes-Maritimes (7e), Drôme (2e), Nord (13e), Oise (6e), Var (7e), Territoire-de-Belfort (2e), Hauts-de-Seine (13e) et Val-de-Marne (10e). Six suppléants MRC ont également été décidés.
Jean-Luc Laurent, président du MRC, a indiqué à l'AFP que "quatre à six circonscriptions étaient jouables" en cas de victoire de la gauche, dans un parti qui ne compte actuellement qu'un député sortant, Christian Hutin (Nord).
Les candidats MRC devraient été désignés d'ici le 22 mars.
Interrogé sur le nucléaire et l'accord PS-EELV sur le sujet, "je ne m'en accomode pas", a-t-il répondu. "Je suis pour l'industrie nucléaire", c'est un "point de divergence avec le Parti socialiste" mais c'est "limité puisque François Hollande n'évoque plus que la fermeture d'une seule centrale" et a donc, selon M. Chevènement, "clairement refusé l'accord PS-Verts".
Quant à Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), "il a un parcours méritoire depuis le traité de Maastricht qu'il avait approuvé. Depuis, il a bien évolué dans le bon sens, il a encore un peu de chemin à faire, je lui laisse l'avenir", a-t-il ajouté.
Depuis son retrait le 1er février de la course pour 2012 (une décision "sage", avait salué M. Hollande), le soutien au candidat socialiste par M. Chevènement qui s'était déjà rallié à Ségolène Royal en 2007, ne faisait quasiment aucun doute.
Le MRC avait d'ailleurs conclu la semaine dernière un "contrat de législature" avec le PS, avec quelques circonscriptions réservées au parti de M. Chevènement.
L'accord prévoit que le MRC présentera des candidats titulaires soutenus par le PS dans les 9 circonscriptions suivantes : Aisne (4e), Alpes-Maritimes (7e), Drôme (2e), Nord (13e), Oise (6e), Var (7e), Territoire-de-Belfort (2e), Hauts-de-Seine (13e) et Val-de-Marne (10e). Six suppléants MRC ont également été décidés.
Jean-Luc Laurent, président du MRC, a indiqué à l'AFP que "quatre à six circonscriptions étaient jouables" en cas de victoire de la gauche, dans un parti qui ne compte actuellement qu'un député sortant, Christian Hutin (Nord).
Les candidats MRC devraient été désignés d'ici le 22 mars.